Le Burkina Faso, ce cheval de Troie au service des déstabilisateurs
Un ami qui ne désire pas être nommé autrement que VENYAMIN, vient de m’envoyer ce texte. Décryptage
Le Nigéria, le Burkina Faso et le Sénégal sont les trois pays ouest africains qui ont une velléité hégémonique. L’hégémonie est la domination exclusive qu’exerce une nation, un peuple ou une ville sur d’autres, lui assurant de ce fait le contrôle plus ou moins direct sur un grand territoire.
Si, ce trait de caractère du Sénégal ou mieux du sénégalais, selon qu’il nous a été donné de le constater remonte à l’époque de la traite négrière – le commerce de l’homme noir[i], le Burkina Faso lui se distingue dans ces dernières décennies par une activité abondante en Afrique de l’Ouest et savamment préparée en Côte d’Ivoire.
En Afrique de l’Ouest
Blaise Compaoré contrôle plus ou moins directement de vastes étendues de territoires en Afrique Subsaharienne. Il est connu qu’en Afrique de l’Ouest, les djihadistes qui étaient très actifs en territoire du Mali et du Niger et spécialisés dans les prises d’otage étaient organisées par Blaise Compaoré en personne alors qu’il était encore Chef de l’Etat au Faso. Blaise Compaoré était leur maître, leur démarcheur. Il avait l’exclusivité de négocier avec les Occidentaux chaque fois que les djihadistes prenaient en otage un de leurs ressortissants. Les Djihadistes acceptaient que les fonds exigés soient réceptionnés par lui et aussi convenu de ne pas faire de prise d’otage au Burkina Faso. Dès qu’ils prennent un otage, ils avertissent Blaise qui se charge d’informer les autorités du pays dont est originaire l’otage. Une fois l’argent disponible, les autorités burkinabés facilitent le transport des djihadistes pour retourner à leur base au nord Mali. Blaise Compaoré les couvre, leur fourni en matériel militaire, en vivre et en médicaments.[ii] Outre Aqmi, Il est aussi reconnu que c’est chez lui que se fournissent les stratèges de Boko Haram.
Pour étendre sa zone d’influence, Blaise Compaoré travaillait de façon étroite avec Mustapha Chafi un homme d’affaire mauritanien, trafiquant d’arme et très proches des milieux djihadistes. Mustapha Chafi a un réseau qui couvre le Mali, le Niger, la Guinée Conakry, le Burkina Faso et la Cote d’ivoire. Il fut et est pratiquement conseiller des présidents de ces différents pays.[iii] Ce monsieur, qui possède plus de 80% des commerces de quartier appelées « Boutiques Mauritaniennes » en Côte d’Ivoire, avait ses hommes qui bien avant 2002 habitent le quartier Ouaga 2000 et y côtoyaient les principaux acteurs de la rébellion ivoirienne. C’est d’ailleurs ce trafiquant d’arme qui les a approvisionné à crédit en arme souhaitant que l’attaque soit une attaque éclaire pour qu’il soit payé dans les deux semaines.[iv]
En Côte d’Ivoire
L’on constate que depuis au moins l’année 1999 le Burkina Faso est très actif dans l’invasion des terres d’Eburnie. Les principaux acteurs de la guerre en Côte d’Ivoire se réunissent au Faso, préparent leurs actions au Faso, reçoivent de l’encadrement, du matériel et mieux un renfort humain en soldat du Burkina Faso venant en grande partie de Pô. Et cela ne dérange pas du tout Blaise Compaoré. D’ailleurs c’est lui qui est à l’origine de la rédaction de la charte du nord. Surtout, qu’il a là, sous la bénédiction du Moro Naba, l’occasion de réaliser le projet de réunification des deux Volta mûrit depuis belle lurette par Alassane Ouattara et lui.[v]
Lors de la guerre de 2011 les soldats Burkinabé participent carrément au combat.[vi] Mais cette guerre qu’ils engagent n’est pas juste pour le pillage pour juste après rentrer chez soi. C’est plutôt une guerre d’occupation qui vise à installer Alassane Ouattara un burkinabé d’origine au pouvoir. Cet objectif était déjà connu depuis l’éclatement de la crise.
Cependant, en observant le parcours professionnel de ce monsieur, l’on comprend que l’intention du Burkina Faso de conquérir les terres d’Eburnie remonte à plusieurs décennies. En effet, de 1973 à 1983, le président Felix Houphouët Boigny rapporte que c’est sur intervention du président voltaïque d’alors, Sangoulé Lamizana, qu’il nomme Alassane à la BCEAO successivement comme chargé de mission, conseiller spécial du gouverneur, Directeur des études et vice-gouverneur en 1983. Déjà à cette date-là, le plan de conquête du pays était entré dans sa phase d’exécution. Au moment où feu Houphouët Boigny va se rendre compte, le jeune homme lui pique sa blonde de copine, sa gestionnaire de patrimoine et est imposé comme premier ministre. En ce moment c’est trop tard.[vii]
Quelques années plus tard, Pascal Affi N’Guessan (enfant Drissa Yaméogo semble-t-il) intègre le FPI. Il se rend très disponible et dévoué, ce qui lui permit de se rapprocher du président de cet illustre parti de l’opposition. Le président Laurent Gbagbo, sans savoir ce qui se trame dans le fond, pèse de tout son poids pour que ce dernier soit élu président du FPI et nommé premier ministre. Arrivé à cette position clé où il peut avoir accès à la quasi-totalité des infos et faire parti même des décisionnaires, il est activé par les émissaires du Moro Naba pour travailler pour le compte du Burkina et aider Alassane Ouattara à prendre la tête de l’Etat.
L’on comprend pourquoi non seulement il n’est pas du tout inquiété par ce pouvoir sanguinaire qui d’ailleurs ne reconnait que lui comme chef de fille des opposants mais aussi sa passivité face à ses « camarades » qui croupissent en prison et n’ayant jamais daigné rendre visite au président Gbagbo à la Haye. Pire, une histoire travestie du FPI, -ce distingué parti de l’opposition- est en train d’être écrite sur Wikipédia. Ce sont des sources telles que le journal Nord-Sud proche de Soro Guillaume, Christophe BoisBouvier pour RFI, Jeune Afrique qui sont citées en référence.[viii]
Quelle stratégie ! Quelle patience ! De 1973 à 2011, le Burkina a mis pratiquement 40 ans pour y arriver. Et ce n’est pas fini. Dans la guerre qui s’est déclarée entre Soro Guillaume et Alassane Ouattara, il semblerait que Blaise Compaoré a déjà choisi son camp.[ix]
Les soutiens de l’hégémonie du Burkina Faso.
Certes le Burkina Faso, du moins les burkinabés, -ces personnes très envieuses, ne s’aimant pas soi-même telles quelles, allant jusqu’à considérer le mot « burkinabé » comme une injure-, sont très actifs dans le trouble les autres pays. Mais ils sont soutenus par les Français.
Quand est ce que Sangoulé Lamizana intervient pour que Ouattara soit nommé à la BCEAO ?
Lorsque Giscard décida de freiner le développement de la Côte d’Ivoire après que feu Félix Houphouët Boigny eu commis l’erreur de lui faire visiter les infrastructures de la Côte d’Ivoire.
Qui encadrait les rebelles lors des attaques du 18 et 19 Septembre 2002 ?
Renaud Vignal l’ambassadeur de France en personne. Il appelle, fait le point des personnalités assassinées. Il intervient pour que les chars devant le domicile de Ouattara se retirent. Il ordonne pour cela la libération de la femme de Lida Kouassi. Lorsqu’il sent que les fds prennent le dessus, il ordonne le repli des rebelles sur Bouaké. Il dirige les opérations quoi ![x]
Quand les fds voulurent libérer la ville de Bouaké, ce sont les soldats français qui les en ont dissuadés, le prétexte est les ressortissants français.
Qui aidait en 2011 les Burkinabé et rebelles à progresser vers le sud ?
Les hélicoptères de la Licorne et de l’onuci, Jean Marc Simon l’ambassadeur de France dirigeait en personne les opérations.
Résumons-nous
L’envie maladive a développé au Burkina Faso une velléité hégémonique militaire. Cette velléité soutenue par la France est manifeste en Afrique de l’ouest francophone. Mais le pays qui en paie le prix fort est la Côte d’ivoire. Et ce n’est pas fini, le prix ultime sera dans quelques mois. Semble-t-il qu’il faut à peu près un semestre à ces soldats burkinabés convoyés en Côte d’Ivoire pour maitriser le terrain.
Certainement qu’à l’instar de Renaud Vignal en 2002 et Jean Marc Simon en 2011, le gendarme de Saint Cyr sera aussi à pied d’œuvre. D.ieu protège les Ivoiriens.
VENYAMIN
[i] Le Sénégal, cet éternel soumis http://resistancisrael.com/le-senegal-cet-eternel-soumis
[ii] Voici ce que Blaise Compaoré, le tuteur des djihadistes, gagnait en rançon lors des prise d’otage des Occidentaux
[iii] Moustapha Ould Limam Chafi https://fr.wikipedia.org/wiki/Moustapha_Ould_Limam_Chafi
[iv] Boga DOUDOU, une mort programmée http://resistancisrael.com/boga-doudou-une-mort-programmee
[v] Idem http://resistancisrael.com/emile-boga-doudou-une-mort-programmee
[vi] Nouvelles des Combats http://re.ivoire-blog.com/archive/2011/03/30/fw-nouvelles-des-combats.html#more
[vii] Les dernières confidences d’Houphouët à son espion http://news.abidjan.net/h/392088.html
[viii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_ivoirien
[ix] Grand déballage Rebelle IVOIRIEN OUSMANE KADER SANOGO https://www.youtube.com/watch?v=dCl-GFOuVq0
[x] Moïse Lida Kouassi parle du 19/09/2002 http://resistancisrael.com/moise-lida-kouassi-parle-du-19092017
http://resistancisrael.com/survol-des-evenements-entre-le-19-septembre-2002-et-le-7-octobre-2002/