Quand Guillaume Soro l’amnésique se veut le rassembleur de tous les Ivoiriens

Guillaume Soro plaide pour les prisonniers pro-Gbagbo

Depuis un certain temps, Guillaume Soro ne cesse de marquer sa divergence de point de vue avec le régime Ouattara. Après son appel au pardon et à la réconciliation, le PAN ivoirien demande maintenant la libération des prisonniers.

Guillaume SoroDe passage à Paris, Guillaume Soro a tenu à se prononcer sur le climat social en Côte d’Ivoire. En marge d’une rencontre avec Alain Toussaint, ex-conseiller en communication de Laurent Gbagbo, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a évoqué la situation de Simone Gbagbo, ex-première dame, d’Hubert Oulaye, d’Assoa Adou, de Koua Justin et de bien d’autres prisonniers proches de l’ex-président ivoirien qui croupissent encore dans les geôles du pays. À en croire le député de Ferkessédougou, « il n’y a aucun intérêt à garder des gens en prison ». Puis, il ajoute : « C’est ensemble que nous devons construire la Côte d’Ivoire. »

Cependant, l’appel lancé par l’ex-patron de la rébellion ivoirienne est perçu par certains observateurs comme de la poudre aux yeux. Pour les tenants de cette assertion, GKS entendrait se poser en rassembleur pour mieux se positionner en 2020. Évoquer la libération de Laurent Gbagbo et ses compagnons emprisonnés s’apparenterait ainsi à un fonds de commerce à exploiter politiquement.

Toutefois, l’ex-leader syndical indique par ailleurs que les Ivoiriens ont effectivement besoin de se pardonner et de se réconcilier. Telle est sa position éloquemment affichée depuis son discours inaugural à la rentrée parlementaire de l’Assemblée nationale. En dépit des voix discordantes de ses détracteurs, Guillaume Kigbafori Soro ne semble nullement démordre. Mieux, il appelle ses compatriotes à « faire confiance au président Ouattara » pour donner une suite à sa requête. Aussi, d’aucuns estiment que la libération effective des prisonniers contribuera à décrisper davantage le paysage politique. Même si d’autres perçoivent cela du côté de la rue Lepic comme une sorte d’impunité et un déni de justice.

Avec afrique-sur7, sur afriquemédia

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Réconciliation nationale ivoirienne - Le président GUILLAUME SORO accorde une audience à Alain Toussaint, ex-conseiller du président Laurent Gbagbo

La Place de Paris-Kléber a été un haut lieu de fraternité, de dialogue et de réconciliation pour la Côte d’Ivoire hier 3 mai 2017.  L’Histoire retiendra que ce jour de France, un acte fort a été posé par des compagnons d’une génération déterminée à offrir à la Côte d’Ivoire, toute son espérance.

Joignant l’acte à la parole de son discours historique du 3 avril 2017 au Palais de l’Assemblée nationale à Abidjan pour le pardon et la réconciliation inter-ivoiriens, le Président Guillaume Soro a reçu et échangé pendant près de trois heures d’horloge, son compatriote Alain Toussaint, ex-Conseiller et ex- Porte-Parole du Président Laurent Gbagbo.

Toutes les questions utiles à l’accélération et à  la consolidation du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, sous l’égide de la vision modernisatrice du Chef de l’Etat, Son Excellence M. Alassane Ouattara, ont été abordées durant cet entretien empreint de franchise, de profondeur réflexive et de volonté de vivre-ensemble, résolument.
Désormais, la place de France et toute la diaspora ivoirienne à travers  l’Europe sont appelées, comme l’a souligné le Président Guillaume Soro, à oeuvrer toujours davantage pour une Côte d’Ivoire rassemblée, unie pour la réalisation harmonieuse de sa triple émergence économique, culturelle et politique. 
Le Chef du Parlement ivoirien a tout particulièrement recommandé au Professeur Franklin Nyamsi et au Journaliste-Communicateur Politique Alain Toussaint, de s’investir corps et âme dans la politique du Pardon et de la Réconciliation, aux côtés de toutes les bonnes volontés de la diaspora ivoirienne et africaine. IL leur a recommandé de mettre en oeuvre, sans plus tarder, sa vision déterminée de la grandeur que mérite la Côte d’Ivoire. Ceci augure d’initiatives heureuses, qui ne manqueront pas de féconder cette rencontre historique et le compagnonnage politique qu’elle instaure résolument.
Une correspondance du Prof. Franklin Nyamsi
Paris, le 4 mai 2017, sur le site de Guillaume Soro

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interview d’Alain Toussaint

Qu’est ce qui justifie l’entretien que vous avez eu à Paris, vendredi 21 avril 2017, avec Franklin Nyamsi, le Conseiller spécial du chef du Parlement ivoirien ?
Depuis 2011, notre pays est traversé par une terrible ligne de fracture consécutive à la crise post-électorale. Cette onde de choc a irradié toutes les couches de la société ivoirienne, provoqué de profondes divisions au point de menacer l’existence même de notre Nation. En tant qu’acteur politique, je ne pouvais plus me contenter de paroles vaines, de promesses de réconciliation entendues ici et là. C’est au nom de la cohésion sociale et de la paix que j’ai accepté de rencontrer l’émissaire du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro. Je préférerai toujours l’avenir de mon pays aux intérêts personnels et partisans. Quels que puissent être les malentendus, la sauvegarde de la Côte d’Ivoire, notre bien commun, doit demeurer au-dessus de tout.

2 – Qui a eu l’initiative de cette rencontre ?
Pour dialoguer, il faut être au moins deux, et peu importe qui en est l’initiateur. On ne se réconcilie qu’avec son adversaire, pas avec son ami. Le Professeur Franklin Nyamsi, conseiller de Guillaume Soro, est un intellectuel africain dont je respecte les choix politiques et l’engagement. Nous n’avons pas toujours été d’accord. Des divergences subsistent encore sur de nombreux points de notre histoire récente. Mais il y a un temps pour faire la guerre, et un autre pour faire la paix. Je refuse de m’enfermer dans une posture qui ne me ressemble pas. Je suis un homme de conviction. La nécessité de se parler s’est imposée à nous. Et je me réjouis que notre rencontre suscite le débat.

3 – En remettant la liste des prisonniers proches de l’ex-régime Gbagbo au Conseiller de Soro Guillaume, pensez-vous avoir frappé à la bonne porte ?
Certains disent prisonniers politiques, d’autres parlent de prisonniers militants pro-Gbagbo. Quelle que soit la façon dont ils sont appelés, le problème est là et il faut le résoudre de la meilleure des manières qui soit profitable à la Côte d’Ivoire. Il m’a paru légitime d’exposer la question à Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale. En tant que chef du Parlement, Il est le premier des députés. Comme les 254 autres, il a été élu. Désormais, sa voix n’est plus seulement la sienne ou celle des électeurs de sa circonscription, elle est celle des millions de personnes qui n’ont pas les moyens de traiter des questions se posant sur le plan national. C’est donc une énorme responsabilité. En l’interpellant officiellement sur la question des détenus de la crise post-électorale, je le fais à la place de mes autres concitoyens, inquiets de la lenteur du processus de réconciliation et préoccupés par la détention de plusieurs centaines de compatriotes pour motifs politiques. Six ans après, il est urgent de solder tous les contentieux nés de la crise post-électorale, en particulier la question des prisonniers. Lorsque j’ai rencontré le conseiller spécial de Guillaume Soro, je lui aussitôt posé le problème. J’ai préféré saisir le chef du Parlement parce que l’amnistie générale est un sujet que j’estime être essentiel, au sens stricte du terme. De plus, c’est une grâce totale relevant de la compétence exclusive du législateur, c’est-à-dire du député. Elle traduirait ainsi la volonté sincère de tous les élus de la Nation, donc du peuple qui les a mis en mission, d’aller à l’unisson vers une cohésion sociale durable. La paix ne se décrète pas, elle se construit.

4 – Ne craignez-vous pas d’être qualifié de traitre par certains pro-Gbagbo quand vous ne trouvez « aucun inconvénient à rencontrer Monsieur Guillaume Kigbafori Soro» ?
Tout le monde sait ce que j’ai accompli pour mon pays sous la présidence de Laurent Gbagbo, en particulier entre 2001 et 2011, et tout ce que je continue de faire en marge de la vie politique. En décembre 2016, au moment de la séquence des élections législatives, de nombreux compatriotes, forts mécontents de mon appel à participer au scrutin, m’ont ironiquement indiqué qu’on ne pouvait pas faire la politique à distance en étant à 6 000 km du pays. Aujourd’hui, j’entreprends le dialogue politique avec des autorités de mon pays ou leurs représentants au nom du pardon et de la réconciliation, les mêmes trouvent encore à redire. Alors, que faut-il faire ? L’immobilisme n’a jamais réglé aucun problème. Le disque de la traitrise est usé et ces accusations infondées m’indiffèrent complètement. D’autre part, il faut changer de logiciel politique et comprendre que la Côte d’Ivoire ne peut pas continuellement être prise en otage par des nostalgiques et des idolâtres qui ont fait le choix de se marginaliser. Et je le redis sans complexe : je suis disposé à poursuivre ce dialogue avec les autres représentants du pouvoir en place sur d’autres questions d’intérêt national. Ce n’est pas mon sort personnel qui me guide mais celui des millions de sans-voix qui en ont assez que d’autres, sans légitimité aucune, parlent continuellement à leur place.

5 – Quelle garantie avez-vous eu pour confirmer votre « volonté de rentrer en Côte d’Ivoire, après six années d’absence, afin de participer pleinement et activement à la vie politique nationale en vue de l’élection présidentielle de 2020» ?
La Côte d’Ivoire est mon pays. Je n’ai pas besoin de garantie particulière pour y retourner. On ne met jamais de préalable à rentrer chez soi. C’est une décision mûrement réfléchie. J’ai l’ambition de servir mon pays pour travailler, avec toutes les bonnes volontés, à l’enracinement de la démocratie, à la cohésion sociale, à la réconciliation et à la concorde entre les Ivoiriens. Je n’ai pas d’autre choix que d’y retourner afin d’accomplir ma part.

6 – Croyez-vous à la prise d’une loi d’amnistie pour favoriser la réconciliation nationale ?
Tout est question de volonté politique. Militer en faveur d’une loi d’amnistie ce n’est pas promouvoir l’impunité mais travailler au renforcement de la recherche de la paix. Ce ne serait d’ailleurs pas une première dans notre pays. Il s’agit, selon moi, de donner des chances à la réconciliation. Par ailleurs, les familles ont besoin de se reconstruire. Beaucoup parmi ces détenus sont des soutiens de famille. Depuis plusieurs années, celles-ci sont livrées à elles-mêmes, éprouvent du mal à survivre, les enfants sont déscolarisés quand ils ne sont pas réduits à la mendicité. Les cellules familiales ont parfois explosé. La Côte d’Ivoire, notre belle Côte d’Ivoire, ne peut pas abandonner les siens. Ces soeurs et ces frères accusés de délits d’ordre politique ou connexes doivent être élargis au nom de la paix et du pardon. Cela constituerait un formidable appel d’air pour les exilés qui pourraient alors regagner le pays en toute confiance. L’ensemble de la population en tirera un grand profit car la paix est toujours porteuse d’espoirs. Nous devons lever toutes les hypothèques qui empêchent d’envisager l’avenir avec sérénité. Ensemble, nous devons ouvrir cette nouvelle ère de fraternité retrouvée entre Ivoiriens. Unis, nous pourrons emprunter, sans crainte ni regrets, le chemin qui mènera notre pays vers la paix.

7 – Qu’est-ce que le discours sur la réconciliation nationale de Soro Guillaume à l’ouverture de la session de l’Assemblée nationale, lundi 3 avril 2017, vous inspire comme commentaires ?
– J’ai lu et relu attentivement cette allocution du 3 avril dernier. C’était un discours fort, je dirais même fondateur, qui traduit certainement l’engagement du président de l’Assemblée nationale pour la paix et le pardon. J’y ai perçu des accents de sincérité. Mais, comme je l’ai longuement expliqué à son conseiller spécial, le professeur Franklin Nyamsi, cette ligne ne sera validée et crédible que si des actes concrets suivent ces paroles denses. Guillaume Soro ne doit pas hésiter à aller plus loin. La grandeur d’un homme politique c’est aussi de faire ce que son cœur lui dicte. Au nom de la paix, des défis de la nouvelle Côte d’Ivoire et des générations futures, aucun sacrifice ne serait trop grand.

8 – Comment réagissez-vous à l’acquittement de Simone Gbagbo par la Cour d’assises d’Abidjan-Plateau ?
L’accusation n’a pas pu apporter de preuves suffisantes de l’implication de l’ancienne Première dame Simone Gbagbo dans les faits qui lui étaient reprochés. Son acquittement est donc dans l’ordre normal des choses. Je trouve d’ailleurs les prétentions de la Cour pénale internationale (CPI) absolument grotesques. Simone Gbagbo ne peut pas être jugée une deuxième fois pour les mêmes faits. La justice est un pilier de l’Etat de droit et l’essence de la souveraineté nationale. Il est inacceptable de livrer des compatriotes, quels qu’ils soient, à la justice internationale. C’est pourquoi je continue de soutenir l’ex-président Laurent Gbagbo et mon jeune frère Charles Blé Goudé. Ils n’ont rien à faire à La Haye.

9 – Pourquoi n’avez-vous pas encore été reçu à La Haye par Gbagbo ?
Votre information est inexacte. A quatre reprises, je me suis rendu à la prison de Scheveningen où j’ai pu saluer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Ma dernière visite remonte à mai 2016. Outre les plaidoyers lors de mes déplacements diplomatiques dans le monde (Russie, USA, Canada, Union européenne, etc), c’était aussi ma façon de leur exprimer mon entier soutien. Il est vrai que je ne fais pas de publicité excessive autour de ces visites aux Pays-Bas. Pour moi, la CPI n’est ni un lieu de villégiature ni de pèlerinage. Je ne suis pas en tourisme car je suis habité par la gravité quand on pénètre en ces lieux. On en ressort profondément bouleversé et indigné. Indigné de voir deux militants sincères de la démocratie, deux enfants authentiques d’Afrique, deux fils de Côte d’Ivoire, déportés en terre hostile, loin de leur patrie. Il n’y aucune gloire à faire du bruitage médiatique quand on revient du cimetière des libertés. Certes, il m’est arrivé de poser deux ou trois fois devant cette prison, vous verrez d’ailleurs cela sur Facebook. Mais pour le respect dû à ces illustres détenus, dont le Congolais Jean-Pierre Bemba avec lequel j’ai eu à échanger brièvement en mai dernier, j’ai renoncé à rendre publiques mes visites. Là encore, ce sont des familles brisées, des vies cassées, déstabilisées. Nous devons travailler à consolider nos institutions afin que plus jamais aucune fille, aucun fils de notre pays, ne soit livré à cette justice coloniale et raciste.

10 – Que dites-vous de la crise au FPI ?
Cet étrange spectacle donné par le parti créé par Laurent Gbagbo me désole profondément. Depuis bientôt trois ans, le FPI semble avoir enclenché son autodestruction. Je souhaite que les acteurs concernés se réconcilient et trouvent le point d’accord en mesure de sauver l’unité de ce parti. On ne peut pas avoir été l’instigateur de la démocratie, le défenseur des plus faibles et le promoteur des progrès sociaux pour se retrouver, à l’heure de la moisson, à la marge de la vie politique. La Côte d’Ivoire a besoin d’un FPI fort et uni qui occupe la place qui lui revient en tant qu’ancien parti de gouvernement et qui peut être en capacité de gérer à nouveau les affaires publiques. Je suis d’une neutralité absolue dans ce dossier. J’ai travaillé avec les différents protagonistes. Ma proximité avec certains est connue, ce qui ne vaut pas soutien. Même si j’ai cerné les dessous des cartes, j’estime que je n’ai pas à prendre parti, pour un camp ou pour un autre, dans un conflit interne à un parti auquel je n’ai jamais appartenu.

11 – Quelles analyses faites-vous de la question de l’alternance en 2020 qui divise le Rdr et le Pdci ?
Pour moi, la question de l’alternance en 2020 ne se pose pas en ces termes. Et elle ne concerne pas seulement le RDR et le PDCI. C’est l’ensemble de la sphère politique ivoirienne qui est visé. Mieux que le mot « alternance », je parlerais plutôt de « renouvellement ». C’est bien de cela dont il s’agit. Ceux qui ont gouverné la Côte d’Ivoire depuis presque sept décennies devraient sérieusement songer à se mettre en congé de la République et laisser émerger de nouveaux visages. L’émergence n’est pas seulement qu’un concept économique. Elle est aussi politique. On ne peut pas continuellement se maintenir dans l’appareil d’Etat avec les mêmes  méthodes infantilisantes du passé et les petites combines qui brident les ambitions des plus dévoués. Finissons-en avec les petits arrangements. Place à la modernité et à l’imagination. Le temps est venu de passer le témoin à la nouvelle génération, à de nouveaux talents qui comprennent mieux les enjeux du monde d’aujourd’hui. Ce sera aussi une manière de travailler à la consolidation de la paix. Que l’on laisse à chacune et chacun le rôle qu’il ou elle entend incarner dans l’édification de la Nation unie et apaisée dont nous rêvons tous. Quoi qu’il en soit, le dernier mot reviendratoujours au peuple souverain.

Par T. Briga, cameroonvoice.com

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apparemment Franklin Nyamsi n’était pas content des articles de Tibeu Briga…

Quelques précisions suite au droit de réponse de ce soi-disant professeur agrégé des universités de France,  F. Nyamssi ou Soro ou rien ( SOR) s’imposent pour la clarté du débat. Le mieux aurait été d’opposer un silence à ce droit de réponse que s’est donné Nyamssi, si ce dernier ne m’y menaçait pas.

La réputation de savant qu’il s’était bâtie, a été écornée avec la révélation d’usurpation de titres par Madame Mvondo.  Certains esprits bien intentionnés sans doute, ont reproduit sous l’article de Nyamssi, ledit document incriminant la réalité de son savoir supposé. Cette révélation l’a mis en rage et c’est compréhensible car avec elle, il tombe de son piédestal et perd de sa splendeur et de son  aura, dans lesquels ils nimbaient ses insuffisances argumentatives. Plus personne ne se laissera duper par la litanie de ses prouesses universitaires.

A défaut de débattre, arguments contre arguments, Monsieur le professeur des universités profère des menaces. Il écrit dans son droit de réponse, le passage ci-dessous

 « Contre quoi, il faut rappeler au sieur Briga que la colère qui rend stupide est la pire des conseillères, car elle pousse à des fautes irrécupérables » Que nous savons parfaitement qui est T. Briga et où le trouver, contrairement à l’illusion d’invisibilité dont il se gargarise à peu de frais, comme il s’en rendra vite compte. » … « Dans l’espoir que cette fois au moins, le GOR Briga lira et méditera, avant d’être pris en charge pour assumer ses lâchetés. »

Je considère   ces propos comme des menaces et ai donc pris les dispositions qui s’imposent. Nous sommes dans un pays où la justice s’exerce. Qui de droit a été saisi afin de me prémunir contre la meute des loups de Soro et ses sbires dont le principal Nyamsi et voir comment une suite peut être envisagée.

Mon parcours. Me voici GOR par nécessité et obligation.
Que Nyamssi se rassure, Tibeu Briga n’est pas un nom d’emprunt ou d’adoption, mais  un nom  qui est bien implanté au coeur de la  tribu Brigadahio ( centre -ouest de mon pays, la Côte d’Ivoire) qui veut dire simplement « les frères unis dans la résistance », quoiqu’avec des individus comme lui, cette précaution ne serait pas de trop. Briga est connu et archi-connu des ivoiriens en général et même des militants du PDCI.RDA.

Quand le Président Bédié a été renversé en 1999 par Dramane Alassane, faute d’avoir réussi à lui prendre frauduleusement la place au décès du Président Houphouët, j’étais de ceux, mais nous n’étions pas plus de cinq, pour demander à manifester devant l’ambassade de Côte d’Ivoire, pour violation de la souveraineté du pays. Le manque de crédit de Monsieur Bédié en Côte d’Ivoire même, où les citoyens semblaient être libérés d’un poids, n’a pas permis à notre action d’aboutir. Ensuite, je me suis rendu avec une délégation le 1er août 2009, au Palais des Congrès Concorde Lafayette à Paris, pour soutenir et battre sa campagne pour les élections de 2010. Le texte que j’avais préparé à cet effet et  dont copie a été remise à Monsieur Porquet, n’a pu être lu publiquement car les organisateurs refusaient que je dise que le PDCI ne devrait pas conclure un accord de désistement avec le rdr dès le premier tour.

Vous voyez Nyamsi que mon parcours est sain et je le revendique. Je me suis mis au ban de ce parti quand Monsieur Bédié a préféré renoncer aux voix qu’il a obtenues, (six cent mille) dit-on, au profit de Dramane Ouattara. Par ailleurs je ne triche ni avec mon identité encore moins avec la vérité des faits. Je m’efforce pour dénoncer les injustices.

De la même façon que j’estimais que le renversement de Bédié était anticonstitutionnel, autant je me bats pour l’injustice qui frappe le Président Gbagbo. Je suis un GOR par obligation et nécessité. Quand la case familiale brûle on doit taire les querelles intestines, s’unir pour combattre le feu.

La paix une nécessité, mais pas à n’importe quel prix et ne peut  être confisquée par des ex-rebelles.

Monsieur Nyamssi a toujours exhibé ses titres à la place des arguments. Une fois que ces diplômes ont été mis en cause un tant soit peu, ajouté à cela, le contenu de l’article qui démasque les velléités électoralistes de son patron Soro qui se mue en agneau pour tromper le peuple, voici Nyamsi désemparé. Le sol vacille et se dérobe sous ses pieds. Ce qui pourrait expliquer son état d’énervement et le ton enfiévré de son droit de réponse.

Tout un chacun désire la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. Mais pas à n’importe quel prix et cela n’empêche pas  de dire que Soro qui s’est nourri du sang des ivoiriens pour son ascension n’est pas indiqué pour en être l’instigateur. Toutefois, si par impossible tel devrait en être le cas, Soro doit et devra d’abord et avant tout se repentir pour les crimes qu’il a fait commettre. Restituer le butin des braquages, les impôts que nos parents du Nord et du Centre lui ont payé  sans contrepartie. Voilà les conditions qui peuvent aider à cette réconciliation.

Le Maître de Conférences de Philosophie Politique Simplice Yodé DION ne dit pas autre chose quand il affirme que   » Pour que le pardon prenne tout son sens, il faut que la justice s’exerce, (…) qu’elle nomme le(s) coupable(s), qu’elle sanctionne les crimes…). Ne surtout pas ruser avec le pardon et la réconciliation. »

N’en déplaise à Monsieur le professeur agrégé des universités, tant que ces conditions ne seront pas remplies, les victimes ne pouvant se rendre complices de leurs bourreaux, en l’occurrence Soro Kigbafori, la paix et la réconciliation attendront le moment propice. D’ailleurs la plupart des commentaires et réactions qui ont suivi ma contribution et le droit de réponse de Nyamssi vont dans ce sens. La longueur de son plaidoyer pro domo pour Soro n’a convaincu personne.

Le peuple n’est pas dupe du cirque médiatique qui se déroule à Paris avec le retournement de quelques conseillers qui ne représentent au fond qu’eux-imêmes. C’est un non-événement. Ceux dont les voix comptent pour la quête d’une vraie réconciliation se trouvent au bord de la lagune Ebrié, tels ; A. Sangaré, Odette.  Lorougnon.. Aboubakar Koné, le doyen Bernard Dadié, Douati Alphonse, madame Bamba Massany …

Mon identité est d’origine Ivoirienne.
Je pense avoir répondu aux questions existentialistes qui empêchaient le professeur agrégé des universités de dormir. Je ne triche pas avec mon identité. Contrairement à certains, qu’il côtoie et qui ont honte de leur nom, leur origine et en dissimulent une partie. Je porte avec fierté le nom que mes parents m’ont donné quand j’ai poussé mon premier vagissement.

Je voudrais quant à moi suggérer à Nyamsi d’être en mesure, sans invectives, de construire un raisonnement ou de contredire ses interlocuteurs sans insultes, sous prétexte qu’il serait bardé de diplômes. La « diplômite » ne constitue pas un gage de sagesse, encore moins de détention de vérités.

Tibeu Briga, civox.net

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