quand des français locataires, jouent au
Le dossier de ce scandale aurait été envoyé au journal satirique le Canard Enchainé
Rebondissement : La françafrique prise encore en flagrant délit de faux et usage faux dans l’affaire «OUATTARA exproprie un opérateur économique ivoirien…»
RAPPEL DES MANŒUVRES D’EXPROPRIATION D’UN IVOIRIEN PAR OUATTARA ET LA FRANCE :
Il y a quelques jours, nous dénoncions les nauséeuses manœuvres de Dramane OUATTARA et du sieur Gilles Huberson, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, tendant à l’expropriation grossière de l’opérateur économique ivoirien, M. KOUDOU D. Grégoire, de sa propriété bâtie en zone 4, au profit du couple Français, les DALQUIER.
Primitivement, l’ivoirien KOUDOU Grégoire a loué sa propriété à ce couple français, pour la période de 1999 à 2011, ce, suivant contrat de bail passé par-devant Notaire.
Ces français y exploitent un établissement scolaire dénommé « Groupe Scolaire Paul Langevin de Bietry ». L’échéance de ce contrat est donc fixée au 31 décembre 2011.
Curieusement, à l’expiration du contrat de bail, le couple français, soudainement saisi de convoitise, s’oppose à la restitution des lieux à Monsieur KOUDOU, leur propriétaire. Il saisit même la justice pour s’y maintenir.
Mais, consécutivement à une multitude de saisines de la Justice, tant par le couple français que par l’opérateur économique ivoirien, douze (12) décisions, au total, sont rendues. Elles sont toutes en faveur de Monsieur KOUDOU, propriétaire des lieux. Ces décisions impartissent, néanmoins, un délai supplémentaire de quatre (04) années au couple français pour vider les lieux. La valeur de l’indemnité d’occupation mensuelle est donc estimée par la justice à 5.000 000F de francs.
Enfin, ces décisions de Justice interdisent aux français DALQUIER de procéder à de nouvelles inscriptions, dans les lieux, pour la rentrée académique 2017-2018, c’est-à-dire, une fois les 4ans supplémentaires accordés par voie de justice venus à échéance.
Le couple français est également condamné au paiement de la somme de 50.000 000 de Francs CFA à Monsieur KOUDOU représentant 10 mois d’indemnités d’occupation déjà échus à la date de la décision de justice.
C’est au regard de toutes ces décisions de Justice devenues définitives que ce couple français se rappelle brusquement qu’il vit dans un pays nommé Côte d’Ivoire, et non la France, un pays où les décisions de Justice sont sacrées. L’homme a du coup conscience qu’il est en territoire conquis au prix du sang de milliers d’ivoiriens par Nicolas Sarkozy en avril 2011. Aussitôt saisit-il son pays d’origine qui, à son tour, se met en branle en donnant, visiblement, les instructions nécessaires au «propriétaire terrien national», Dramane OUATTARA. Dès cet instant, commence le cauchemar de notre compatriote KOUDOU Grégoire.
Aussi le nouveau Ambassadeur français en Côte d’Ivoire en fait-il une affaire très personnelle. Il en arrive même à faire mettre aux arrêts Monsieur KOUDOU par la police économique d’Abidjan. Crime ? : «intimidation des français sur leur terrain en zone 4».
Après sa surprise, Monsieur KOUDOU présente aux enquêteurs tous ses titres de propriété dont le titre foncier, assortis des 12 décisions rendues en sa faveur par la justice de Côte d’Ivoire. Les enquêteurs, médusés, secouent la tête. Ils rendent sans désemparer compte à leur haute hiérarchie du caractère cocasse du dossier. Monsieur KOUDOU est enfin tardivement élargi aux environs de 22heures.
À partir de cet instant, si la Côte d’Ivoire n’était pas dirigée par ceux que la France y a établis au moyen des bombes depuis le 11 avril 2011, il allait sans dire que cette question ne se résumait dorénavant qu’en l’exécution de décisions de justice devenues définitives, et ordonnant l’expulsion du couple français de la propriété de Monsieur KOUDOU, d’une part, et le condamnant, d’autre part, au paiement du montant des indemnités d’occupation échues et impayées.
Malheureusement, cette étape fut choisie par Dramane OUATTARA pour faire la démonstration de sa toute puissance régalienne.
En effet, Monsieur Dramane OUATTARA, sans tenir aucun compte de ses obligations constitutionnelles lui prescrivant d’assurer l’exécution de toutes les décisions de Justice, interdira formellement à ses ministres de la Justice et de l’Intérieur de mettre à la disposition de Monsieur KOUDOU, tous les instruments de la puissance publique, telle la police ; ce, avec pour but final de ne pas permettre à cet ivoirien d’expulser les DALQUIER de sa propriété que ces derniers occupent désormais, sans droit, ni titre, et refusent même de payer quoi que ce soit en contrepartie.
Par ailleurs, l’huissier de justice qui, en exécution de ces décisions de Justice, s’est hasardé à saisir les comptes bancaires des français débiteurs de plus de 50.000 000 de FCFA envers Monsieur KOUDOU, a été vertement menacé d’emprisonnement et de radiation par Monsieur SANSAN Kambiré, actuel ministre de la Justice de OUATTARA. L’auxiliaire de Justice a dû précipitamment opérer la main levée de la saisie, sans autre forme de procédure, pour éviter d’être emprisonné pour rien.
Le ministre de la Justice ne s’est d’ailleurs pas embarrassé de fioritures pour présider des réunions de parents d’élèves du groupe scolaire litigieux, pour donner des assurances aux français DALQUIER quant à l’engagement de l’Exécutif ivoirien à parer à toute éventualité(PREUVE).
Dès lors, le pauvre KOUDOU se retrouve avec une batterie de décisions de justice, confortant ses droits de propriété, mais ne peut en tirer le moindre avantage en les exécutant.
Pire, pour narguer la justice ivoirienne, ce couple français, conformément aux instructions du ministre de la Justice de OUATTARA, a aussitôt procédé, par anticipation, à de nouvelles inscriptions pour l’année scolaire 2018-2019, ce, au mépris des décisions de Justice lui en faisant formellement défense(PREUVE).
FAITS NOUVEAUX DE FAUX COMMIS PAR LE COUPLE FRANÇAIS :
L’élément nouveau, aujourd’hui, procède du fait que voulant en avoir le cœur net, malgré ses titres de propriété et les nombreuse décisions de Justice, Monsieur KOUDOU a sollicité et obtenu, depuis le lundi 25 juin dernier, une ordonnance de compulsoire de la part du Président du tribunal d’Abidjan. Il faut entendre, à toutes fins utiles, par ordonnance de compulsoire, une sorte de laisser-passer, d’autorisation spéciale délivrée par le juge à l’effet de permettre au requérant (demandeur) d’accéder, soit à des registres, soit à des dossiers d’un tiers, en tout cas partout où besoin est, en vue de vérifications matérielles sur place.
Est-ce donc en vertu d’une telle autorisation que Monsieur KOUDOU a dépêché, hier mercredi 27 juin 2018, un huissier de justice au ministère de la Construction et de l’Urbanisme pour y procéder à des vérifications minutieuses.
Résultat : horreur !
Les constatations de l’huissier de Justice révèlent que les français DALQUIER ont réussi, depuis le 04 septembre 2007, à se faire délivrer un certificat d’urbanisme à leur nom, sans être détenteur du moindre titre de propriété.
Comment est-ce possible ? Mais, le contexte en dira suffisamment.
Il importe d’indiquer, à toutes fins utiles, qu’en cette année 2007, ce ministère de la Construction et de l’Urbanisme avait échu à un certain Marcel AMON Tanoh, au titre de la « quote part du butin de guerre » échue au RDR, ce, après l’hypocrite Accord de paix de OUAGADOUGOU.
Mais, comme un crime n’est jamais parfait, les français qui ne justifient d’aucun titre vis-à-vis de la propriété de Monsieur KOUDOU, ont frauduleusement mentionné sur leur faux certificat d’urbanisme, les références 00411 du 30 octobre 2002 qui ne sont autres que celles du titre foncier de Monsieur KOUDOU(PREUVE).
Seule question : Au vu de quel titre foncier, sieur AMON Tanoh, alors ministre de la Construction et de l’Urbanisme, avait-il cru devoir délivrer frauduleusement ce certificat d’urbanisme, au nom des DALQUIER, en y mentionnant illicitement les références du titre foncier de Monsieur KOUDOU ?
Ne s’en évince-t-il pas, dès lors, une lointaine manifestation de la volonté frauduleuse des français DALQUIER d’exproprier frauduleusement l’ivoirien KOUDOU, KOUDOU qui ne leur a pourtant cédé sa propriété qu’à des fins locatives ; ragaillardis surtout par le constat, qu’aujourd’hui, leur pays, la France, a effectivement conquis la Côte d’Ivoire en y installant OUATTARA par les moyens les plus grossièrement anti-démocratiques.
Au total, si nous étions dans un pays où l’autorité de la justice n’était pas abolie depuis le 11 avril 2011, ce couple français méritait-il mieux que son déménagement dans l’une des nombreuses cellules de la MACA, ce, en conséquence de la plainte que vient d’acter, par simple principe, Monsieur KOUDOU, pour faux et usage de faux dans un document administratif ?
Comment, dans un pays proclamé, urbi et orbi, de droit, est-il imaginable qu’on prive, jusqu’à un tel niveau, un citoyen de la jouissance de son bien dont la justice a définitivement consolidé le fondement légal ?
Était-ce cela la preuve tangible de la modernité promise au peuple ivoirien par Dramane OUATTARA ?
N’est-ce là l’une des ignobles manifestations de cette françafrique : Ce qui ne peut être imaginé chez eux, en France, est de règle chez nous, en Côte d’Ivoire !
N’est-ce pas pour de tels intérêts sordides, seulement, que l’armée française a massacré les ivoiriens sans état d’âme en 2011 ?
Pourvu que Dramane OUATTARA, leur Dramane OUATTARA, soit intemporel ; Car, la Côte d’Ivoire, quant à elle, le demeure !
N-B à l’attention de Monsieur le Procureur de la République d’Abidjan-Plateau : Si, Monsieur le Procureur, dénoncer de tels agissements intolérables dans mon pays, me rendent systématiquement coupable «d’atteinte à la sûreté de l’état, et, incitation à la violence contre les français», comme vous avez déjà menacé à mon endroit, intégrez que je suis prêt à assumer. Point.
L’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz