Yom haShoah et l’actualité

Ce soir débute Yom Hashoah, 24 heures de souvenirs et rappel de ce qu’a été l’horreur nazie et collaborationniste. Une fête qui unit tous les israéliens et juifs de la Diaspora et les rassemble en un peuple de mémoire et de transmission. croyants, non pratiquants, indifférents, tous s’unissent pour vibrer ensemble et affirmer que contre la barbarie, il n’y a que l’unité qui compte, un peuple un, qui sort grandi et victorieux sur la mort et ses bourreaux.

ce que j’aime particulièrement en ce moment, c’est que la vie humaine a un sens, du début, avec la fidélité millénaire à la circoncision le 8ème jour, jusqu’à la mort. Ainsi en ce moment, une personne âgée, très âgée a autant de prix qu’une plus jeune ou une très jeune face à la maladie. La vie est un don et personne n’a le droit de l’enlever avant son heure. Cette approche manque indubitablement aux dirigeants français dont le cœur semble avoir été pétrifié par je ne sais quel pacte avec Mammon, le dieu des espèces sonnantes et trébuchantes. Il y a les vieux qui ont le droit de vivre, Soros, Attali, et autres eugénistes bien pensants, qui aspirent à boire le breuvage qui leur donnera l’immortalité, et les autres, ceux dont la vie passée, à économiser, à cotiser pour la retraite, deviennent un poids trop lourd à porter pour cette caste de gérontocrates qui adoubent des quadragénaires imbus d’eux-mêmes, sans expérience si ce n’est livresque, théorique, et totalement déconnectée de al réalité. Pour ces ainés là, le calice à boire s’appelle dorénavant Rivotril, la mort programmée sur fond de musique douce et d’images apaisantes, comme on les trouve dans ce film de 1974, ô combien prophétique « Soleil vert » qui nous parle de la valeur de la vie en …2022. Réjouissons-nous, nous avons gagné 2 ans sur le timing des fous qui nous gouvernent !

Oui en Israël, les mariages ne sont pas repoussés, car qui dit mariage dit enfants à venir, avenir, espérance, même si c’est en comité plus restreint coronavirus oblige.

Alors oui, ce soir nous célébrons, par delà les larmes la vie, la victoire sur la mort, la victoire sur les bourreaux, la victoire sur les menteurs et les oppresseurs.

Le nazisme n’a pas disparu, il ajuste changé de visage, de nationalité. Il est devenu international, L’oppression et son idéologie, n’est plus nationale, mais mondiale. Mais malheureusement pour ces petits dictateurs/présidents élus, mais mal élus, il y a trop d’incohérences pour que le discours galvanise, unisse.

Le bon sens de la France profonde est encore au rendez-vous. Comment faire avaler à une population qui a encore la mémoire d’un service de santé impeccable, qu’on nous enviait, la vue d’autre chose qu’un délabrement, des vestiges d’une époque révolue ? Comment les Français peuvent-ils gober l’ostracisme imbécile auquel est en bute le professeur Raoult? Comment encaisser et endurer un discours de plus de 2 heures d’un premier ministre qui nous affirme encore qu’en dehors d’une vaccination à venir, il n’y a pas de remède? Comment applaudir un vaccin nouveau, dont on ne connaît ni l’efficacité, ni les effets secondaires, et subir l’absence de l’hexachloroquine qui est un médicament utilisé depuis 70 ans, et qui était encore en vente libre en 2019 ? Comment diminuer une contagion sans masques ? Comment remettre sur pieds une économie, quand on l’a délibérément stoppée, mettant les entreprises à genoux ? Comment accepter ces procès verbaux injustes qui punissent, et avilissent les gens confinés? Comment accepter que nos proches meurent dans des conditions atroces, isolés, alors qu’à Marseille on sauve des vies? Au pays de Marcel Pagnol, l’avenir s’écrit encore avec un grand A, parce que les petits enfants auront la chance de revoir leurs grands parents. A l’Elysée, c’est le tout aseptisé. La start’up nation ne fait vibrer personne, elle est là juste pour faire advenir la ploutocratie, et ce n’est pas le cœur du président qui vibre quand il prêche devant sa paroisse/nation. Ce sont juste ses cordes vocales et sa gestuelle, guidées par les comédiens de la Com, les professionnels de Big Pharma et autres sponsors en coulisse. Oncle Picsou était amusant dans les petits films d’animation. Là il l’est beaucoup moins, car il vient avec le rouleau compresseur des libertés pour établir un asservissement durable, un Lumpenprolétariat corvéable à merci, un système de santé réduit au minimum.

Quelle heure est-il, à l’horloge de cette marmite où les grenouilles que nous sommes barbotent, insatisfaits, mais soumis, alors que le bouillon chauffe pour annihiler toute volonté de révolte et de refus ? Avons nous encore la force de sauter de la casserole, ou alors avons nous abdiqué notre humanité, nos valeurs, notre éthique pour dire oui et amen à ces surhommes politiques, « scientifiques » et banquiers, alors qu’ils ne sont que des représentants de Pharaon, un homme qui croyait que sa puissance serait infinie et éternelle. Rappelons-nous les grenouilles ont tout envahi, au dedans comme au dehors, au point que Pharaon a craqué. Bien sûr il s’est repris, mais quand ses propres intérêts ont été menacés, quand il a joué sa survie, il n’a pu que capituler.

Aujourd’hui, au lendemain de la Pâque, osons affirmer haut et fort, et donnons-nous les moyens pour reconquérir notre liberté, notre joie de vivre, des emplois décents, un avenir pour nos enfants. N’attendons pas que la marmite chauffe encore d’avantage, car chaque jour qui passe nous éloigne de la possibilité de sauter hors de l’eau et de reprendre en main notre destin national, familial et personnel.
Shlomit Abel, 20 avril 2020