Banditisme électoral à ABOBO, Koumassi, .

Le candidat Koné ne lâche pas prise et nous sommes très impatient de connaître le dénouement de cette requête . j’imagine les tractations en coulisse pour étouffer cette affaire . nous suivons le film

KONE TEFOUR

« Si la CEI avait arbitré de façon équitable cette élection, les choses se seraient passées autrement à Abobo. Parce qu’à Abobo, il n’y a pas eu d’élection, il y a eu barbarie. Il y a eu inversion des résultats, il y a eu vol de notre victoire. Mais j’en appelle encore à l’apaisement et à la retenue. Nous suivons le droit et la loi électorale. Avec notre requête qui a été introduite aujourd’hui-même avec les preuves à l’appui, » a-t-il conclu. »

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A Koumassi, « Des bandes armées ont perturbé le vote et modifié le résultat », affirme le sortant N’dohi

Le maire sortant de Koumassi N’Dohi Yapi du Pdci, candidat à sa propre succession qui conteste les résultats de l’élection municipale donnant vainqueur son adversaire du Rhdp, a été reçu mercredi 17 octobre 2018, à l’ambassade des Etats-Unis. Il est allé expliquer aux diplomates américains comment son adversaire Cissé Bacongo en l’occurrence a fait falsifier selon lui, les résultats du vote pour être proclamé vainqueur par la Commission électorale. Des urnes cassées, des Pv détruits, falsifiés ou emportés. C’est l’état des lieux que décrit le principal plaignant.

« Une élection, c’est un rendez-vous entre des électeurs et des candidats. Ce qui s’est passé à Koumassi est extrêmement grave et il faut en rendre compte à l’opinion nationale et internationale. Nous avons été reçus, nous avons échangé, nous avons eu en face des interlocuteurs préoccupés par la situation en Côte d’Ivoire. J’ai eu à indiquer que je ne suis pas pour la méthode violente sinon j’aurais, à l’image d’autres communes, déversé mes militants dans les rues », a déclaré face à la presse M. N’Dohi qui dit être disposé à déposer des recours et à transmettre son dossier de preuves à son parti, le Pdci.
Se faisant plus précis sur la péripétie des événements le jour du vote, le maire donné perdant par la Cei fait ce récit : « A Koumassi, à partir de 15 heures (le jour du vote), nous avons été envahis par des bandes armées qui ont perturbé le bon déroulement du scrutin et qui ont impacté négativement les résultats. Nous ne pouvons pas admettre que dans une élection des bureaux de vote soient envahis par des bandes armées et qu’on tripatouille des résultats. Je parle bien de bandes armées parce que ces personnes étaient armées de machettes, de couteaux et d’armes à feu et les forces de l’ordre étaient impuissantes à réagir alors que Koumassi avait été déclarée zone rouge par les autorités elles-mêmes, d’abord le président de la Cei, puis le préfet. (…) Les résultats ont été faussés par l’immixtion de ces bandes armées. »

Une chose est sure, M. N’Dohi ne ‘’revendique pas la victoire’’. Il réclame la reprise du scrutin à Koumassi comme ce sera le cas juste à côté à Port-Bouët pour des irrégularités presque similaires.
« Les résultats proclamés ne reflètent pas la réalité et cela va de soi, je les conteste », a fait valoir le sénateur du Pdci qui aura présidé aux destinées du conseil municipal de Koumassi depuis 2001.

SD à Abidjan, connectionivoirienne
sdebailly@yahoo.fr