Mangou, hier et aujourd’hui

 

 

 

[ CPI ] #ProcesDelaHonte
Dans la tête de Philippe Mangou…
– Une Philippique de l’Honorable Mamadou Ben Soumahoro adressée au Général Mangou.
par Claudus Kouadio (qui a été secrétaire de Ben Soumahoro)
[…] Il était Lieutenant-colonel. Il est ensuite devenu Colonel, Colonel-Major, Général de Brigade, Général de division, Général d’Armée, Général de Corps d’Armée. Les « étoiles » ont voltigé sur ses épaules à la vitesse d’un bolide de Formule 1. On sentait bien que le Président Laurent Gbagbo voulait lui donner ici et maintenant tous les instruments de son autorité et de son commandement, en brûlant la politesse à de nombreux autres officiers probablement frustrés. Mais chacun sait qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Comment faire autrement. Toutes les apparences plaidaient en faveur de Philippe Mangou : l’officier était bien fait de sa personne, et nul ne pouvait présumer qu’il était bête. Visiblement, il avait déjà réussi à se faire aimer de ses hommes du rang. Il impressionnait les civils par son allure martiale et par la qualité de son discours. De surcroît, Philippe Mangou était fils de Pasteur et profondément croyant lui-même. C’est du moins ce qu’il laissait croire. Je n’ai pas d’éléments pouvant me permettre de mesurer le désappointement du Président Laurent Gbagbo mais en ce qui me concerne, je puis vous dire que le jour de la trahison du Général Philippe Mangou, j’ai eu le sentiment que la terre se dérobait sous mes pieds. Pour plusieurs raisons :

1 – Philippe Mangou n’a pas trahi le Président Laurent Gbagbo par cupidité ou par cynisme. Pour l’argent je puis témoigner qu’il n’avait aucune raison de se plaindre du Président. Et je peux affirmer maintenant qu’il n’était pas assez intelligent pour être cynique. Le Général Philippe Mangou a tout simplement trahi par impéritie, par incapacité à assumer ses charges ; il était inapte au commandement. Il n’avait rien compris à la mission que lui imposait ses « étoiles ». Des soldats de ses différentes garnisons ont dit de lui qu’il était un lâche et un fuyard dans une lettre qui avait les relents d’un brûlot. Ils avaient probablement leurs raisons mais en fait, ils sont passés à côté du vrai caractère de leur chef. En réalité Mangou philippe n’a pas eu le temps d’apprendre, de comprendre ce qu’est la fonction véritable d’un Général Chef d’Etat Major. Le Président de la République Chef Suprême des Armées, les Officiers Généraux, les Officiers Supérieurs, le Sous-Officiers, les Hommes de Troupes, le peuple, oui le peuple ; où Mangou Philippe a-t-il laissé tout ce monde, toutes ces familles dont les vies dépendaient de ses ordres. En fait, le Généralissime Mangou Philippe n’était qu’un « petit frimeur » fasciné par son propre uniforme auquel il n’accordait qu’un pouvoir et une fonction dérisoires de séduction sur « les jeunes filles du Concours Miss District d’Abidjan ».

Il me faut remercier les FDS auteurs de la lettre adressée au Général fuyard pour avoir su expliquer preuves à l’appui à leur ancien chef le sens du mot trahison dont il a oublié la signification depuis qu’il s’est improvisé diplomate (à la gomme) au Gabon.

En même temps que l’ordonnance de Alassane Dramane Ouattara, notre homme a sûrement été frappé d’illettrisme aigu. Si c’était un poste d’Ambassadeur qu’il convoitait, il lui suffisait de le dire, Seigneur Dieu ! Et l’enfant de Mama le lui aurait donné ! Vous avez absolument raison chers enfants des FDS : la promotion vertigineuse de Philippe Mangou a été un véritable gâchis pour tout le monde.

[…]

« Je me suis laissé dire que madame Fatou Bensouda gardait dans sa manche le Général Philippe Mangou pour témoigner contre le Président Laurent Gbagbo à la CPI. Le manque de crédibilité du Général d’opérette devrait la faire frémir de dégoût, s’il lui reste encore un peu de bon sens.

Voici donc un homme, Général de son Etat, à qui a été confiée la défense et la sécurité de tout un peuple agressé par une horde de rebelles et de Dozos aux méthodes barbares d’un autre âge, qui ne trouve rien d’autre à faire que de fuir carrément aux dires de ses propres soldats, sans laisser d’ordres ni de remplaçant, pour aller se blottir dans le confort douillet d’une Ambassade.

Quelle est cette justice qui ne comprend pas que dès lors, la chaîne du commandement a été rompue et que le Président de la République ne pouvait pas avoir donné l’ordre de tuer. En l’occurrence, Philippe Mangou n’était pas le seul à avoir pris le chemin des Ambassades ou de l’Hôtel du Golf. La liste des généraux couards, pleutres et dépourvus d’honneur est longue et ne mérite aucune attention ni aucun respect. De surcroit, si nous lisons les mêmes journaux, Madame Fatoumata Bensouda doit avoir déjà mesuré la valeur de la récompense attribuée à ses témoins clés. Une Ambassade vaut bien une messe : Libreville… Dakar… ! Quelle injure à l’intelligence des Ivoiriens ! »

29 juin 2013 – dans  »PHILIPPE MANGOU TAIS-TOI ET MANGE: Une Philippique de l’Honorable Mamadou Ben Soumahoro adressée au Général Mangou » –
Suite… bit.ly/2nwPwIb

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BRAVO! LE GL MANGOU COMME UN VRAI MILITAIRE, ÉPARGNE LE PRÉSIDENT GBAGBO ASSUME ET ENDOSSE TOUT, CONFORMÉMENT AUX RÈGLES MILITAIRES.

 » ça été dit ici que c’est tel ou tel qui a l’a dit, que c’est le Président GBAGBO qui l’a voulu, NON !!! C’est moi qui ait demandé qu’Abobo soit déclarée zone de guerre. Je suis allé chez le Ministre de la défense pour lui faire cette suggestion, il a, en ma présence appelé le Président de la République pour lui en parler, le Chef de l’État lui a dit non, parce que dans ses discours, il a dit que la guerre est finie en Côte d’Ivoire et que s’il déclarait Abobo zone de guerre, ça prêterait à confusion. C’est pourquoi Abobo n’a pas pu être déclaré zone de guerre.

L »idée de déclarer Abobo zone de guerre, ce n’est pas y aller et tuer tout le monde, non. C’était pour extraire la population civile et voir plus clairement l’ennemi; et cela aurait offert deux avantages pour nos forces.

PREMIÈREMENT, cela allait nous permettre de sécuriser 1 ou 2 quartiers derrière nous, pour nous permettre d’y installer la population qu’on allait faire sortir d’Abobo.
DEUXIÈMEMENT: Le commando invisible allait être, soit obligé de rejoindre la population pour venir vers nous ou alors s’éloigner d’Abobo en allant vers Anyama.

Et voici comment cette idée de zone de guerre a fuité.
Quand je suis retourné vers les troupes pour leur dire qu’on allait passer à la 2e phase de l’opération et que j’avais suggéré qu’Abobo soit déclaré zone de guerre mais que j’avais pas eu gain de cause auprès des autorités. Et vu qu’on était infiltré, ce sont ces infiltrés là qui ont informé le commando invisible qu’on voulait déclarer Abobo Zone de guerre.>>
Mais avant il a dit que l’utilisation des armes lourdes à destruction massive a été légale car l’armée avait été réquisitionnée et quand l’armée est réquisitionnée, conformément aux règles, elle utilise tout ce qu’elle a en sa possession. D’où l’utilisation des mortiers.

Mme BENSOUDA et le RHDP sont totalement terrassés en cette journée. Le général Mangou ce jour a été extraordinaire. Merci Mon Général bon fils de bon pasteur. En tout cas en cette journée nous pouvons nous permettre cela. Le président GBAGBO et le ministre Charles Blé seront libres !
Gala Kolebi

Affaire  » Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé  » – Témoin à charge, Général Philippe Mangou.
Retransmission des audiences du 25 Septembre 2017.
[ Partie 1 ] – bit.ly/2htUS65
[ Partie 2 ] – bit.ly/2wg0dEb
[ Partie 3 ] – bit.ly/2xAJnDi
[ Partie 4 ] – bit.ly/2fl1LWF
[ Partie 5 ] – bit.ly/2yo4JRP
[ Partie 6 ] – bit.ly/2hsM14o

• Compilé par RTI Bengue – Français

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