Le témoin de la semaine, Général Georges Guiai Bi Poin

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ANALYSE: Le Procureur de la CPI avait 2 objectifs, ce jour:

1 – démolir le témoignage précédent du Gl Kassaraté en opposant ce dernier au Témoin GUIAI Bi Poin.
2 – montrer qu’il y avait un commandement parallèle des FDS au sein duquel le Commandant du CECOS GUIAI Bi jouait un rôle précis.

Mais le Procureur a récolté le contraire de ses espérances:
1-Le Général GUIAI Bi a montré qu’il avait de bonnes relations avec le Général Kassaraté et qu’il était à la disposition du Général KASSARATE dans le cadre des activités de l’Ecole de la Gendarmerie.
2-Le Général GUIAI BI a répondu clairement que les activités du CECOS étaient rapportées au CEMA et au Ministre; et que les séances de travail sur la défense et la sécurité de la nation réunissaient les Gnx hauts gradés de toutes les Forces de Défense et de Sécurité. IL N’Y AVAIT DONC PAS DE COMMANDEMENT PARALLÈLE DES FDS.
Doh Bi Alain

A travers ses réponses, le GL GUIAI Bi Poin révèle deux grandes vérités:
1-Les séances de travail sur la Défense et la Sécurité de la Nation réunissaient le CEMA et les Généraux Hauts gradés de toutes les Forces de Défense et de Sécurité. IL N’Y AVAIT DONC PAS DE COMMANDEMENT PARALLÈLE DES FDS, comme le procureur voulait faire croire.
2-Le CECOS était une unité régulière de sécurisation du district d’Abidjan qui avait à sa disposition des Policiers, des Gendarmes et des Militaires bien formés aux règles et aux métiers des armes. LE CECOS N’ÉTAIT DONC PAS UNE UNITÉ DE MILICIENS, comme le procureur voulait faire croire.

Les deux thèses du procureur démolies, en ce jour.

Le Procureur de la CPI a fait croire que le CECOS disposait d’une terrible « puissance de feu ».
Mais lors de son témoignage, le Gl GUIAI Bi, Commandant du CECOS, a révélé que cette unité n’avait que deux 12″7 qui tombaient fréquemment en panne. Pis, les unités auprès desquelles le CECOS se ravitaillait ne disposaient que des stocks d’armes vieillissantes de 2002-2003, du fait de l’embargo sur les armes en vigueur en Côte d’Ivoire.
Le dossier est désespérément vide. Gl GUIAI Bi Poin:
« Les 2 armes 12″7 tombaient fréquemment en panne. Et lorsqu’elles sortent de l’atelier de réparation, j’adresse un courrier au Commandant Supérieur de la Gendarmerie pour l’informer des essais après-réparation sur les champs de tir. C’est ce document que vous avez devant vous, Madame »

Par ce document, l’adjointe au procureur pensait détenir la preuve d’utilisation des armes lourdes par la gendarmerie sur les populations.
Le dossier est vide!
Doh Bi Alain

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quelques renseignements sur le général Georges Guiai Bi Poin

On s’inquiète de ce que le général Guiai Bi Poin évoque le nom de Seka Seka, aide de camp de la première dame, ce qui pourrait justifier « Un plan commun » ou la naissance d’une armée parallèle. Il est précisé que le commandant Seka, aide de camp de la première dame n’a fait uniquement mention que du commando invisible et pas autre chose. Et sur le fait le général Kassarate a semble t-il été clair pour clore le débat sentant la subtilité de la question du procureur. Je vous remets le transcript de ses propos à la CPI au sujet de la première dame.

Kassarate :<< C’est une sœur à moi. Je connais son papa qui était gendarme quand j’étais un élément de troupe. J’ai eu souvent des échanges avec elle. Elle venait me voir pour me parler de la situation d’Abobo quand le commando invisible a pris en otage les populations de cette commune.
Elle venait pour s’inquiéter de la situation et voir comment on allait sécuriser la population qui était massacrée.
Elle le faisait en tant que Député et non en tant que chef militaire. Elle était Députée d’Abobo. Et ce sont ses électeurs qui étaient attaqués par le commando invisible qui sévissait à Abobo. Anonkoua Kouté a été attaqué par le commando invisible.>>
Fier Ivoirien II

 

GUAI BI Poin face au peuple (Ière Partie)

Mes observations techniques à l’entame : Il est patent que l’Accusation a méticuleusement planifié de distraire le temps. Ainsi, les mêmes « préliminaires » ont occupé toute la matinée du lundi 27 mars 2017. Par « préliminaires », il faut en entendre le superfétatoire interrogatoire portant renseignements sur la structuration des unités de Cecos, son armement, la chaîne de commandement…

Or, quelle que soit l’endurance d’un homme, il a hâte d’en arriver à l’orgasme. L’orgasme, comme le géniteur de « GNAHORE », l’invitait instamment à ne pas s’embarrasser de fioritures, dans d’inutiles « préliminaires », inconnus de ses aïeux, c’est d’en arriver aux éléments constitutifs des crimes poursuivis…..

« Attaquer », ici, consiste à interroger GUAI Bi Poin, lequel a d’ores etvdéjà précisé sa double hiérarchie militaro-civil, savoir quil était sous l’autorité concomitante du Cema, d’une part, et du ministre de la défense, d’autre part, sur les sujets suivants :

Premièrement : S’il reconnaît que ses hommes sont les auteurs des massacres retenus dans le cadre des charges de génocide, crimes contre l’humanité ?

Deuxièmement : Si oui, ces crimes ont-ils été commis en exécutions des instructions ou de directives hiérarchiques ?

Pour poser ces deux questions fondamentales, nul n’est besoin de prendre des jours et des jours.

Plus grave, cette jeune substitut de Bensouda remonte à la mise en place du Cecos en 2000, alors que cette Accusation prétend ne s’intéresser qu’à la crise post-électorale de 2010-2011.

Le général GUAI BI Poin, à la suite de KASSARATE, a confirmé, le manque criant d’armement, en conséquence de l’embargo que subissait la Côte d’Ivoire depuis 2005.
Toute chose qui contrarie les allégations relatives au fameux plan portant extermination des Djoula, partisans de Dramane OUATTRA, mis à la charge des accusés.

Après la pause, une vraie question sur le plat de résistance relative à la participation du Commandant Seka Seka à une réunion des officiers supérieurs
L’Accusation lui demande le nom du Commandant Seka à l’état-civil et ses fonctions ?

Guai Bi Poin : Il s’appelle SEKA Seka Anselme, capitaine de gendarmerie. Il était l’Aide de camp de la Première dame Simone GBAGBO.

L’Accusation : Qu’avait-il dit à cette réunion des chefs de Commandements, présidée par le Cema Mangou ?

Guai Bi Poin : Mes souvenirs sont lointains. Mais, pour l’essentiel, le Commandant Seka s’était amené à cette réunion, à laquelle il n’était pas convié pour, selon lui, faire des proposions sur la modification de notre mode opératoire.

L’Accusation : Que vous avait-il dit ?

GUAI Bi Poin : Oh, sa vision par rapport aux opérations.

Le juge-PrésidentCuno Jacob Tarfusser : Mais qu’avait-il proposé plus exactement lors de cette réunion ?

GUAI Bi Poin : Rien de particulier en dehors des exhortations à intensifier nos actions défensives du côté d’Abobo où sévissait le Commando invisible. Il est important d’indiquer que nous faisions face à un Commando invisible, nous imposant une guerre asymétrique, guerre dans laquelle nous perdions plusieurs de nos hommes chaque jour.

L’auditoire composé d’officiers supérieurs en avait pris acte, et l’avait laissé partir. Rien d’autre.

Après ce rétablissement de la vérité, l’audience de ce jour lundi 27 mars a été levée. Rendez-vous à demain mardi 28 mars à 8h 30mn.

Nous y serons. C’est l’histoire de la Côte d’Ivoire, notre pays qui s’écrit comme elle ne l’a jamais été.

Tchedjougou. OUATTARA Toujours
Roger Dakouri Ledj

Pour revivre l’intégralité du premier jour de passage du témoin P10, Guiai Bi Poin ce lundi 27 mars 2017
Video1 https://m.youtube.com/watch?v=OcUSFAxBizw
Video2 https://m.youtube.com/watch?v=Orrn8ktgb0M
Video3 https://m.youtube.com/watch?v=9kL1fE7aWhg
Video4 https://m.youtube.com/watch?v=bbk-xME4sBQ
Video5 https://m.youtube.com/watch?v=kgTiMtMI25k
Video6 https://m.youtube.com/watch?v=fGUIu3V__oQ

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