Scandale Agrobusiness, noyé par les chiffres, le gouvernement reporte le paiement

des produits vivriers (ph)

© Koaci.com –Jeudi 02 Mars 2017 – Les derniers rebondissements dans l’affaire d’agrobusiness augurent certaines complications dans le remboursement entrepris par le gouvernement manu militari.
Fixé pour le 28 février, le remboursement des souscripteurs n’a pas eu lieu et c’est la date du 15 mars 2017 qui maintenant annoncée par le gouvernement comme constaté par Koaci.com dans un communiqué du ministère de l’économie et des finances.

Les causes du report avancées par les autorités en charge de la gestion de ce dossier brulant sont entre autres, la sous estimation du nombre de contrats à rembourser et le non recensement de plusieurs autres sociétés d’agrobusiness.
Le Gap devient dès lors considérable et les données de départ ne peuvent pas servir de base à un remboursement équitable des souscripteurs.

Au lieu de 36699 adhérents à rembourser,
ce sont désormais pour l’heure 65206 contrats à liquider.

Une affaire compliquée

L’initiative du remboursement entamée par le gouvernement s’effectue sous le supplice d’un grand nombre de souscripteurs qui jusque-là tiennent à leur RSI (Revenus sur Investissements) et soutiennent « preuve » à l’appui la crédibilité que l’Etat lui même a donné à cette activité d’agrobusiness.

Dialogue de sourds

Le gouvernement s’est résolument engagé à mettre fin à l’agrobusiness. Une activité économique qui est récemment devenue non fiable; pouvant même fragilisée le tissu économique après plusieurs années d’exercice légal dénoncent les autorités.
Par ailleurs l’obtention du remboursement intégral du capital investi n’est jusque là pas totalement garanti pas l’Etat.

Désemparés, plusieurs souscripteurs ayant pris des prêts pour faire rapidement profit dans l’agribusiness s’en remettent au Tout puissant et annoncent des rassemblements de prières.

Saxum, Abidjan, KOACI.COM

Et comme Ouattara n’a pas honoré encore les remboursements mensuels promis aux mutins, février, puis mars… gageons que ces remboursements seront plus difficiles à effectuer que pour un vrai magicien de sortir un lapin d’un chapeau!
Shlomit