quand le Franc CFA se transforme en doux ECO

Le président ivoirien Alassane Ouattara et le président Emmanuel Macron, le 9 juillet 2019 à Paris ((c) Afp)

Une partie des pays d’Afrique de l’Ouest prêts à adopter l’éco en 2020

Par L’Obs avec AFP, Publié le 09 juillet 2019 à 18h05

Paris (AFP) – Les pays d’Afrique de l’Ouest qui respectent les critères de convergence devront se prononcer ensemble pour savoir s’ils adoptent dès 2020 l’éco comme monnaie commune, a déclaré mardi le président ivoirien Alassane Ouattara à l’issue d’un entretien avec Emmanuel Macron.

« Les chefs d’Etat de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ont décidé qu’ensemble, à 15, nous allons mettre en place une nouvelle monnaie qui s’appelle l’éco. A terme le franc CFA s’appellera l’éco », a indiqué M. Ouattara, évoquant la décision annoncée le 29 juin lors d’un sommet de la Cédéao à Abuja d’adopter cette monnaie commune.

« On espère que ça pourra se faire le plus tôt possible, c’est le voeu des populations ».

Mais tous ne pourront adopter cette nouvelle monnaie en 2020, a souligné le président ivoirien.

« Cela dépend de la volonté de chaque Etat. La Côte d’Ivoire respecte les critères de convergence pour 2020, d’autres les respectent, mais de nombreux pays ne les respectent pas. Il faudrait que les critères de convergence soient atteints par tous les pays avant d’y aller », a-t-il averti.

En revanche « nous avons arrêté que les pays qui sont prêts, comme ceux de la zone UMOA (Union monétaire ouest-africaine), et qui ont fait des efforts importants de bonne gestion, de bonne gouvernance, de maîtrise des déficits, de maîtrise de la dette, seront prêts sans doute en 2020. Il appartiendra aux chefs d’Etat de cette zone de prendre une décision, ce n’est pas à moi de le dire », a-t-il conclu.

Interrogé pour savoir si cette décision condamnerait le franc CFA, le dirigeant ivoirien a répondu : « Aucune monnaie n’est condamnée, les monnaies vivent au rythme des Etats ».

Quatorze pays africains regroupant 155 millions de personnes(dont douze anciennes colonies françaises), et qui constituent deux unions monétaires distinctes, utilisent toujours le franc CFA comme monnaie officielle. Huit d’entre eux sont en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), et six en Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
L’Obs avec AFP

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Le Chef de l’Etat a eu un entretien avec son homologue français, au Palais de l’Elysée
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu, ce mardi 09 juillet 2019, avec son homologue français, S.E.M. Emmanuel MACRON, au Palais de l’Elysée.
Les échanges ont porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la France ainsi que sur les questions régionales, continentales et internationales.
Au terme de l’entretien, le Président Alassane OUATTARA a salué l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France et souligné la volonté des deux Gouvernements d’œuvrer à leur consolidation et leur renforcement dans tous les domaines en mettant un accent particulier sur l’accélération de la mise en œuvre des projets en cours, notamment le métro d’Abidjan et l’Académie régionale de lutte antiterroriste.
Evoquant les questions internationales, le Chef de l’Etat a fait part de la préoccupation de la Côte d’Ivoire et de la France quant à la persistance de foyers de tension dans la sous-région ouest-africaine, notamment le terrorisme et les conflits intercommunautaires.
À cet égard, les deux Chefs d’Etat ont émis l’idée de mécanismes sous-régionaux visant à renforcer la capacité des Etats de la sous-région à lutter contre ces phénomènes.
Se prononçant sur la monnaie unique de la CEDEAO, le Président Alassane OUATTARA a réitéré la volonté des Chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine d’œuvrer à la mise en place de cette monnaie le plus tôt possible, en travaillant au respect des critères de convergence.
Notons que la délégation du Chef de l’Etat était composée du Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, du Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Patrick ACHI, du Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Fidèle SARASSORO, de la Directrice de la Communication de la Présidence de la République, Mme Masséré TOURE-KONE, et de l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, M. Charles GOMIS.
Présidence de la République de Côte d’Ivoire·Mardi 9 juillet 2019

#LA_FRANCAFRIQUE_CONSOLIDÉE
Ces dirigeants Africains qui nous déshonore et ignorent l’intérêt des Africains.
Vu que le franc Français n’existe plus et que les Africains ne veulent plus du CFA, il faut subitement créer une monnaie pour soutenir l’Euro et pour consolider le trésor Français. Alors quelle différence ?

Ils n’ont pas le courage de créer des banques pour l’Afrique et les Africains c’est donc l’Eco qu’ils vont créer.
Où sera fabriquée et logée votre Eco ? étant donné que toutes vos banques centrales dépendent toujours du trésor public Français.
Le combat de la monnaie ne sera pas lâché.
Sassio Ivoire #Rézopanacom

L’homme de la situation CI 2020

Ça yé ! C’était une ARNAQUE pour la FRANCE
LISEZ🙆 Pire, une d’évaluation du FCFA 🙆👎

Voici ce qui se joue en ce moment dans LES COULISSES au sein des deux zones BCEAO (Afrique de l’Ouest ) ET BEAC ( Afrique centrale ).

Mais avant de vous dire ce qui se passe réellement, il faut connaître la date de naissance du Fcfa.
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Le franc CFA est né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire internationale (FMI). Il signifie alors « franc des Colonies Françaises d’Afrique ». Le reste vous le savez.

Le 26 Décembre 1945 et le 26 Décembre 2019, cela fera 74 ans. Mais c’est un accord de 75 ans. Ce qui veut dire que en 2020… où ça passe où ça casse.

Cet accord entre la France et les pays africains francophones utilisant cette monnaie avait été signé pour une durée de 75 ans dans l’éventualité d’un renouvellement du dit accord.

Comme tout accord ou contrat, celui-ci est toujours renouvelé un an avant son échéance, et nous y sommes en plein dedans…

Dans la zone BCEAO:

Avec la mauvaise publicité que le FCFA a subit vis à vis de la France qui a décidé de le repenser, en parlant cette fois-ci de la monnaie unique qui s’appellera « ECO »

Pour perdre l’africain de l’Ouest, on parle de la monnaie unique non pas de l’UEMOA mais de la CEDEAO. Hors le Nigeria, le Ghana, la Gambie etc qui ont leur propre monnaie, ont décidé de la conserver en attendant de voir comment « l’ECO » va évoluer.
Vous comprendrez alors que la nouvelle monnaie commune ne concerne que les 8 pays actuels de la zone BCEAO qui utilisent le FCFA qui est lui aussi une monnaie unique.

Comme pour l’accord de 1945, les chefs d’État avaient signé sans dire aux populations, les clauses de l’accord.

Nous sommes 74 ans plus tard, nos chefs d’État de la zone BCEAO viennent tous de signer pour la nouvelle monnaie avec 5 émissaires français présents. À l’heure où vous me lisez, aucun citoyens Ouest africain est capable de nous donner les contours de cette nouvelles monnaie, même les experts en économie Ouest africains qu’on a approché et qui ont assisté à ces différentes cérémonies de signature de cette nouvelle monnaie, nous ont dit que c’est un dossier qui est géré par les chefs d’État des pays concernés, eux seuls connaissent la substance et en feront part à leurs populations le moment venu.🤔🙄

Vous devrez savoir que L’ÉCO sera toujours imprimé à Chamalières en France, à la même imprimerie que le FCFA actuel. L’ÉCO sera toujours « soutenu  » par le trésors français.
Certaines indiscrétions nous disent que 1 euros risquerait d’être égal à 1200 ecos.
Hors ils nous laissaient entendre jusqu’à avant hier que 1 euros serait égal à 655 ecos.

Vous comprenez un peu l’exploit que la France est entrain de réussir en Afrique de l’Ouest?
En 2020 date d’anniversaire du Fcfa 75 ans on bascule dans l’ECO qui ne sera qu’un nouveau Fcfa. C’est très opaque. Seuls les naïfs croient que la France va nous laisser créer une nouvelle monnaie sans rien nous dire et sans rien faire. C’EST TROP FACILE.

Dans la zone BEAC:

Ils ont préféré garder le FCFA actuel. Par contre ont décidé de l’imprimer eux-mêmes en fonction des besoins de la zone et de chaque pays membre. Les appels d’offre pour l’impression de ce nouveau FCFA ont été lancées. (voir journal télévisé et l’emission ANR d’Africa24 du mois passé).

D’après notre source, les pays de la zone CEMAC refusent pour le moment de reconduire cet accord qui prend fin le 26 Décembre prochain avec un an d’abattement qui ira jusqu’au 25 Décembre 2020.

Pour mettre la pression aux pays de la zone CEMAC depuis un mois, chaque pays constate qu’il y a un manque de devise sur le marché et ça commence à pénaliser les commerçants qui vont acheter de la marchandise à l’étranger. Car il faut qu’ils échangent leur FCFA en euros avant d’aller acheter.

La zone CEMAC avait-elle anticipé cette éventualité, car un seul pays accepte les Fcfa , c’est la Chine et Singapour.
Le FCFA de la zone CEMAC est directement utilisé en Chine avec les commerçants chinois depuis Bientôt 3 ans.

Vous comprendrez donc que la France met une grosse pression aux pays de la zone CEMAC pour que ces derniers fasses soit comme leurs homologues de la BCEAO soit ils signent pour reconduire les accords existants. D’oú la rareté de l’euro qui est la principale devise sur laquelle s’appuie le FCFA sur les marchés de la dite zone.
La France est donc entrain d’utiliser cette monnaie pour asphyxier les économies des pays zone CEMAC. Car l’ensemble de ces accords sur le FCFA prenant fin le 26 Décembre prochain, il faut aller très vite.

Tout ce que je peux dire aux frères et soeurs de la zone CEMAC, est de tenir bon, pendant ces 5 mois et demi qui restent.

Voilà ce qui se passe dans les coulisses des deux zones.
La BCEAO est déjà presque tombée, mais un espoir existe toujours… Ce qui sauve encore les africains de la zone CEMAC c’est leurs vieux qu’ils ont a la tête de chaque pays… et maîtrisent ce dossier sur ces accords qui abrutissent les africains.

L’ECO sera juste une manière élégante de dévaluer une fois de plus notre pourvoir d’achat, le pain que l’on achetait à 150 FCFA va coûter 300 FCFA ( ou 300 Éco), si tu as un salaire de 200.000 FCFA avec l’ECO saches que ce salaire représentera après leur ECO 100.000 cfa.

ECO vs FCFA c’est le même tombeau avec une nouvelle couche de peinture.🙆😈🙆

RADIO PDCI RDA

Ouattara: «À terme, le franc CFA s’appellera l’Eco».
Des mots qui jettent le masque.
C’est donc un changement de nom et non de système?

OUATTARA FAIT LE MALIN POUR RIEN. IL NE PEUT DÉCIDER DE L’ÉCONOMIE DE PLUSIEURS PAYS AFRICAINS DE L’OUEST PARMI LESQUELS IL Y A DES ÉTATS SOUVERAINS.

La France en tendant le micro à chaque fois à son contremaître de ses plantations d’Afrique de l’ouest, donne une fausse illusion à Ouattara d’exister et d’être un décideur aussi. Si leur ÉCO est réellement effective et doit être la monnaie unique de l’Afrique de l’ouest, la France voudra bien perpétuer sa tradition d’avoir un contrôle sur la nouvelle monnaie.

Mais là où les choses semblent complexes pour elle et ses obligés africains c’est qu’il y aura au niveau de cette »nouvelle monnaie » plusieurs pays ayant leur propre monnaie, donc leurs banques centrales : le Nigeria, le Ghana, la Guinée, le Liberia.

Alors comment la France pourrait s’y prendre pour vouloir fixer le taux de convertibilité de cette »nouvelle monnaie »? Comment le Nigeria et le Ghana pourraient ils abandonner leur souveraineté monétaire pour confier le compte d’opération de leur monnaie au trésor public français pour garder 50% de leur devise ?

Il est vrai que la France et les surveillants de ses plantations d’Afrique manœuvrent, actuellement, pour changer le nom du CFA que nous ne voulons plus afin de le remplacer par l’ECO mais s’il est vrai que les pays souverains cités plus haut sont concernés par elle, la manœuvre sera difficile.

Pour l’instant, le Ghana affiche ses ambitions en décrochant le siège de la zone de libre-échange africaine devant le Swaziland au sommet africain qui vient de prendre fin à Niamey au Niger.
Excellence Zadi, cadre FPI