Témoignage in vitro : la CPI à l’ère de la biologie cellulaire

 La Cpi et ses témoignages in vitro

par Donatien Kle

Cette année Fatou Bensouda sera incontestablement la lauréate de l’unique édition du Prix Nobel de Biologie Judiciaire, science dont elle seule a le secret. Le procès de la honte nous a donné d’apprendre un peu plus sur cette invention.

En biologie judiciaire, les témoignages sont généralement conçus en bordure de lagune, lieu de sélection des témoins. Là-bas, les conditions de température s’y prêtent, les conditions de vie et la mentalité du témoin aussi.

Puis vient l’insémination. À cette étape, l’accusation apprend au témoin ce qu’il a vu et entendu, comment il a vécu l’événement et comment il s’est comporté à ce moment. On le fait dans la certitude de ne pas échouer: les billets de banque faciliteront la couvaison.

Reste donc la ponte du témoignage dans le style des films d’animation. Le témoin est voilé comme le fantôme masqué du film Batman et il se déplace à grande vitesse comme Tarzan (10 minutes pour parcourir 25 km sans engin motorisé ).

L’originalité de la biologie judiciaire réside dans le fait qu’elle va révolutionner les évaluations dans les écoles de criminologie.

Selon un dicton enseigné dans ces écoles, « le criminel fait toujours une erreur « . Ainsi les évaluations consistaient généralement à trouver une erreur sur une scène de crime.

Mais dans la biologie judiciaire il faudra plutôt rechercher un cas de cohérence dans un témoignage in vitro, témoignage par excellence truffé d’incohérences.

Donatien Kle
LePalmier1.net