Petit retour sur Affi N’guessan

Atea, je te salue et je prie Dieu afin que de la haut, il veille sur toi et te rétablisse totalement. Atea, sincèrement tu me manques. Mais je vais faire comment ? Parce que c’est mon devoir de te dire de te reposer en tant que grand frère pour recouvrer totalement ta santé.
Atea, je voulais seulement te dire que beaucoup de choses se sont passées pendant que tu suis les instructions qui t’ont été données par les médecins.
Atea, Opa a été libéré. Il est en Belgique. C’est le VP Demba Traore qui est allé chercher tous ses bagages. Il paraît qu’il est en Belgique pour répondre à un éventuel appel qui sera fait par Bensouda.
Mais atea, ce n’est pas de ce sujet là que je veux te parler parce que là bas là, on sait tous que c’est fini.
Atea, je veux te parler de Affi N’guessan. Oui atea, je veux te parler de Affi N’guessan. Je sais que tu vas me dire, encore lui !
Oui atea, l’homme vient encore de s’illustrer de la plus mauvaise des manières.
Atea, Affi N’guessan pensait pouvoir berner tout le monde même Opa. Il a tout fait pour obtenir une audience avec Opa. Mais comme tu connais Opa oohh, il lui a été demandé de remplir une toute petite condition. Reconnaître les actes des congrès de Mama et de Moossou avant de prendre l’avion pour la Belgique.
Atea, Affi a donné son accord mais contre toute attente, c’est une déclaration laconique qu’il fait à l’aéroport FHB avant de prendre l’avion. Déclaration qui dit :  » je vais en Belgique pour rencontrer mon patron « . À charge pour ses amis de relayer cette déclaration. Il était tout content parce qu’il pensait avoir berné tout le monde.
Atea, il arrive à Paris et c’est là bas que l’homme(Aka Emmanuel :ex ambassadeur CI au Ghana) qu’il a contacté pour faire la méditation lui rappelle qu’il n’a pas fait ce qu’il a promis. Pensant avoir tout le monde, il a proposé rencontrer d’abord Opa et après la rencontre, faire sa déclaration. Malheureusement pour lui, le médiateur n’est pas rentré dans son jeu. Je t’informe qu’il avait déjà essayé de berner le monsieur quand Opa était encore à la Haye. Aujourd’hui, ses suiveurs sont sur le SG Assoa Adou qui n’a absolument rien à voir avec l’avortement de la rencontre.
Atea, ton type là est retourné tout furieux en CI. Mais avant de prendre son avion, il a fait une première déclaration à l’aéroport RCDG de Paris. Ça c’était le Vendredi.
Atea, hier Samedi, c’était le comble. Il organise une conférence de presse où il s’en prend sans gants à Opa. Des mots durs et forts, le tout appuyé par le mensonge. La vidéo de sa conférence se trouve sur mon mur si jamais tu avais envie de regarder. Sur cette vidéo là atea, je ne sais pas mais on dirait quelqu’un qui a palu jaune. Tu sais que ça fait délirer non ?
Atea, voici les nouvelles fraîches d’ici oohh. Il fallait que je te mette un peu au parfum. Je salue mes enfants et ma belle. Porte toi bien et surtout, repose toi beaucoup. Dieu te bénisse et veille sur toi !

Ton grand frère Jean-Claude Patahoua.

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SANGARÉ ABOU Drahamane, le 15 février 2018 parle d’Afi et de la discorde au sein du FPI

Verbatim

« Messieurs les journalistes, il n’y a pas de tendance Fpi. Quand on pose le problème d’Affi, je suis le premier attristé. Parce que les camarades du Fpi m’ont fait confiance. Et puis Affi a pu marcher comme ça ! C’est moi qui ai calmé les militants du Fpi. Et j’ai demandé de tout faire pour lui faire confiance. Parce que je continuais à lui faire confiance. Mais le Fpi, ce sont les textes aussi. On m’appelle le Gardien du temple. Mais les véritables gardiens du temple sont là ! Ce sont les membres du Comité de contrôle. Nous avons les statuts et le règlement intérieur. Le Fpi, sur cette affaire, a fait un large débat démocratique. Malgré tout ça Affi s’assoit tout seul pour mettre en place un Secrétariat général. Il touche même à des symboles comme Akoun ! Qu’on le veuille ou pas, quand même en Côte d’Ivoire, Laurent Akoun c’est un symbole du militantisme et du syndicalisme.

Il touche à tous les symboles et on regarde faire. Il nomme un représentant du Fpi à la Cei, mais on regarde faire. Il va au Comité central où il est mis en minorité. Mais il dit : « non, je maintiens ma décision ». C’est quel Fpi ça, qu’on ne connait pas ? Les camarades, courageusement, en fonction de la ligne qu’on s’est donné, se réunissent le jeudi 5 mars 2015, en Comité central extraordinaire, sur la base de nos textes. Ils me font l’honneur et l’amitié, alors que je n’étais même pas là puisque j’étais aux assises, en me demandant d’assurer l’intérim en attendant un Congrès du parti.

Le 30 avril 2015, nous sommes allés à Mama. Où nous avons tenu le Congrès extraordinaire. Puisque (certains) voulait tourner la page de Laurent Gbagbo, nous avons intronisé Laurent Gbagbo. A Mama, on a mis en place une nouvelle direction. (Ils ont) voulu voler l’espérance, nous avons refusé. Nous avons repris le droit en l’avenir. Et après cela, (ils disent) qu’on est des frères.

Or un frère ne peut pas écrire au ministre de l’Intérieur pour demander de mettre des frères en prison. Si c’est ça la fraternité, je le regrette ! Oulaye en prison, c’est le fait d’Affi. Lida en prison, c’est le fait d’Affi. Assoa Adou en prison, c’est le fait d’Affi. Les jeune Koua Justin et Dahi Nestor qui viennent de sortir de prison après 30 mois c’est le fait d’Affi. Chers amis, le socialisme, c’est la solidarité et le partage. Je ne peux pas comprendre cela. Les amis, je vais vous le dire, l’union pour l’union, moi je n’y crois pas.

L’union ne se déclare pas en disant : «ne nous divisons pas». L’union est confiance. L’union n’est pas méfiance. L’union c’est la vision partagée. L’union sans la vision partagée est faiblesse. L’union dans la vision partagée est force. On a notre ligne indépendantiste et souverainiste. Certains disent : «Non, ce sont les Blancs qui font les chefs d’Etat en Afrique. Le peuple, je m’en occupe après ».

Mais le Fpi ne peut pas parler comme ça. Donc, ne pensons pas que, forcement, en mettant le bon grain et l’ivraie ensemble, ça va bien. On a toujours séparé le bon grain et l’ivraie. Et puis nous avons un dénominateur commun au Fpi. Quelqu’un à qui on ne doit pas parler n’importe comment. On ne peut pas toucher à Laurent Gbagbo n’importe comment au Fpi. Alors quand à Abengourou, M. Affi N’guessan nous dit et je le cite : «Laurent Gbagbo est dans un cercueil qu’on conduit au cimetière. Je ne comprends pas que certains orphelins s’accrochent désespérément au cercueil en sachant bien qu’il va être enterré. Pour moi on ne fait pas la politique avec l’émotion. On doit être capable de dépasser les émotions et avoir le courage de tourner la page quand c’est nécessaire pour continuer la lutte.», chers amis, moi je suis dans l’émotion. Je suis socialiste. Un socialiste qui ne s’émeut pas n’est pas socialiste »

SANGARÉ ABOU Drahamane, 15 février 2018

Info: Gueye Fiavi De Kpeya
#Rezopanacom

ILS ONT VOULU NOUS TROMPER

Nous y avons rêvé un tant soit peu, parce qu’ils y avaient mêlé le nom du chef, le président Laurent Gbagbo; mais le réveil a été brutal et le rêve s’est écroulé comme un château de cartes.
Ce rêve de la réunification du FPI pourra-t-il encore un jour devenir une réalité?

Adepte d’un gbagboisme pur, c’est avec enthousiasme que j’ai fait une publication il y’a peu, pour saluer l’annonce de la rencontre qui avait été prévue pour le jeudi 21 mars 2019 entre le Président Laurent Gbagbo et le premier ministre Affi N’guessan, en vue d’évoquer cette réunification du FPI, parce que je n’avais aucun doute que le parti s’en porterait mieux.

J’avais perçu en cette annonce, l’aboutissement de nos efforts sur la toile et sur le terrain pour un FPI fort. J’ai donc sans réserve aucune, soutenu  »l’heureuse initiative » et invité mes amis à faire autant.

Au regard des circonstances dont découle la rencontre prévue, je ne pouvais imaginer que n’aient été prises toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de sa réalisation avant de l’annoncer. Aussi, animé de ma bonne foi, ai-je milité pour un accompagnement de cette initiative. Et les commentaires qui avaient été faits de cette publication, avaient montré que certains de nos amis avaient adopté notre vision, d’autres étaient restés prudents et d’autres encore totalement opposés à l’idée de cette rencontre.

Aujourd’hui, j’ai compris l’opposition de ces derniers à cettre rencontre, et je dois reconnaître qu’ils n’avaient pas tort, car suite au fiasco qu’a connu l’opération, on a vu apparaitre des facteurs dont nous n’avions pas connaissance, et qui ont échappés à notre analyse.

Au titre de ces facteurs, on peut noter le jeu trouble d’un homme, Mr AKA EMMANUEL, qui serait un très proche d’Affi, et qui aurait voulu user de ses relations personnelles et privilégiées avec le Président Gbagbo pour tenter de faire accepter son autre ami Affi, et lui donner sans doute du crédit aux yeux de la famille FPI.

On se souvient que peu avant le dernier  »congrès » du groupe d’Affi, il avait été dit que par l’entremise d’un  »envoyé crédible », le président Gbagbo aurait demandé le report dudit congrès afin de donner une chance à la réunification. Il paraît que  »l’envoyé » en question serait la même personne.

Le Président Gbagbo était-il réellement derrière cette demande de report du congrès des Affiistes? Rien n’est moins sûr. Et à la lumière de l’échec que vient de connaître cette tentative de rencontre entre Gbagbo et Affi, tentative conduite par la même personne, il n’y a pas de doute que c’était du faux.

Affi N’guessan et Emmanuel Aka ont donc failli nous tromper en donnant des espoirs d’une rencontre qu’il savaient impossible.
En effet, sachant l’un et l’autre que les conditions nécessaires requises par le Président Gbagbo pour la tenue de la rencontre n’étaient pas réunies, ils ont quand même médiatisé à volonté l’annonce de cette rencontre, espérant mettre le président devant le fait accompli, et l’amener à les recevoir pour qu’ils en tirent toute la notoriété rêvée. Échec et mat! Le président Gbagbo est resté vigilant et intransigeant sur ses conditions.

Ko  »je vais en Belgique pour rencontrer mon Patron ».
Si l’auteur de cette phrase avait été sincère, nous n’en serions pas ce jour, à produire des communiqués contradictoires à propos de cette rencontre avortée.
Autrement dit, depuis quand UN SUBALTERNE S’OPPOSE-T-IL AUX INSTRUCTIONS DE SON PATRON? Il y avait là dans ses propos, une volonté de tromper l’opinion.

Dans l’entendement de Mr Affi, il n’y aura d’unification possible au FPI, que si c’est lui qui est désigné pour conduire le parti unifié.
Or, Affi a fait tant de tort à la cohésion du parti
-en ayant entraîné ses camarades en prison,
-en ayant permis une immixtion de l’État dans les affaires du parti,
-en ayant fait des déclarations inacceptables vis à vis de Gbagbo,
qu’il est inadmissible qu’il soit réintégré sans qu’il ait demandé et obtenu au préalable, le pardon des camarades emprisonnés, insultés et traînés dans la boue, pendant qu’ils étaient incarcérés.

Il est vrai que nous voulons l’unité de notre parti; et dans ce sens, nous restons disponibles pour accompagner toute initiative viable, et non celles qui sentent le roussi des conspirations mal ficelées. Mais nous ne ferons pas cette union à tous les prix. NOUS LA FERONS AUTOUR DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO QUE NOUS RECONNAISSONS TOUS COMME NOTRE RÉFÉRENT POLITIQUE, NOTRE GUIDE.

Mais en attendant, comme à quelque-chose malheur est bon, le fiasco de Paris a l’avantage d’ouvrir les yeux à tous, sur la volonté réelle du Président Gbagbo de prendre lui-même en mains les commandes de son parti.
Hier, ils pouvaient dire que les visiteurs du Président GBAGBO étaient des menteurs, qui ne rapportaient que le contraire de ce qu’il leur confiait.
Ils avaient même osé refuser la candidature de Gbagbo à la Présidence du parti qu’il a créé, sous le prétexte que la demande qu’il avait formulée, n’était pas de lui. Ils avaient contesté sa signature.
Aujourd’hui le discernement est fait, tout est apparu clair, et les frondeurs identifiés.

Ils avaient voulu nous tromper, mais ils ont échoué
Paul Kalou