Quand le cinéaste censure lui-même son film de propagande proRDR

COTE D’IVOIRE/ DOCUMENTAIRE-NAVET DE JEROME PIN : L’AMBASSADEUR DE FRANCE DEMOLIT LE TEMOIGNAGNE DU SOCIOLOGUE AKINDES QUI A DECRIT LES REBLLES COMME ETANT CIVILISÉS.

Jérome Pin est le fils de Dominique Pin, ancien diplomate, décédé à l’age de 63 ans. Ouattara et sa belle s’étaient rendus à ses obsèques dans le Jura. Voici quelques extraits du discours de Ouattara :« Cette séparation nous la redoutions. La maladie a fini par avoir raison de ton courage », a-t-il commencé. Il a ensuite souligné combien Dominique Pin était « un homme attachant, généreux et remarquable ». Il a ensuite rappelé les circonstances dans lesquelles les deux hommes se sont connus. « En septembre 2002, la Côte d’Ivoire connaissait une crise profonde. Nous étions alors menacés de mort. A la demande du président Chirac, Renaud Vignal, l’ambassadeur de France à Abidjan et Dominique, premier conseiller, ont pris la décision de nous accueillir, mon épouse et moi, à la résidence de France d’Abidjan. Nous avons vécu chez Dominique et Christine (son épouse) du 22 septembre 2002 au 27 novembre 2002 où nous n’avons manqué de rien. Il nous a quittés dans un moment où j’avais le plus besoin de lui et de ses conseils pour reconstruire la Côte d’Ivoire. Repose en paix, que la terre du Jura que tu as tant aimée te soit légère ».
Peut-être que le fils cinéaste a été chargé par les Ouattara de redorer le blason de la rébellion. Il s’en suit un film de 69 minutes, peu crédible et immédiatement démonté sur la toile, au point même que son auteur l’a retiré…

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Visionnant le documentaire de Jérôme Pin (photo ci-contre), on peut entendre et voir un certain Francis Akindes, professeur de Sociologie à l’université Alassane Ouattara dans le documentaire « 69 jours ou le temps des assassins » se fendre d’une déclaration aussi surprenante qu’affligeante :

« Quand ce coup est arrivé, on a vu des rebelles super bien organisés. Ils ont certes raté leur cible qui était la prise du pouvoir, mais ils ont réussi à marquer les esprits à Abidjan et ils se sont repliés sur Bouaké.

Sur Bouaké, extraordinaire… j’avais rencontré des fonctionnaires des nations unies, et plus particulièrement de l’OMS. Ils me disaient MAIS C’EST DES REBELLES CIVILISÉS. »

Ce Monsieur était sans aucun doute en admiration des rebelles dans ce documentaire.

Une version idyllique de cette rébellion qu’on pourrait aussi appeler  »AKINDES AU PAYS DES MERVEILLES » remise complètement en cause par la propre expérience des nombreuses victimes ivoiriennes mais aussi par Gildas LE LIDEC, l’ancien ambassadeur de la France en Côte d’ivoire et ce, alors qu’on aurait pu croire que sa version corresponde à celle de Mr Akindes.

En effet, dans son livre « De Phnom Penh à Abidjan, fragments de vie d’un diplomate », Gildas Le Lidec, ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2005 livre ses « souvenirs » des rebelles qui offrent une lecture peu commune de la crise ivoirienne . En rupture en tout cas avec cette fiction et cette image qu’un certain sociologue ivoirien a voulu faire passer dans le documentaire navet de Jerome Pin intitulé:  »69h le temps des assassins », l’ambassadeur déclare dans son livre au sujet des rebelles qu’il a rencontrés à de nombreuses reprises:

 »Je pourrais apporter des informations sur les massacres commis par ces salopards échevelés qui exerçaient leur pouvoir avec une incroyable brutalité, une violence inouïe. Leurs crimes sont connus  »

(Source:https:www.marianne.net/…/cote-d-ivoire-les-verites-derangeantes-d…)

Drôle de civilisation n’est ce pas Mr Akindes ?

De même, les responsables militaires français considéraient aussi la plupart de ces soldats comme  »des traines-savates ayant mis le nord du pays en coupe réglée » avec des trafics en tout genre.

(Source : https://www.google.com/…/quatre-questions-pour-comprendre-t…)

Doit-on rappeler que ces pseudo  »civilisés » sont les auteurs du casse des agences BCEAO de BOUAKE, de MAN et de KORHOGO au cours desquels ils ont emporté des milliards de Fcfa acheminés au Burkina voisin et qui auraient été blanchis au Sénégal selon un quotidien sénégalais ?

Quand on pense que ce  »sociologue » dont la crédibilité est sujette à caution aujourd’hui ose parler de personnes civilisées en désignant les rebelles comme s’il était dans un monde enchanté et féerique, on peut considérer que ce Monsieur se moque des personnes mortes dans des conditions atroces des mains des rebelles.

Allez donc parler de rebelles civilisés aux familles de BOGA DOUDOU, de Balla KEITA, de Marcellin YACE, du colonel DAGROU Loula, DALY OBLE, des 60 gendarmes désarmés de Bouake et leurs enfants,
des gens massacrés à Sakassou , Béoumi, des danseuses paisibles d’Adjanou, de ces personnes enfermées dans des conteneurs à Korhogo,
de toutes ces victimes anonymes dans L’ouest du pays et ailleurs, violées, amputées, massacrés par vos  »civilisés » aux premières heures de cette rébellion et plus tard.

Monsieur je vais vous le dire sans ambages, vous êtes une honte pour votre profession.

Vous ne réécrirez jamais l’histoire de ce pays à votre avantage et à votre convenance parce que vous trouverez toujours des ivoiriens pour déconstruire vos lamentables mensonges.

Je me demande qui peut bien accorder une once de crédit à ce documentaire-navet.

Malcolm Any

coordonnées du film, malheureusement censuré : https://youtu.be/GOp64jqTzo8

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LES FILMS MORT-NES DE DRAMANE.
D’abord ce fut POUDRIERE IDENTITAIRE, produit pour montrer un régime tueur et foncièrement xénophobe du President Gbagbo. Mais la mayonnaise n’a pas pris, car dès sa naissance, le président Gbagbo le fit passer sur les antennes de la televison nationale, suivi d’un debat; le film est mort-né, et classé aux calendes grecques.
Ce fut après le tour du film produit à gros frais par Dramane, présenté même au Festival de Cannes, réalisé par le camerounais Said Penda, annoncé à grand frais, comme le film africain de l’annee, toujours pour salir le régime du president Gbagbo en présentant les bourreaux comme les victimes de cette crise post electorale. Voici qu’à sa sortie au Cameroun, – dans le propre pays natal du réalisateur, à qui Dramane a donné des sommes colossales-, le Cameroun, comme un seul homme a dit « non » à ce film mensonge qui est lui aussi mort-né; deuxième bide.

Voici encore Dramane dans son aventure mensongère, qui recidive cette fois avec son 3 eme film, qui lui aussi, à peine sorti est en train de subir le même sort que les deux précédents, avec les mêmes traits et les mêmes caracteres, calqués sur le mensonge et la haine tribale du rdr.
Tenez voici l’une des causes de cette mort-née programmée. Cette femme dont la bouche pue le mensonge, à qui on a  commandé un récit nous rappelant les 82 témoins de la cpi, sur cette image en illustration, à ce endroit précis, le rréalisateur mercenaire prend soin de manière malhonnête, car c’est le but visé, nous prenant pour des cons, le réalisateur dis-je, sur cette image fait un gros Plan qu’il entoure de noir à dessein, pour masquer le regard de cette dernière, afin qu’on ne voit pas la feuille qu’elle est en train de lire; c est justement le moment où cette menteuse commence à lire les noms des soldats inscrits sur la feuille qu’on lui présente avec les grades afférents, pour être plus précise. Nous sommes convaincus que devant un tribunal, cette dame ne pourrait même pas citer 2 noms et leur grade. Le crime n’etant donc par parfait, car la vérité prime toujours sur mensonge, le 3eme film est encore un mort-né.
NB. BENOIT SHAUER le réalisateur du film POURDRIERE IDENTITAIRE,a rencontre le président Gbagbo en Belgique, et lui a présenté ses excuses pour ce film commande par Dramane.

Allons a la Haye le 6 fevrier prochain, là-bas se trouve la vérité et la solution du problème de toute la Cote d’Ivoire prise en otage par cet étranger venu d’ailleurs. Le reste n’est que vuvuzela.
Juste la voix de l’artiste.
Serges Kassy