Chaque jour, cinq infos du monde garanties sans Covid-19 | Ce vendredi 29 mai, l’actualité internationale nous emmène notamment en Côte d’Ivoire, où l’on prépare un éventuel retour de l’ancien président, jusqu’ici assigné à résidence en Belgique, et en Chine, où Volkswagen investit en masse dans la voiture électrique.

Laurent Gbagbo, ici à La Haye en février, a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire.
Laurent Gbagbo, ici à La Haye en février, a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire. © AFP / Jerry Lampen

CÔTE D’IVOIRE | L’hypothèse du retour de l’ancien président Laurent Gbagbo. Assigné à résidence depuis son acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanité, Laurent Gbagbo a été autorisé à quitter la Belgique. La Cour pénale internationale (CPI) a tout de même fixé des conditions : tout pays dans lequel l’ancien président ivoirien souhaiterait se rendre doit notamment accepter au préalable de le recevoir.

Laurent Gbagbo avait été accusé de quatre chefs de crime contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Après plus de sept ans passé en détention à La Haye, il a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3 000 morts en cinq mois.

Mais peu avant, début novembre 2019, la justice ivoirienne l’a condamné en appel par contumace à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pendant la même période troublée. Ce qui rend incertain un éventuel retour de l’ancien chef d’État en Côte d’Ivoire.