Un nouveau scandale sanitaire en vue… et des morts à la pelle !

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CHRONIQUE DU POSSIBLE (PROBABLE ?) PROCHAIN SCANDALE SANITAIRE ANNONCÉ.

Bonsoir à tous,

Ce matin, je suis tombé, via Twitter, sur une interview d’Olivier Bogillot, président de Sanofi France, le laboratoire qui produit le Plaquénil (hydroxychloroquine). Cette interview était réalisée par Patricia Martin et Pierre Weill.

A la suite de cette interview, j’ai de nouveau été très en colère. Voici pourquoi.

Nous sommes nombreux à penser que, dans cette épidémie du covid-19 et dans cette guerre que nos gouvernants lui mènent, ils ont, dès le début, eu une bataille de retard. Celle des masques, celle du confinement, celle des tests à grande échelle, celle des respirateurs et enfin celle des équipements tels que blouses, gants, seringues etc….
Certains ont dit et certains diront que cette épidémie était imprévisible et que nul n’aurait pu prévoir sa durée ni son ampleur. C’est exact.

Mais nous pouvons tous constater que certains pays, sans chercher bien loin, s’en sortent beaucoup mieux que la France et déplorent beaucoup moins de morts que nous.

Mais, ce sur quoi je voudrais insister ici, c’est sur la prochaine bataille que nos dirigeants s’apprêtent à perdre, et qui constituera bientôt, selon moi, le prochain scandale sanitaire national. Ce fiasco en préparation est celui de l’hydroxychloroquine, ou du Plaquénil de son nom commercial.

Nous savons que le Plaquénil est, pour le moment, et par décret du ministre de la santé, en date du 26 mars, réservé aux hôpitaux pour les patients en réanimation atteints d’une forme sévère du covid-19.

Nous savons aussi, puisque c’est le Pr. Raoult lui-même, promoteur de ce traitement, qui ne cesse de le dire et de le répéter, que prescrire son protocole à ce moment là de l’affection, est voué à l’échec, car cela est déjà trop tard.  C’est dès les premiers symptômes et dès le diagnostic confirmé par un test de dépistage qu’il est le plus efficace. Cette prescription devant être faite par un médecin et sous surveillance cardiologique suivie.

Le président de Sanofi, dans cette interview, indique que son laboratoire fournit ce médicament « gratuitement aux hôpitaux qui nous le commandent aujourd’hui, pour pouvoir réduire le passage en réanimation. Tout traitement qui peut le faire apporte une solution intéressante pour les soignants ».

Et c’est bien là que commence notre futur scandale. Car il commence à y avoir suffisamment de médecins de part le Monde, qui n’ont pas été, comme en France, interdits de prescription du Plaquénil à leurs patients (même la très stricte FDA l’a autorisé), et qui nous rapportent leurs résultats, qui sont plus qu’encourageants, voire très positifs.

Alors, au fur et à mesure que ces résultats positifs se confirment, de plus en plus de pays commandent du Plaquénil à Sanofi et à d’autres laboratoires. Et, comme le précise très justement Mr. Bogillot : « si l’effet se confirme, il y aura une demande mondiale très forte. Il faudra que les laboratoires se mobilisent pour accélérer leur production ».
Et Sanofi, entreprise privée, comme toute entreprise, se doit d’honorer ses commandes, n’est-ce pas ? Premier arrivé, premier servi, dit le dicton.

Dans le cas des masques, plusieurs usines françaises en fabriquent et, jusqu’à la décision de réquisitionner tous les stocks disponibles sur le sol français, ces usines exportaient leurs masques aux quatre coins de la planète, à toute entreprise ou à tout pays qui le leur en avait commandés.

Lorsque Pierre Weill demande au président de Sanofi : « d’ailleurs Olivier Bogillot, y a t-il des réquisitions prévues par le gouvernement pour fabriquer des médicaments en France, à la demande de l’exécutif donc? », ce dernier répond : « alors… il n’y a pas de réquisition en tant que telle mais il y a une mobilisation très forte du ministère de la santé et des agences, et pas que sur l’hydroxychloroquine ou d’autres traitements, surtout en ce moment pour les médicaments qui sont autour du lit de réanimation…. ».

Pour ne pas perdre cette énième bataille, que faudrait-il faire ? Il aurait déjà fallu depuis belle lurette, par anticipation; il faudrait, dès demain matin, réquisitionner le laboratoire Sanofi et toute sa production à venir de Plaquénil.

Il faudrait également demander à Sanofi de modifier certaines de ses lignes de productions de médicaments, actuellement moins immédiatement utiles ou nécessaires et y fabriquer du Plaquénil en grande quantité et cela 24h/24. Je sais, de source sûre, que c’est très facile à faire.

Or, que constate t-on, et que nous confirme le président de Sanofi, « pas de réquisition à l’heure actuelle », et donc les commandes en cours sont envoyées à qui les a déjà faites.

Il se trouve que, « de source bien informée », comme on dit, j’ai eu connaissance du fait que, pour ce qui concernait la semaine dernière, « les stocks pour l’instant sont pour les hôpitaux, il n’y a pas de fabrication spéciale en cours (…) pour l’instant, il n’y a rien, pas de pré commandes d’articles de conditionnement, d’excipients, de principes actifs auprès des fournisseurs comme Ondulys pour les cartons, Packetis pour les notices et étuis et Klockner pour l’aluminium.

Les besoins seraient énormes (…). La chaîne est très longue, beaucoup de gens sont impliqués, l’information sortirait très rapidement tellement il y a d’acteurs.

Pour l’instant il n’y a rien, et une grosse production de produits finis ne peut pas passer inaperçue, il y a trop d’acteurs….ou alors il y a des stocks depuis longtemps (…) et ce n’est pas le cas !!! ».

Alors, de la même manière que les masques pour toute la population sont passés, en quelques jours « d’inutiles » à presque et même bientôt « obligatoires », l’Hydroxychlororique, associée à l’Azythromycine, va, selon moi, passer du statut de « réservée aux cas graves hospitalisés en réanimation » et prescrits après décision collégiale, au statut de traitement, non pas miracle, mais du plus efficace à l’intérieur de ce dont nous disposons actuellement…..en attendant mieux.

Ce serait déjà tellement de vies épargnées.

Si rien n’est fait rapidement par nos dirigeants pour pouvoir faire bénéficier massivement les Français du Plaquénil le jour où il sera évident, pour ces mêmes dirigeants, que c’est la meilleure chose à faire, il n’y en aura plus assez pour tous ceux qui en auront besoin. Et des vies seront perdues.

« Nous sommes en guerre », nous a dit le président de la République.

Pour la pénurie de masques, nos autorités sanitaires nous proposent de les fabriquer nous mêmes, de fabriquer des « masques alternatifs », avec les moyens du bord.

Pour la pénurie à venir de Plaquénil que nous répondront-elles ? Nous proposeront elles de fabriquer nous mêmes du «Plaquénil alternatif» ?

Dr.Claude Bloch Claude Bloch