La France et ses guerres non déclarées…

Pourquoi sommes-nous porté à écrire des textes qui parlent de guerre et de génocide ? Parce que la France s’est certes spécialisée dans les guerres et génocides, mais des génocides et des guerres non déclarés. Les trois présidents français qui se sont succédé avant qu’Emmanuel Macron ne vienne au pouvoir, ont déclenché des guerres en Afrique. Si Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy se sont illustrés en Côte d’Ivoire et pour le second en Lybie aussi, François Hollande s’est chargé de la guerre du Mali. Mais la particularité est que dans ces guerres menées par elle, la France n’a jamais eu à faire de déclaration de guerre formelle contre les pays concernés. Seules celles mené par Sarkozy ont fait plus de bruit parce que lui était un peu américanisé. Semble-t-il qu’il était un homme de la CIA américaine. D’ailleurs lors de l’élection qui l’a sacré président, les français vivant aux Etats Unis ont été ceux de la diaspora à l’avoir le plus voté. La France agit toujours dans la dissimulation et la sournoiserie.

Lorsque nous observons avec un peu de recul, nous constatons qu’avec une bonne dose de tranquillité, la France est en train de préparer une guerre en côte d’Ivoire. Et avec tous les groupes armés qu’elle a pris sois de bien armer, le risque de génocide, d’extermination systématique de population est très élevé.

Il faut noter que pour mettre à exécution les génocides, les français procèdent par étapes. Ils envoient des mercenaires, après qu’ils aient créé les oppositions, armé ceux qu’ils veulent et fait circulé des rumeurs pour piéger ceux qu’ils ont décidé de cibler.

  1. L’opposition des peuples ou encore la création des belligérants.

Dans cette étape, les Français travaillent à créer des oppositions entre les peuples. Le ministre Koné Tatinan Justin l’expose avec éloquence : « L’ethnocentrisme ou toutes les formes de sectarisme sont les instruments que le système dominant utilise pour diviser les plus faibles afin de mieux les exploiter. C’est ainsi partout en Afrique. Là où les intérêts économiques et financiers des dominateurs du monde s’entrechoquent, le sectarisme devient la source nourricière d’un humanisme malhonnête qui sert, tout juste pour un moment, de moyen de légitimation de leurs incursions impitoyablement meurtrières dans nos pauvres pays. S’accrocher aux chimères du sectarisme, de quelque forme que ce soit, c’est être auxiliaire de toutes les formes d’entreprises criminelles qui s’opèrent en Afrique. »[i]

Ce fut le cas des Hutus et des Tutsis pour le génocide du Rwanda. Ils développent des concepts selon lesquels le pouvoir doit appartenir exclusivement aux baoulés, ce qui a conduit au génocide des Sanwis entre 1959 -1966, lequel fit environ 2500 morts et à celui des Guébiés en 1970, qui fit plus de 4000 morts, tenez-vous bien en deux semaines.[ii] Dès les années 1990 pour soulever les gens du nord contre les autres peuples ce fut d’abord la charte du nord, ensuite Alassane Ouattara disait ‘’on ne veut pas que je sois président parce que je suis du nord et que je suis musulman’’. Cela a abouti au coup d’état de décembre 1999, à la tentative de coup d’état en 2002, suivi d’une rébellion (15.000 morts) et de la guerre de 2011 (20.000 morts). On se souvient encore en novembre 2010, après l’annonce des résultats truqués par Youssouf Bakayoko sur le bureau d’Alassane Ouattara à son QG de campagne, à l’hôtel du golf, de la façon Gauthier Rybinski, journaliste politique de France 24 divisa la Côte d’ Ivoire en deux d’un trait rouge essayant d’expliquer une soi-disant opposition entre le sud qui serait à majorité chrétien et le nord musulman. Aujourd’hui en 2017, soit presque 7 ans après la chute du président Laurent Gbagbo, ils réussissent toujours à maintenir une catégorie de la population dans le collimateur des génocidaires en les qualifiant de pro-Gbagbo.

Quand ils ont fini de diviser, et créer les belligérances, il faut des armes sinon il n’y aura pas de guerre.

  1. L’armement du camp choisi.

Au Rwanda en 1994, par toutes sortes de sondage et d’exposé, quand ils ont fini d’opposer les Hutus aux Tutsis, les français sous le couvert d’une opération humanitaire, ont armé et protégé les génocidaires. Aujourd’hui la France prétend que lorsqu’elle eut connaissance des massacres, elle a cessé de fournir les armes aux forces rwandaises. Il n’en est rien. Le génocide a commencé en avril et dura trois mois, la France fournissait déjà des quantités importantes d’armes et munitions aux Hutus. Un mois avant la fin du génocide, face aux tueries systématiques, un embargo est décrété sur les armes en direction du Rwanda. Mais les 2500 soldats français de l’opération ‘’Turquoise’’ autorisé par l’ONU afin de mettre fin au génocide, arrivé au Rwanda à un mois de la fin du génocide, ont reçu l’ordre d’armer à nouveau les génocidaires.[iii] Et les banques françaises furent mises à contribution.[iv]

Dans le cas de la Cote d’ivoire malgré l’embargo sur les armes décrété au début de la rébellion en 2002, les rebelles travaillant pour Guillaume Soro et Alassane Ouattara ont toujours été approvisionné en armement par la France via Blaise Compaoré. A l’approche de la crise poste électorale, quoique l’embargo courrait toujours, Soro Guillaume reçu 300 tonnes d’armes et de munitions via le cheval de Troie français qu’est le Burkina Faso. – Lors de la mutinerie du mois de Mai par exemple, l’on a pu voir les rebelles mutins ouvrir l’un de leur dépôt d’arme et se partager des lances roquettes comme on partagerait des petits pains, d’autres tenaient même des lances roquettes anti chars. – Et ils ont protégé les rebelles en bombardant systématiquement les positions des forces de défense et de sécurité. C’est dans ce temps que se commit le génocide des Wè. Et après avoir pris le pouvoir, malgré qu’ils aient continué les emprisonnements arbitraires, les tortures et les tueries systématiques, les Frci de Ouattara continuent d’être armés par la France. Aujourd’hui en 2017, la France est en train de positionner de l’armement très sophistiqué, MIG 24, Hélicoptère spécialisé dans le combat naval, Navire de guerre.

L’armement du camp choisi étant avancé, en entrant dans la phase d’exécution, il faut agir sur la population cible par des rumeurs.

  1. Les rumeurs pour entrainer un affaiblissement des villes et des villages.

Voici ce qui était déjà rapporté en 2011 : « La stratégie mise en place par les ennemis de la Côte d`Ivoire est la même que celle utilisée au Rwanda lors du génocide en 1994.

Cette stratégie est toute simple. Elle fait croire aux habitants que la capitale du pays sera bombardée de bout en bout. On invite alors les populations à quitter la ville. Cette intoxication est si forte que femmes, enfants et personnes âgées quittent la ville pour se cacher dans les campements et les villages. Le reste est un jeu d’enfant. Les assaillants s’attaquent aux populations sans défense pour les faire passer de vie à trépas. C’est cette stratégie qui a été utilisée au Rwanda en 1994 et aussi mise en place par les ennemis de la Côte d’Ivoire en 2011. Au Rwanda, les populations sans défense se cachaient dans les hautes herbes et les endroits précaires. Elles étaient en ces lieux des proies faciles pour les assaillants. Les meurtriers, Hutus guidés et encadrés par les Européens, s`adonnaient à cœur joie à l`extermination des Tutsis. Ces derniers ont été tués par milliers.

C`est ce même coup l’Onuci et Licorne mirent à exécution en poussant par l’intox les Ivoiriens à partir par groupes au village et dans les lieux non sécurisés. La ville se vide donc. Elle est rendue vulnérable aux attaques rebelles. Cette technique a bien fonctionné à l’Ouest. Si des immeubles entiers sont occupés comme en 2011 par pas plus de trois familles. Imaginez cet immeuble attaqué par des rebelles. Aucune issue de sortie. Le pays est donc fragilisé en ville et au village. Les individus sans défense sont ainsi livrés aux assaillants de Ouattara.[v]

S’il se trouve que la population n’est pas très dévouée pour mettre à mort systématiquement, ils convoient des mercenaires spécialisés dans les tueries.

  1. L’envoie de mercenaires spécialisés dans les tueries.

En 2011 voilà ce que fit la France. Pour réussir leur coup, les rebelles et leurs alliés firent venir à Abidjan le général togolais Gnakoudé Bérena. Cet homme était au Rwanda au service de la France et de l’Onu quand le génocide eut lieu. La France le fit venir pour qu’il mette son expérience au service des rebelles ivoiriens. Le Togolais était si fier de sa mission qu’il arriva dare-dare sur les rives de la lagune Ebrié. Il n’était pas seul.

La France fit aussi venir à Abidjan plusieurs unités des forces spéciales membres des commandos des missions et autres expéditions à Abidjan.

C’étaient trois sections du centre des opérations spéciales, le Cos. « C`est une force de massacre, ses éléments ne font pas de renseignement, ils tuent », avaient prévenu les informateurs.

‘’Ces tueurs qui étaient ainsi en mission génocidaire en 2011 en Côte d’Ivoire étaient noirs; pour la plupart parlant parfaitement les ethnies ivoiriennes et c’étaient fondus au sein des populations. Ils se font passer pour des pêcheurs, marins ou maçons et vivent ou marchent en double. Dans la phase finale de l`exécution de la déstabilisation, ces éléments seront appuyés par plusieurs autres unités des forces spéciales françaises qui sont trempées dans la chute de plusieurs régimes africains que Paris ne voyait pas d’un bon œil… » avaient précisé les sources.[vi]

Le chien ne change pas sa manière de s’assoir. Avant que ne viennent en cette année 2017 les militaires Burkinabé dont 1000 sont à Bouaké, 500 au camp d’Akouédo, 500 au camp commando de Koumassi et environ 100 affecté à la garde rapproché de Alassane Ouattara, il était déjà fait était de tueurs impitoyables venu des pays sahéliens, mercenaires spécialistes dans les combat urbains dans la ville d’Abidjan et les villes de l’intérieur. Il ne faut pas aussi omettre les combattants connu sous l’acronyme de ‘’microbes’’ qui opèrent en pleine jour à Abidjan et qui il y a quelque jours ont égorgé un policier à Yopougon Wassakara.

Comme le disait l’autre, les Français doivent se rappeler ce que disait le général Poncet : « Celui qui n’a jamais vu Dieu, qu’il se rende en Côte d`Ivoire… ».

Il faut savoir que de tels procédés et projets génocidaires ne peuvent être ourdis sans que les pouvoirs publics français au plus haut niveau ne soient au parfum et instigateurs de tout.

VENYAMIN

[i] Combattre le sensationnel au profit du nécessaire : http://resistancisrael.com/combattre-le-sensationnel-au-profit-du-necessaire/

[ii] Décès du dernier ministre d’Houphouet Boigny

http://resistancisrael.com/deces-du-dernier-ministre-dhouphouet-boigny/

[iii] La « Revue XXI » dévoile le témoignage d’un haut fonctionnaire qui a eu accès aux archives classées secret défense de l’Élysée sur le génocide au Rwanda.

http://www.europe1.fr/international/genocide-au-rwanda-la-france-aurait-ordonne-le-rearmement-des-genocidaires-hutus-3373814

[iv] Rwanda. La BNP Paribas complice de génocide ?

http://www.courrierinternational.com/article/rwanda-la-bnp-paribas-complice-de-genocide

[v] Licorne et l’Onuci préparent un Rwanda bis

http://re.ivoire-blog.com/archive/2011/03/29/licorne-et-l-onuci-preparent-un-rwanda-bis.html

[vi] Idem