La CPI s’ennuie et cherche à s’investir en Libye…
Et Fatou (Ben)souda !
« Mon Bureau est au courant des informations diffusées dernièrement dans les médias au sujet de la prétendue libération, le 9 juin 2017, de M. Saïf Al-Islam Qadhafi (« M. Qadhafi »), qui était détenu par la brigade Abu-Bakr al-Siddiq de Zintan (Libye). M. al-‘Ajami al-‘Atiri est le commandant de cette brigade.
Nous vérifions à l’heure actuelle ces informations et prenons les mesures qui s’imposent pour déterminer où se trouve M. Qadhafi. J’invite par conséquent les autorités libyennes, le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a déféré la situation en Libye à mon Bureau, tous les États parties au Statut de Rome et tous les autres États et entités concernés à transmettre à mon Bureau tout renseignement pertinent dont ils disposeraient.
Le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour ») à l’encontre de M. Qadhafi le 27 juin 2011 pour les crimes contre l’humanité de meurtre et persécution, qui auraient été commis en Libye en 2011, est toujours en vigueur et la Libye est tenue de procéder immédiatement à l’arrestation de M. Qadhafi et de le remettre à la CPI, indépendamment de toute prétendue loi d’amnistie en Libye. Aider un fugitif à se soustraire à la justice ne saurait être toléré, et M. Qadhafi doit être remis à la Cour.
J’invite la Libye et tous les autres États qui seraient en mesure de la faire à procéder immédiatement à l’arrestation de M. Qadhafi et à le remettre à la CPI… »
Communiqué Procureur de la CPI
Frank Toti