« Rien n’arrive sans la volonté d’en haut »

Or « les choses cachées sont à l’Éternel, mais les révélées à nous et à nos enfants à toujours, pour faire toutes les paroles de cette Torah. » Comment pourrions-nous faire mine d’assumer le poids de décisions dont les tenants et aboutissants nous échappent absolument, pour justifier notre refus de « faire » ce qui nous est ordonné ? D’autant que si l’Éternel permet à l’ennemi de triompher, nul ne sait si ce n’est pas uniquement pour nous pousser à l’action. Certes, la fatalité n’existe pas, mais cette absence providentielle de fatalité ne délimite nullement un monde voué à l’arbitraire d’une fatalité providentielle : au contraire, c’est parce que la fatalité n’existe pas qu’il nous incombe de refuser toute forme de fatalisme pseudo-spirituel en assumant notre part volontaire au déploiement d’une Providence qui, parce qu’elle contient nos choix, les assume toujours.

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Il n’est d’absence que physique

L’évangile de la Bête, c’est d’abord l’élimination physique du Mashiah  (le Messie), puis l’assimilation de sa résurrection et de l’absence qui en découle à une sorte d’évaporation de la réalité, à une disqualification de l’espérance comme combat au profit de sa dimension imaginaire(asymptote). D’où l’évangile de l’impuissance et de la soumission, de la cécité et de la surdité, du fatalisme et de la résignation; d’où l’évangile de l’indifférence et de la complicité ouverte ou feutrée à l’égard de l’Ennemi. Complicités, dérobades, lâcheté, non-assistance à personne en danger

Eliahou Abel