Cote d’Ivoire: la poudrière foncière de l’ouest explose a nouveau.

Dans un affrontement a l’arme lourde depuis hier 27 septembre 2017, les we et les Baoules s’entretuent dans la foret classée du Goin-Debe.

L’image contient peut-être : plante, arbre, plein air et natureCette immense foret classée depuis des lustres a toujours été infestée de clandestins we ( ethnie autochtone), baoules et burkinabés notamment des mossis. A la faveur de la crise ivoirienne, un burkinabé nommé Salam, présenté comme un seigneur de guerre FRCI déverse une forte communauté de burkinabés sur la rive est du GOIN l’une des rivières qui donne son nom a cette forêt classée. Ils y cultivent plus de 3000 hectares de cacao. Les baoulés aussi en nombre sont sur la rive ouest et les autochtones We occupe un espèce réduit a la périphérie des deux entités. Année 2014. Salam et ses hommes puissamment armés affronte les baoules qui contestent sa suprématie et veulent le dégager de la zone sous prétexte qu’il est burkinabé.

Cet affrontement fait des L’image contient peut-être : plante, arbre et plein airmorts coté baoulé. Le seigneur de guerre mossi est condamné a 10 ans d’emprisonnement et a 5 ans d’interdiction de séjour en Cote d’Ivoire. Ses compagnons dégagés de la zone, les baoules s’emparent de leurs plantations au grand dam des we. Un certain Prince, un baoule prend la place de Salam et déverse ses « parents » dans la zone en complicité avec les élus RHDP de la région dont ils sont le bétail électoral et qui profitent grassement de leurs largesses. De sa prison, Salam écrit aux chefs coutumiers we. Pour l’ancien chef de guerre, les plantations créent par lui et ses hommes doivent revenir aux propriétaires terriens que sont les we.

L’affaire est portée devant Kone Messamba ponte de l’ex-rébellion ivoirienne et préfet de Guiglo. Il convoque les chefs des 2 communautés we et baoule. A 7 reprises les chefs baoules répondent absents à la convocation. Kone Messamba demande donc aux we d’occuper les plantations de Salam. La semaine dernière les baoules tentent de déloger les we qui les repoussent. 250 baoules se réfugient a la préfecture. 3 ministres arrivent a Guiglo et entérinent la décision du préfet. Les baoules mécontents font appel a des mercenaires qui font des blessés dans le camp we.
Armand Iré
Crédit photo: google

GUIGLO-CONFLIT: DES BAOULÉ REFUSENT LE VERDICT DU PRÉFET, UNE GUERRE NAQUIT, DE NOMBREUX MORTS !

1☆Pendant la guerre post-électorale imposée par le RDR et la France, les burkinabés avaient frauduleusement occupé la forêt classée de Goindébé dans le moyen Cavally.

2☆Les Baoulé ont chassé ces étrangers (les burkinabés) de ce patrimoine de l’Etat (forêt classée ). Mais eux aussi , l’ont occupé frauduleusement .

3☆Les vrais propriétaires des lieux, c’est à dire les GUERÉ, indignés de voir des gens vénus d’ailleurs tripoter la terre de leurs ancêtres, saisissent le préfet, M.Koné.

4☆Le préfet faisant montre de brillant administrateur civil, demande que cette terre soit gentiment remise aux Guérés, les gens dont les ancêtres ont découvert la terre.

5☆Quoi de plus normal ! Mais CES Baoulé hors la loi, ont refusé cette intelligente décision du préfet M.KONÉ. Ce fut la guerre comme ces Baoulé l’ont souhaité.

6☆Le bilan est désastreux : on dénombre plusieurs morts, de nombreux blessés, des familles portées disparues et des otages de part et d’autre.

7☆Visiblement, CERTAINS baoulé du fait de leurs accointances au RHDP avec les DJOULAS du RDR ont commencé à ne plus respecter la loi et les décisions des autorités.

8☆Ça encore c’est une autre plaie de la Côte d’Ivoire : DES Baoulés sont contaminés! Respectons la loi et soyons tolérants !
Gala Kolebi

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