Pour une viande de qualité en CI
Proposition Cherté de la vie:
une approche structurelle durable: le cas de la viande:
Nous savons tous que 90% de la viande de masse consommée en CI vient de la sous-région, et le Niger fournit plus de 50% des bovins. Nous sommes donc dans un commerce sous-régional de longue date.
Cependant, ce sont des centaines de bœufs qui passent les frontières chaque jour avant d’arriver à l’abattoir ivoirien, passant parfois 1 à 2 semaines en route. Cela a un coût: maladies, perte du bétail, coût de l’alimentation et du convoyage, coût du carburant et de la location de camions, corruption et tracasseries…
Au finish, le prix du kilo de viande en est affecté et on a une viande de mauvaise qualité, mais aussi un environnement laid, tel la zone de l’abattoir de Port-Bouet.
Que faire:
il faut inscrire la viande dans notre coopération sous-régionale:
1: La Côte d’Ivoire doit faire construire un abattoir moderne à Niamey en collaboration avec les acteurs du secteur au Niger. Ils financeront à 80% car ça les arrangerait.
2: Le bétail est abattu au Niger sous la supervision d’expert ivoiriens et nigériens, avant d’être conditionné frais.
3: J’ai dit dans une proposition passée que l’état ivoirien devait acheter 2 avions cargo pour le commerce extérieur. Chaque jour, la viande fraîche quitte l’abattoir de Niamey à 6h et est à Abidjan à 7h (1h de vol) sachant que les bêtes sont abattues et conditionnées le même jour.
Ici, les éleveurs nigériens gagnent, les consommateurs ivoiriens aussi avec des prix maitrisés et assez bas.
Bref, on va se fatiguer avec ce trafic d’animaux maltraités et d’abattoir sordides qui polluent la lagune là !
Pendant ce temps, le kg de viande a grimpé dans des proportions incroyables !
Synzi Dadi