Laurent Gbagbo, otage de la CPI, via la Belgique, son hébergeur

7 OCTOBRE 2019, RAPPEL :MAÎTRE ALTIT DEMANDE LA LIBERTÉ TOTALE DU PT GBAGBO, ACQUITTÉ LE 15 JANVIER 2019.. 🙄
🔴 CPI/Affaire le procureur contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé : le cri de cœur de la défense de Laurent Gbagbo !
« Il ne peut se déplacer où il veut, il ne peut tenir publiquement les propos qu’il veut, il ne peut participer aux réunions publiques auxquelles il voudrait participer, bref, il ne peut être lui-même » soutient Me ALTIT, ce lundi 07 octobre 2019, dans une requête introduite auprès de la Chambre d’appel. A travers cette requête, le conseil de Laurent Gbagbo requiert la reconsidération de l’arrêt rendu le 1er février en ordonnant la mise en liberté immédiate et sans condition de M. Laurent Gbagbo au motif que cette décision est mal fondée juridiquement et porte atteinte au droit à la liberté de son client.

Source : ICC-02/11-01/15 du 07 octobre 2019
Michel Galy

Les lignes ici publiées n’ont pas été inventées. Ce sont de lignes qui existent bien dans le document de Maître Altit. Un document qui date du 7 Octobre 2019 intitulé « Version publique expurgée de la « Requête de la Défense afin d’obtenir que la Chambre d’appel restitue à Laurent Gbagbo, acquitté de toutes les charges portées contre lui, l’intégralité de ses droits humains fondamentaux. ». « . Un document dans lequel Maître Altit dit au point :

64. Les droits humains fondamentaux de Laurent Gbagbo, intrinsèquement liés à la personne de l’intéressé, qui font l’objet d’une limitation du fait de l’arrêt de la Chambre d’appel du 1er février 2019 sont les suivants : le droit de choisir le pays où vivre, le droit d’aller et venir librement, le droit de s’exprimer librement, le droit à une vie familiale normale et le droit au respect de sa vie privée. Les droits civils et politiques qui font l’objet d’une limitation du fait de l’arrêt de la Chambre d’appel sont les suivants : le droit de :
s’exprimer en tant que militant ou responsable politique, le droit de participer publiquement à la détermination du programme d’un parti politique, le droit de participer à des meetings politiques, le droit de participer à des émissions radio, télévisées, dans lesquelles il serait fait mention de sa carrière politique ou de sa vision politique, le droit de pouvoir répondre aux questions de journalistes ou d’historiens concernant sa carrière ou sa vision politique, le droit de donner sa vision de la réconciliation. Ces droits civils et politiques dont Laurent Gbagbo est privé sont constitutifs de ce qu’est la citoyenneté. Autrement dit, la Chambre d’appel a fait de Laurent Gbagbo, acquitté, un non-citoyen.

NB : C’est ce point 64 que le Doyen Alexis Bayoro Gnagno a décliné en plusieurs tirets afin de faire comprendre (a sa manière) les restrictions auxquelles est soumis le Président GBAGBO.