Affi n’a pas le vent en poupe

BONJOUR A TOUS

Nous allons revenir ce matin sur les propos de Pascal Affi Nguessan qui a essayé de présenter le président Gbagbo comme un handicap. Un véritable témoignage à charge alors que celui-ci est en déportation. Et nous allons revenir sur ce que ce même Affi racontait lui-même car il ne faut pas que l’ingratitude s’impose en Côte d’Ivoire comme un sport national.

UNE INCOMPRÉHENSIBLE INGRATITUDE

Pascal Affi Nguessan se raconte :

« Je voudrais partager avec vous ce témoignage que j’ai fait le mercredi 21 août 2013, lors de mes échanges avec les camarades des régions du N’Zi Comoé, du Moyen-Comoé et du Sud-Comoé qui sont venus m’apporter leur soutien et réconfort après ma libération :

« j’ai connu Laurent Gbagbo en 1988 quand il est revenu d’exil, mais j’étais déjà dans les structures clandestines du Fpi depuis 1986 précisément, avec mon ami Lia Bi Douayoua. Et nous avions un comité à l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications. Très rapidement Gbagbo m’a fait confiance ; ce n’est pas parce que j’étais de sa région ou enseignant à l’université. J’étais fonctionnaire, Ingénieur des Postes et télécommunications.

Le siège du Fpi à Koumassi, c’est mon ami Diallo Mamadou et moi-même qui l’avons trouvé et équipé. La première facture d’électricité porte le nom de Diallo Mamadou, parce que c’est lui qui est parti faire l’abonnement à l’Agence sur le boulevard de Marseille. J’étais donc déjà en plein dans le Fpi grâce à Gbagbo.

Juste après la proclamation du multipartisme, je suis devenu son directeur de cabinet. Le Congrès de 1994, il m’a fait l’honneur de me donner la présidence de ce congrès qui été déterminant. En 1995, il m’a dit «Affi, tu seras mon directeur de campagne ».

Évidemment, vous connaissez l’histoire et nous avons été contraints à boycotter l’élection présidentielle. Mais je suis resté son directeur de cabinet jusqu’en 2000, où il m’a reconduit comme directeur de campagne.

Et quand il a gagné les élections, c’est sur moi que Gbagbo et Sangaré ont porté leur choix pour diriger le premier gouvernement de la Refondation. Et en juillet 2001, le même Gbagbo a dit : «Affi c’est toi qui va prendre la direction du parti». Pourtant, je n’étais pas forcément le meilleur, le plus ancien ni le plus intelligent parmi tous les cadres du Fpi. Donc un tel homme qui est votre bonne étoile (…) vous ne pourrez et vous ne pouvez jamais l’abandonner.  » ( Source mur Facebook de pascal Affi Nguessan. Publié le 19 octobre 2013 )

Voila donc ce que dit l’homme :  » Donc un tel homme qui est votre bonne étoile, vous ne pourrez et vous ne pouvez jamais l’abandonner « , et pourtant, ce que nous savons, c’est qu’un handicap, on cherche à s’en débarrasser. C’est clair et ce n’est qu’à défaut qu’on se contente de réduire les désagréments qu’il nous cause.

ALORS, NOUS DISONS AU KADAHDOUHOU NATIONAL PASCAL AFFI NGUESSAN, RENDEZ LE FPI A SES MILITANTS !
Alexis Gnagno

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UN MOT À UTILISER SANS MODÉRATION :
UN KADAHDOUHOU POLITIQUE VEUT DIRE UN JOUET POLITIQUE