Les probables dessous d’un déjeuner de travail à l’Elysée

Rumeurs…. Effectivement, la France a du être intriguée et surprise de découvrir que   Mohamed VI qui au lieu de rester 6 jours en Côte d’Ivoire, s’est promené dans le pays 19 jours! Évidemment le souverain chérifien est le très respecté Mohamed VI grâce aux français, il n’est qu’un pion de la françafrique, mais un pion qui a quelques velléités indépendantistes, il aime prendre des initiatives. D’ailleurs de compte rendu fait il y a quelques semaines à l’assemblée nationale révélait que le Maroc avait largement dépassé la France dans ce qui est de son implantation en Côte d’Ivoire.
Il faut lire cette réflexion d’un internaute qui a rendu une oreille indiscrète dans ce déjeuner de travail entre le président français sortant François Hollande et le préfet d’Abidjan.

Les dessous de la visite précipitée de M. Dramane à Paris.
Contrairement à ce qui se raconte ça et là, le menu de la rencontre entre ces deux monstres politiques était  »d’ordre Économique ».
Face à la montée en puissance du résolu marocain (dont s’est entouré Dramane) dans le marché ivoirien, et de peur de perdre un État important sur le plan géostratégique et géopolitique, Hollande a rappelé Dramane à l’ordre et au respect de la convention officieuse signée entre son pays et lui (en tant que père de la rébellion à l’époque).
Après ces devoirs de mémoire, le président français s’est en effet indigné face à la relégation des intérêts Français au détriment du Maroc et de la Turquie.

Par ailleurs le facteur déterminant de cette rencontre précipitée est que dramane devrait attribuer dans les mois à venir le marché de l’exploitation pétrolière de Jacqueville et celui qui fait cas de litige présentement entre le Ghana et la Côte d’Ivoire (dont la justice tranchera en septembre 2017) au Maroc. Cela n’a pas été du goût de Paris qui n’a pas digéré ce qu’elle peut appeler  » une violation des accords » signés depuis 2002 avec la rébellion jusqu’à 2011 avec le rôle joué par elle dans la crise post électorale ivoirienne.

Le roi Mohamed VI est allé voir à cet égard le Président du Ghana en vue de négocier également le marché de leur palier pétrolier et demander le retrait de la plainte émise par l’ex président Mahama en vue d’accélérer le processus d’exploitation. Le président français s’est illustré ainsi par des menaces à l’égard de Dramane en affirmant qu’ils ont la capacité (lui et l’UE) d’influer dans le procès Gbagbo en vue d’une libération certaine de ses adversaires redoutables et remettre en cause les rapports fait par Nicolas Sarkozy sur la situation en Côte d’Ivoire durant la crise qui a fait plus de 10 milles morts en réalité, qu’il possédait de multiples preuves de la responsabilité de Dramane et de ses rebelles s’il continuait dans ses agissements démesuré…
La réponse de Dramane n’a pas tardé. Ce dernier a rappelé à Hollande son refus d’abord de former les soldats de l’ex rébellion (avec pour prétexte qu’ils sont un État de droit et qu’il ne pouvait pas former des ex rebelles pour leur honneur) ensuite de lui octroyer la somme de 300 milliards en 2014 et enfin par celle de 500 milliards des comptes d’opérations qu’il lui avait demandé pour gérer la mutinerie qui a secoué son pays.

Il a ajouté que le roi Mohamed VI a accepté de former son armée depuis 2014 et lui a octroyé le prêt pour payer ses mutins en échange de plusieurs marchés dans les entreprises Ivoiriennes et les secteurs d’activités économiques clés du pays. De plus, le Maroc a proposé d’établir plus tard une base militaire en côte d’Ivoire, pour le moment, le gouvernement ivoirien n’a pas pas encore statué sur cette proposition.
Dramane a ensuite rassuré Hollande nonobstant son quinquennat sombre, lui et ses pères Africains feront tout pour le sortir la tête haute avant le 23 avril en contribuant à diminuer le taux du chômage en France comme ça été le cas depuis le début de l’année 2017.
Pour l’heure plus rien appartient à la cote d’Ivoire, selon ma source et les ivoiriens seront obligé de descendre dans la rue pour faire partir ce pouvoir car de cela dépend leur survie…
Les deuc monstres politiques se sont partiellement mis d’accord sur certains points mais il existe une amplification des incertitudes dans les rapports entre ces deux États!!!
De Source diplomatique très fiable.
Dans les heures à venir, la visite de M. Kofi Anan et des révélations sur l’opération française en Afrique…
La suite au prochain numéro
Michael Gbagbo


 Gregory Protche a mis en ligne cet extrait de Médiapart où la journaliste Fanny Pigeaud rappelle l’initiative discrète de quatre chefs d’états, liées à l’internationale Socialiste en faveur de la libération du Président Gbagbo.

Sous la plume de Fanny Pigeaud, ce jour, sur Mediapart. Extrait :

« Par ailleurs, quatre chefs d’État africains, Roch Kaboré (Burkina Faso), Alpha Condé (Guinée), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), tous membres de l’Internationale socialiste dont a fait partie Gbagbo, ont discrètement entamé, il y a déjà plusieurs semaines, une démarche collective : ils ont demandé au président français François Hollande d’agir en faveur de la libération de leur ancien camarade socialiste. Ils ont notamment évoqué le sujet avec leur homologue français lors du dernier sommet France-Afrique, organisé au Mali en janvier dernier. Ces chefs d’État « ont certainement été émus par la lenteur de la procédure contre Gbagbo [la seule audition des témoins de l’accusation se finira au plus tôt mi-2019, d’après les calculs de Tarfusser] et par l’impression d’une justice unilatérale, d’une justice des vainqueurs », décrypte un fin connaisseur des relations France-Afrique. Hollande n’est, évidemment, pas approché par hasard : les autorités françaises sous Nicolas Sarkozy ont été fortement impliquées dans l’action de la CPI contre Gbagbo. En outre, les actuels conseils de l’État ivoirien et de Ouattara, Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Benoît, sont des proches de Hollande. L’an passé, un ami de Gbagbo expliquait à Mediapart que l’ex-président ivoirien était lui-même convaincu « que puisque c’est par la politique qu’il est arrivé à La Haye, c’est par la politique qu’il en sortira ». »
Le Gri-Gri International – Quotidien indépendant

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