Stephane Kipré est rentré en CIV

STEPHANE KIPRÉ :  » JE NE SUIS PAS DANS L’OPPOSITION DESTRUCTRICE… »

Le président de l’Union des nouvelles générations (UNG), Stephane Kipré est rentré d’exil, ce vendredi 28 mai 2021 à Abidjan.

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«Je rentre maintenant parce que les autorités de notre pays ont décidé de vouloir engager véritablement la réconciliation nationale. Je voudrais dire merci aux autorités politiques de la Côte d’Ivoire. Je voudrais dire merci au Président de la République, aux membres du gouvernement, au ministre KKB avec qui mon parti a beaucoup travaillé à mon retour»
«Je rentre pour prendre ma place dans l’opposition républicaine de notre pays. Nous devons aller plus loin ensemble. Il faut que la Côte d’Ivoire puisse avoir des dirigeants, des gouvernants, qui gouvernement et que la Côte d’Ivoire puisse avoir une opposition qui fasse des propositions constructives et qui s’opposent de manière patriotiques et républicaines. Il faut encourager quand il faut encourager, critiquer quand il faut critiquer, conseiller quand il faut conseiller, être autour de notre nation, quand il fait être autour de notre nation. La Côte d’Ivoire évolue en terme d’infrastructures »
« Si tu me déposais à l’aéroport je ne pouvais pas me retrouver ici. Mais cette Côte d’Ivoire n’est pas achevée. Il y a encore des coupures d’électricité. Dans cette Côte d’Ivoire, où il y a des routes, qui brille à l’extérieur, il y a encore des jeunes qui n’ont pas de travail. Il y a encore des femmes qui meurent parce qu’il n’y a pas d’hôpitaux. Donc il reste encore du travail à faire. C’est bien ce qui a été fait, mais ensemble nous pouvons mieux faire. On ne développe pas un pays seul. On ne s’oppose pas pour pouvoir détruire, on s’oppose pour pouvoir contribuer à construire. Je ne suis pas dans l’opposition destructrice, je suis dans l’opposition constructive. Je suis dans l’opposition où les critiques doivent améliorer ce qui est en face. Celui pour qui je me bats politiquement ne m’a pas inculqué la haine. Il m’a inculqué l’amour de l’autre. » «Oui, il y a eu des choses mais nous ne pouvons pas bâtir une nation sur le passé, sur des rancœurs, sur la force. Il faut qu’on puisse reconnaître que chacun à eu sa part et nous devons passer à autre chose. La politique dans notre pays a eu des impacts, mais mettons de côté nos volontés, divisions politiques et mettons en priorité ce qui uni notre peuple»