A paraître : « Des peines et des joies de l’engagement politique »

Présentation de l’auteur, Millé-Claude Mrandjo

Millé Claude Mrandjo, né à Bingerville (Côte d’Ivoire), est administrateur des systèmes informatiques. Fervent combattant des droits et libertés, il a contribué a l’installation de la FESCI dans les grandes écoles et de la Section FPI Cocody-angré Djibi. Il a été président du Centre pour la Réduction stratégique de la Pauvreté d’Afrique Unie(CRESPAU). Actuellement exilé au Cameroun, il est le représentant de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en exil, section Afrique Centrale, et président de l’association « Action Internationale des Exilés de Côte d’Ivoire » (AIDE-Côte d’Ivoire), plate-forme de défense des droits des réfugiés ivoiriens. De plus, il est le vice-président du Réseau des communicateurs panafricains (REZOPANACOM) chargé des relations avec les médias internationaux.

Son livre « Des peines et des joies de l’engagement politique » sortira de presse début Juin 2017. Il peut déjà être réservé en précommande à l’Edition Mary Bro Foundation en Angleterre.
(Editions Mary Bro Foundation)
Marybrofoundation@gmail.com
Tel. 0044 74 66 94 83 83
Fondateur-Directeur : Léandre Sahiri

 

Quelques extraits de la préface du professeur Owona Nguini Mathias Eric

Plus de six ans après, la déconvenue historique de la Cote d’Ivoire, dénommée « crise ivoirienne » n’a pas cessé de cristalliser les indignations.

Et, au premier rang des indignés de cette tragédie néocoloniale, l’auteur de ce livre-témoignage : Millé Claude Mrandjo. Celui-ci restitue ici les faits qui, à certaines fins utiles, ont été outrageusement tronqués, travestis par le discours hégémonique de l’impérialisme occidental. D’une plume incisive, l’auteur met en exergue son expérience associative dans les rangs de la FESCI et son militantisme au sein du FPI, évoque son exil, ses joies et ses peines, sa raison d’être et de vivre dans ce combat pour la dignité, la souveraineté, les droits et les libertés… qu’il a épousés ; combat incarné par son mentor Laurent Gbagbo.

Avec cet ouvrage intitulé « Des peines et des joies de l’engagement politique », Millé-Claude Mrandjo nous livre ici un témoignage politico-historique de premier choix. (…) L’auteur ne contente pas seulement de raconter le récit de son seul et propre cheminement, mais il informe sur la trajectoire historico-politique de la Côte d’Ivoire entre les années 1990 et 2010 et use de sa connaissance acquise depuis son installation au Cameroun, de l’expérience de l’UPC [1] à partir de la décolonisation lancée à la fin des années 1950.

Millé-Claude Mrandjo propose un document politique et historique de valeur, eu égard à une écriture à caractère autobiographique astucieusement romancée des péripéties qu’il a dû affronter en tant que militant associé à la galaxie patriotique, au mouvement estudiantin de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et aux réseaux du Front Populaire Ivoirien(FPI),des « filières » sociopolitiques dont la plupart sont liées à la figure emblématique de Laurent Gbagbo. (…)

Son livre permet de savoir, d’une part, comment s’est construit l’engagement politique et idéologique de ce jeune ivoirien moulé à l’école des cercles des patriotes dans l’esprit du nationalisme panafricain ; et d’autre part, comment il a pu devenir un vaillant et passionné combattant politique et citoyen engagé contre l’oppression endo-coloniale et l’arbitraire néocolonial, deux réalités associées à l’alliance entre le système PDCI [2], fondé par le Président Félix Houphouët Boigny et contre l’emprise néo-impériale de la France et de la Françafrique.

Le récit de Millé-Claude Mrandjo décrit avec moult détails et péripéties, de nombreux moments périlleux et dangereux qui ont constitué la chaîne de la crise ivoirienne des années 1990 à 2010, ainsi que les péripéties cahoteuses et tumultueuses de la dynamique politique et historique saisie par les démons du fonctionnalisme, de l’insécurité, de la violence et de la guerre. Ce faisant, Millé-Claude Mrandjo a également mis en perspective l’histoire politique et stratégique d’une Côte d’Ivoire livrée aux turbulences sécuritaires et à la virulence destructrice des luttes de pouvoir et d’hégémonies provoquées, entre autres, par la disparition du président Félix Houphouët Boigny, le putsch du 24 Décembre 1999 qui a renversé le Président Henri Konan Bédié, l’élection controversée de 2000, la rébellion, et l’avènement du 11 Avril 2011, symbolisé par l’arrestation du président Laurent Gbagbo et de la première dame Simone Ehivet Gbagbo.(…)

L’expérience dramatique et traumatique de l’exil politique n’a pas été vécue par Millé-Claude Mrandjo sur le mode de la fixation dans la souffrance ou de l’obsession du ressentiment. Cette expérience est aussi vécue comme un moyen lui permettant de maîtriser les mécanismes néocoloniaux et françafricains du « diviser pour régner », des manœuvres utilisés pour fragiliser des formations et groupements politiques nationalistes, patriotiques et panafricains. C’est en se familiarisant avec la vie politique de sa terre d’accueil, le Cameroun, que Millé-Claude Mrandjo va prendre conscience de la force déstabilisatrice de ces manœuvres et manipulations.

Le livre-témoignage de Millé-Claude Mrandjo est un livre fort instructif pour ceux qui veulent avoir connaissance des joies et des peines de l’engagement politique d’orientation progressiste et panafricain. Il exprime aussi la force mentale, morale et idéologique de Millé-Claude Mrandjo qui a maintenu son engagement en faveur de son mentor politique Laurent Gbagbo.(…)

Par ailleurs, Millé-Claude Mrandjo fournit ainsi à ses lecteurs, une vraie leçon de vie parce qu’il est parvenu à maintenir l’espérance, en dépit des tribulations rencontrées, des amertumes de la défaite, des ressentiments de l’oppression ou la douleur de l’exil. Il véhicule surtout un esprit de résistance panafricain et anti-néocoloniale qui se maintient même dans les temps ou soufflent des vents adverses. Il nous instruit à dépasser les souffrances vécues par ses compatriotes et par lui-même, en cultivant toujours le combat pour la dignité, la souveraineté les droits et libertés et, singulièrement, en suivant fidèlement l’enseignement de son modèle Laurent Gbagbo.

Mathias Eric Owona Nguini
(Socio-politicien).

 

Avant-propos de l’auteur

« Ne t’ai-je pas donné cet ordre : fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ». Josué 1.9

Que serait ma vie, si j’étais dépourvu de courage ? Mon nom de famille « Mrandjo » signifie en langue Adjoukrou [3] : « l’homme qui affronte les vagues».

En effet, « Mrandjo » se décompose comme suit : « Mran » qui signifie vague et « djo » qui signifie homme et préconise que, dans notre vie sur cette des hommes, il faut avoir du courage pour pouvoir affronter les vagues, c’est-à-dire les épreuves quotidiennes ; car, n’est pas combattant qui veut, mais qui peut.

En plus du courage, il faut avoir la foi. La Bible ne dit-elle pas que la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu ? Toute œuvre sans foi est vaine et toute foi sans œuvre est morte. Il faut avoir le courage d’œuvrer dans la foi. Sans la foi, rien ne se passera. Si bien que j’ai aussi bien la foi en Dieu que le courage. Mais, je suis convaincu que même si j’ai une grande foi, Dieu ne résoudra pas mon problème et la victoire ne viendra jamais si je reste tétanisé par la peur, si je reste sans rien faire devant le danger, quelle que soit son ampleur. Alors, la foi en Dieu et le courage sont les fondements absolus de ma vie.

On peut naître « homme de destinée » ou le devenir. Tout dépend de notre volonté, de notre courage. Le courage, pour moi, est une vertu qui me permet inexorablement d’entreprendre des choses difficiles, en surmontant ma peur, et en affrontant le danger. Le courage est une force aussi bien morale que physique face aux épreuves, au danger et à la souffrance. Ce n’est pas seulement un trait de caractère, mais une disposition acquise, une attitude comportementale dans mon histoire personnelle.

Mon courage s’est forgé à travers de multiples interactions entre le bien et le mal, entre la haine et le pardon, entre l’idéal politique et l’idéal apolitique, entre les victoires et les défaites, entre les individus et les groupes, entre la paix et la guerre, entre événements et choix, etc.

Mon courage est ma force de caractère, ma force d’âme qui s’oppose à la lâcheté.

Mon courage pousse à affronter le danger, à relever le défi, alors que la lâcheté pousse à fuir. Mais, combien d’individus accepteront-ils de voir, du moins de reconnaitre leur lâcheté, leur faiblesse, leur mensonge, leur peur ?

La plus grande forme de courage qui existe au monde, est celle qui consiste à faire face à nous-mêmes pour agir, sans peur de ce que nous allons entreprendre ou découvrir, sans complaisance non plus et sans culpabilité. La plus grande forme de courage qui existe au monde est aussi celle de ne pas se comporter en victime résignée.

Certes, le courage me permet réellement de connaître mes limites seulement jusqu’au moment où, je me rends compte que mes facultés sont illimitées. Mais, le vrai courage conduit à la quête de soi.

La plus grande caractéristique d’un être courageux, c’est sa capacité à s’autodéterminer face à l’épreuve. Ce courage n’a pas pour objectif d’estomper la peur de me connaître moi-même. Au contraire, le courage m’aide à transcender, à me surpasser, à aller au-delà et a accepter de faire face au mur de la peur.

Or, la lâcheté a pour essence la non-acceptation de la peur. Reconnaître sa lâcheté c’est accepter de faire face à soi-même avec courage. Toutes les difficultés que je traverse sont sans exception liées à la peur ou au courage, mais toute peur est liée à la crainte fondamentale de la mort, donc à la perte de la vie.

On parle généralement de « la lutte pour la vie ». Cela sous-entend que la peur du combat affecte directement notre existence. C’est pourquoi vivre sans combattre, c’est exister sans vivre.

La peur nous rend lâche, nous conduit en maintes circonstances à nous désolidariser, à vendre notre âme au diable. Si bien que rejeter la lâcheté, c’est accepter d’exister, dis-je. L’acheté vend, au prix de sa lâcheté, toute lutte. Le chemin du courage n’est aucunement tracé, mais il prend forme en nous, dans notre substance pensante, chaque fois que nous décidons de nous mettre debout face à une épreuve.

En effet, le courage renferme cette notion d’être « debout » face au combat. Il nous montre la dignité humaine, quelles que soient les épreuves. Il nous montre le chemin de la victoire dans la prospérité malgré les difficultés. Il brille en nous jusqu’au but ultime pour nous épargner la défaite ou l’humiliation. C’est pourquoi nous devons, en tant que combattant, nous approprier le courage, nous armer de courage qui est le ferment et le couronnement de toute victoire ou tout succès dans la vie.

C’est le courage qui a engendré en moi l’envie d’écrire.

En effet, un jour, assis dans ma chambre de Nkolmesseng, à Yaoundé, moi qui n’avais jamais connu de famine dans ma vie, j’eus faim, vraiment faim d’extérioriser ma colère, ma haine, ma douleur, ma rage, en pensant à tous ces africains affamés, a tous ceux qui sont, par le néocolonialisme dévorant, privés de nourriture comme moi, partout en Afrique. A ce moment, j’ai remis mon existence en cause. A ce moment, j’ai senti que mon courage me lâchait. Mais, en dépit de fortes tentations et malgré les propositions faramineuses qui me venaient du pouvoir dictatorial d’Abidjan, je demeurais dans ma posture de combat. Je ne voulus pas trahir la lutte. Je restai fidèle à mes principes dans l’adversité.

Alors, je pris un stylo et une feuille et je me mis à écrire sur mon existence, mes épreuves, ma raison d’être et de vivre dans ce combat pour les libertés que j’ai épousé. Le plus contemporain des combats pour les libertés qui me vint à l’esprit fut celui de Laurent Gbagbo, le dernier maillon fort du courage panafricain contemporain. Il résista avec courage face à la France.

Comment parler de ma vie de combattant de la liberté, sans parler de celle de Laurent Gbagbo ? Celui-là même qui incarne cette solidarité agissante, qui m’inspire. Celui-là même qui endure, en ce moment, depuis sa déportation au pays des Blancs, la souffrance de la multitude. Parler de ma vie combattante, revient aussi à parler de l’histoire de la Côte d’Ivoire contemporaine.

En effet, ma vie s’identifie à cette histoire, d’autant plus qu’elle est mon histoire, donc celle de tous les Ivoiriens et Africains de ma génération qui aspirent à la souveraineté. Ma vie s’identifie à l’histoire de tous ces jeunes patriotes de mon époque qui ont combattu avec courage contre la France et ses suppôts arcboutés sur leur domaine d’intérêts mesquins et égoïstes. Je croyais que la guerre et son corollaire déshumanisant de l’être n’étaient que des récits d’histoire. Mais que non ! J’ai vécu la guerre et j’ai touché le fond du gouffre.

Toutefois, notre imposante mobilisation, preuve palpable et véridique de notre don de soi pour notre « Éburnie », a démontré la performance crainte et remarquable des patriotes ivoiriens que nous sommes, qui à travers tant de sacrifices et de participations aussi poussés, n’étions motivés, que par la foi en une œuvre, l’attachement à un idéal, l’adhésion à une cause. L’œuvre gigantesque de construction nationale engendrée par cette fibre patriotique incarnée par Laurent Gbagbo depuis 1990, grâce à sa capacité d’affronter les vents et marrées, de déjouer les écueils et les manœuvres, de conjurer les périls et les tentatives fallacieuses et mérites puériles, de répondre en les contenant aux exigences prévisibles du présent et du futur, nous avait condamné à aller de l’avant, dans l’harmonie salutaire des saines évolutions, seules porteuses de bonheur et d’avenir.

Mon pays n’avait pas été à l’abri des ramifications démoniaques, des déséquilibres et des distorsions qui caractérisent le système de coopération Nord-sud. Nous n’avons pas eu seulement à faire face aux assauts et aux diktats de l’hégémonie idéologique francophone, mais également à nous prémunir contre les menées subversives de ses nationaux, de l’intérieur comme de l’extérieur qui, complices des nostalgiques de la domination, rêvaient de provoquer l’écroulement du bel édifice d’unité, que Gbagbo Laurent avait patiemment bâti. Les propagandes mensongères et grossières des rêveurs, des ambitieux qui, de leur exil doré au Burkina Faso et en France, trépignaient de nostalgie envieuse, parce que le peuple Ivoirien majeur et responsable avait marqué sa confiance au régime de Laurent Gbagbo, digne promoteur d’une démocratie bâtie sur la paix, la prospérité, et la justice sociale, avait eu raison de 10 années de luttes acharnées contre l’impressionnisme des forces du mal.

Conscient de ce que la première ressource de tout pays est son capital humain, je ne laisserai pas que quelqu’un d’autre vienne décider pour nous et écrire notre propre histoire à notre place. Car, bien évidemment, cette histoire sera tronquée à l’avantage de celui qui l’écrit.

En effet, ce que le vieux voit couché, le jeune, même debout ne peut l’apercevoir. C’est pourquoi la réplique engendre la polémique. J’ai décidé de lutter bec et ongles et d’écrire par ma propre plume mon histoire, notre histoire dans les moindres détails et sans fioriture. Alors que le temps passe, les monuments tout comme les hommes tombent en ruines et meurent, mais ce qui restera, ce qui survivra, c’est notre histoire. Ce sont nos écrits en ce sens que nous avons tous la même marche, mais c’est notre démarche qui parle pour nous tout comme celui qui marche laisse des traces. L’indignation m’avait pourvu d’un talent, celui d’écrire.

Avec un regard d’acteur interne ayant participé de bout en bout à cette crise de mon époque, je relate les faits tels que je les ai vécus. Ne dit-on pas qu’un jeune mal formé et mal informé est un danger pour lui-même et pour tout son entourage ?A chaque génération sa mission. Et, la nôtre, il nous faut l’accomplir. Aucune génération ne peut être assujettie contre sa propre volonté.

Mon ultime combat aux côtés de Laurent Gbagbo pour l’Afrique et particulièrement pour la Côte d’Ivoire s’inscrit dans la dignité. Mon pays qui croyait disposer d’une véritable démocratie, reste engagé au nom du sursaut patriotique, à entretenir l’espoir que, un jour, le soleil se lèvera. C’est le fondement de la résistance éducative qui tend à établir une interdépendance toujours plus étroite entre nous, les patriotes Ivoiriens et cet ultime combat panafricain incarné par Laurent Gbagbo. C’est la seule alternative susceptible de mobiliser le peuple sur les valeurs et les fondamentaux devant le tribunal de l’histoire.

La Côte d’Ivoire, dans l’unité vivante de notre identité et de notre destin, arbora à travers ce sursaut patriotique, l’avenir du panafricanisme contemporain afin de défier les prophètes de mauvaise augure, confondre les professionnels de l’intoxication communicationnelle, motiver les audacieux à arpenter le périlleux et hautement célèbre parcours du combattant. Nous avions prouvé de manière plus significative et plus éclatante, notre attachement à notre patrie, scellé à jamais dans l’ossature des libertés africaines, dont son excellence Laurent Gbagbo est le porte flambeau.

Ces écrits reflètent mes joies et mes peines, ma douleur et ma haine. C’est un cri de cœur du sang innocent versé sur le champ d’honneur, car le sang du patriote versé est une semence de patriotisme.

Entre ces lignes, vous reconnaitrez les péripéties névralgiques des instants fugaces et prémonitoires de mon divin avènement sur cette terre. Ce livre est un essai autobiographique qui retrace ma vie combattive et par ricochet celle de tous mes contemporains. Dans cet essai, je relate mon militantisme engagé dès mon bas âge, à travers le combat ultime pour la renaissance panafricaine contemporaine qui passe absolument par la liberté des peuples à disposer d’eux et pour eux, même après 55ans d’indépendance.

Plus qu’un véritable plaidoyer aux vérités inédites de la crise ivoirienne, au-delà de mon histoire personnelle, j’appelle, à travers ce livre à une prise de conscience effective des masses africaines à œuvrer résolument pour l’avènement d’un jour nouveau afin que l’Afrique, dans le concert des nations, puisse augurer sous de meilleurs auspices.

Millé-Claude Mrandjo

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[1] Union des Populations du Cameroun.

[2]PDCI : Parti Démocratique de Côte d’Ivoire.

[3]Les Adioukrou (ou Adjoukrou) sont un peuple vivant dans les régions lagunaires de la Côte d’Ivoire ; l’Adioukrouest la langue de ce peuple. Je suis Adjoukrou, originaire de Dabou.