Bientôt la pluie de milliards : Michel Sapin est à Abidjan
L’euphorie est à son comble, suivez les regards de papa et de ses boys…
Le ministre français des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin est plus que jamais convaincu que la zone du Franc de la communauté financière africaine (Fcfa) affiche une stabilité. Il l’a déclaré au sortir d’une audience avec le Président de la République Alassane Ouattara, ce jeudi 14 avril, à Abidjan Plateau.
Le ministre français a rappelé que la relation entre la Côte d’Ivoire et la France est une histoire ancienne, mais très forte. Qui se construit aujourd’hui sur des bases solides, « en particulier compte tenu de la manière dont le pays a retrouvé sa stabilité et sa capacité de croissance. On sent, sous l’ère de l’actuel Président, une volonté de modernisation, c’est tout cela que la France doit pouvoir accompagner », a-t-il fait savoir.
Se prononçant sur l’avenir de la zone Franc, l’hôte du Chef de l’Etat s’est félicité de sa stabilité. Tout en révélant que cette zone n’appartient pas à la France, mais à l’Afrique. « La zone franc doit être aux mains des africains », lance-t-il.
Michel Sapin a réaffirmé la nécessité de mettre en œuvre, en Côte d’Ivoire, un certain nombre de programme de stabilité en collaboration avec le Fonds monétaire international (Fmi). Car, dira-t-il, l’économie du pays se développe de plus en plus.
Kamagaté Issouf
Fraternité Matin, sur connectionivoirienne
Et pourtant…Christine Lagarde, patronne du FMI, appuyée par le ministre français de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, aurait agité le spectre d’une dévaluation du franc CFA d’Afrique centrale lors du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac, le 23 décembre 2016 à Yaoundé. En quelques mois, la situation économique de la Côte d’Ivoire aurait elle mystérieusement été redressée pour devenir ce phare de l’Afrique de l’Ouest? (Voir l’article de jeuneAfrique )
Il ressort donc que le dernier paragraphe affirmant la nécessité de mettre en œuvre, en Côte d’Ivoire, un certain nombre de programme de stabilité en collaboration avec le Fonds monétaire international démontre s’il le fallait que tout est com en surface, et la mine grave des ministres et de leur patron, le super-économiste manifeste les 9/10 de la phase émergée, rien ne va, contre 1/10 de com « l’économie du pays se développe de plus en plus ».
Shlomit
Zone CFA: la lutte anti-blanchiment freine l’interchangeabilité des billets Cemac et UEMOA
Le terrorisme et le blanchiment d’argent ont encore de beaux jours devant eux… Mais comment se fait-il qu’aux beaux jours, sans fraude et sans terrorisme, aux premiers jours du franc CFA, le général de Gaulle avait déjà inscrit la non interchangeabilité des billets? Décidément les blagues du 1er avril se prolongent en Afrique !
Abidjan – La lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme ralentissent l’interchangeabilité des billets entre les deux grandes zones utilisant le franc CFA, ont expliqué les gouverneurs des deux banques centrales concernées vendredi à Abidjan.
Lié à l’euro par un système de parité fixe, le franc CFA est la monnaie de 14 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et centrale, totalisant 155 millions d’habitants: huit appartenant à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et six à la Communauté économique d’Afrique centrale (Cémac).
UEMOA et Cémac sont dotées chacune d’une banque centrale qui émettent leurs propres billets et pièces. Si les billets émis par l’une ou l’autre ont exactement la même valeur, ceux de la zone UEMOA ne sont pas acceptés dans les pays de la Cémac et inversement.
« Aujourd’hui les facteurs liés à la sécurité » et « les problématiques liées au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme » font que « le maniement de l’argent liquide n’est pas quelque chose de tout à fait approprié », a estimé Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur tchadien de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
« Nos équipes techniques se sont déjà mis en place » pour travailler sur le dossier et « permettre aux citoyens des deux zones de pouvoir utiliser facilement les moyens de paiement » indifféremment dans l’une ou l’autre zone, a-t-il poursuivi.
« C’est un élément important. Nous allons nous rencontrer bientôt pour commencer la phase opérationnelle et rendre cette convergence concrète », a-t-il ajouté sans toutefois donner de calendrier précis.
M. Tolli s’exprimait, au côté de son homologue ivoirien de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné, lors d’une conférence de presse de ministres et gouverneurs de banques centrales, à l’occasion de la réunion des ministres des 16 pays de la zone franc.
Aux 14 pays utilisant le franc CFA, s’ajoutent les Comores, dont la monnaie est le franc comorien, et la France, dont trois collectivités du Pacifique (Polynésie française, Wallis et Futuna et Nouvelle-Calédonie) utilisent le franc pacifique.
Franc comorien et franc pacifique sont tous deux également indexés sur l’euro, à une parité fixe différente du franc CFA.
AFP, abidjan.net