lettre ouverte à Ado-sans-solution

 Wattara warifatchê

Je suis atterré de constater que tout s’écroule et que vous ne représentez plus grand chose. Que s’est-il passé? Pourquoi tant de bruits? Pourquoi tant de colère? Pourquoi tant de haine contre votre idéal démocratique et contre votre personne physique? Qu’avez-vous fait de monstrueux et d’horrible pour déchaîner cette furie sociale absolue?

Ce sont là des questions qui me taraudent. Ce sont là les expressions terrifiantes d’un sourd et vaste mouvement populaire. Des mots clairs. Des mots secs. Sans armes blanches! Sans armes létales!

La revendication est unique. Honorez les promesses chiffrées déposées partout. Avec votre belle signature de Soklokpeu. Dans les journaux verts. Dans les terroirs les plus reculés du pays. Dans tous les foyers modestes de notre peuple meurtri de vingt ans de guerre néo-coloniale.

Et que dites-vous? Et que faites-vous? Euh oui! On me rapporte avec malice que vous payeriez une milice dite des mutins. Que vous auriez tout vendu à la France et aux confréries criminelles de Fawaz. Est-ce que c’est vrai? Je ne sais pas. Vous ne dites rien. Et tout le monde commence à penser que vous nargueriez vos propres partisans.

Votre silence vous accuse. Votre silence prolongé donne raison à vos détracteurs. Et les mutins à qui vous avez versé des sommes colossales ne s’empêchent pas d’expliquer leur stratégie de lutte partout.

La rue ivoirienne s’embrase. Ça a été au tour des gendarmes de revendiquer. Et sans précaution, vous les avez réprimés. Et ça rigole à gorge déployée chez Kandiarousse à la « riposte sauvage ». Et les agents pénitentiaires s’y sont mis. Et dans les prisons officielles, la mort se délecte des squelettes de nos parents privés de tout. Les cadavres se comptent par dizaines.

Et les pompiers crient, dans les rues des quartiers huppés d’Abidjan de la « Riviera 2, Riviera 3, Riviera golf » des mots invraisemblables : « Président voleur, ministre voleur, Ouattara ta mère con, maudit là, ta maman, sauvage ». Ils vous « réclament douze millions » pour tous.

On me glisse subrepticement une Déclaration vigoureuse de l’Ecclésia catholique de Côte d’Ivoire. Même la Dyulaya mahométane et l’Imamat cupide s’essaient au dialogue oubliant du coup le sabre barbare du conquérant et du caravanier!!!

J’apprends que les Microbes, les terribles Microbes auraient envahi les rues de votre fief présumé d’Abobo. Et qu’ici le sang coulerait à flot !

Et tout ce bouillonnement ne vous émeut point. Vous nommez des ministres. Vous rédigez une nouvelle Charte du Mandingue! Vous avez même créé une République putride gay !

Vous ordonnez des négociations ni queue ni tête. Notre Peuple vous réclame d’honorer tous vos actes comme vous l’avez fait avec les mutin de Bouaké !

Contre toute éthique, contre la loi morale kantienne, vous obligez d’honorables serviteurs de notre État républicain à faire les pitres à la télévision nationale pendant que le peuple dort.

Quel genre de personne êtes-vous? Avez-vous du sang dans vos veines? Êtes-vous doté du même souffle vital que tous les mortels de notre pays ? Qui êtes-vous?

Non! Ressaisissez-vous. Redevenez Nègre. Comportez-vous en Patriote Nègre. Quittez les tipis des Blancs suprématistes. Ce n’est qu’une invitation désintéressée. Vous êtes libre de ne plus vouloir votre tête sur vos épaules. Le dernier choix vous appartient.

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Je vous dis comme ça vient. Ce monde à l’envers va être combattu ici dans nos terroirs. Sans concession. Ici est programmée la défaite de vos amis de l’Ouest méditerranéen. Dites-leur que nous les détruirons partout sur nos terres. Ils vont en partir de gré ou de force.

Et j’invite tous nos enfants qui vivent à Paris de prendre leurs responsabilités historiques, de quitter les larmes des vidéos, d’assiéger et d’occuper physiquement l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, d’en dégager l’hurluberlu de Gomis, de répondre à toutes les provocations des Blancs de France en France.

Il y a encore des choses à écrire. Je vais parler à mes amis de Facebook pour qu’ils ne faiblissent point. Nos parents, nos « braves paysans » que vous traitez d’analphabètes vous vomissent. J’en suis peiné. Pour vous! Comment êtes-vous arrivé à faire l’unanimité contre vous jusque dans ces hameaux pauvres ou tout porteur de cravate est admiré? Vous devez être vraiment un monstre.

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Un des élèves blessé hier à Bangolo

Vous ne pouvez pas reconnaître un droit à des mutins et refuser le même droit à tous les Ivoiriens. Vous avez honoré la promesse faite à des mutins. Soldez les nombreuses promesses écrites que vous avez faites aux peuples et populations de Côte d’Ivoire. Parlez aux Wê ! Parlez aux Godié ! Parlez aux Ebrié ! Avec votre cœur! Avec sincérité ! Mais mettez ka main à la poche. Et soyez cohérent !

Payez ! Payez Payez !

Naako de Naako
Le jour se lève toujours
Jikel Naako de Naako

 

Je sens que les gens sont désabusés, ils désespèrent de la CI. Leurs rêves, investissements, entreprises… Vacillent ENCORE. Il aurait simplement fallu dire, je suis rdr hein, Pdci hein etc, mais on ne traite pas les gens comme ça été le cas en 2011. Violer, piller, tuer des gens… Déshabiller une première dame, humilier des gens. Et vous applaudissiez parce que vous n’aimez pas le pdt Laurent Gbagbo. Qui lui, n’a jamais traité ainsi son semblable juste pour des divergences politiques.
Prions fort et bien parce que la violence n’a jamais enfanté la Paix.
Prions fort et bien parce ceux qui ont été déshumanisés dans les camps de torture sont devenus des BÊTES.
Prions fort et bien, parce que ce que la CI couve est effroyable en terme de violence. Et ça excepté peut-être la prière, rien ni personne ne peut rien y changer.
Prions fort et bien, parce que chacun aura sa rétribution.
De sa collaboration, son silence, son action, son omission….
Merci
Carole Attioumou Epse Serikpa