les législatives, quel gain pour Affi N’guessan?

Résultats législatives 2016:
RHDP 248 167
INDEPENDANTS 741 75
UDPCI 23 6
UPCI 25 3
AFFI N’EGUESSAN 186 3

Source CEI

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Affi et ses hommes pèsent 1,18%. Ils ont obtenu trois sièges. Bongouanou commune, Bongouanou S/P et Gouméré. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra !

Yacouba Gbané

RESPECTEZ LE FPI DE GBAGBO

2011, Koulibaly quitte le FPI et crée LIDER. Il fait 03 % à Koumassi aux législatives alors qu’il était le député sortant. En 2016, Affi exclu du FPI mais qui a confisqué les attributs du parti grâce à la justice de Ouattara, va aux législatives, et il en sort avec 03 députés. Le chiffre 3 serait-il devenu le tarif pour ceux qui enlèvent ou à qui on retire le maillot FPI ?

Alexis Gnagno

 

J’ai déjà signalé ici, avant les élections, que le boycott des législatives prôné par une partie de l’opposition ivoirienne me laissait perplexe. Quant à mon confrère Tche Bi Tche, il a dit, lui, que le boycott des législatives ne lui paraissait pas pertinent.
J’ai encouragé tous mes confrères qui s’étaient alignés dans le starting-block ainsi tous les autres candidats, en dehors de ceux du RHDP. Au final, le verdict de ces législatives s’est avéré cruel pour le FPI tendance Affi. Sur 185 candidats – d’autres parlent de 210 – présentés, seuls trois, peut-être plus, ont été élus.
Au vu de ce résultat, Affi N’Guessan devrait enfin tirer toutes les conséquences, ne pas se faire le complice volontaire ou involontaire du pouvoir, rendre les clés du FPI.
Sous sa direction, le FPI a reculé. Là où en 1990, le président Gbagbo a eu 18,30% à la présidentielle et 9 députés, lui s’en est tiré, en 2016, avec seulement 9% à la présidentielle et 3 députés.
Oui, Affi doit avoir le courage de rendre les clés du FPI dont manifestement il ne détient pas la majorité. Ses partisans auront beau jeu de jeter la pierre à Abou Drahamane Sangaré, mais les défaites de grosses pointures affidés telles que Marcel Gossio, Christine Adjobi, Agnès Monnet, Alphonse Voho Sahi… dans des circonscriptions où le FPI régnait en maître, sont loin d’être anecdotiques.

Senn Souleymane

Fiasco de AFFI.

Pouvait il en être autrement. ?
C’est la justice de OUATTARA qui allait convoyer les militants et les populations acquises à la cause du FPI de GBAGBO aux urnes des législatives bâclées . Bande de SOUMIS .Que pensiez vous?
Sans l’onction de la base un parti politique ne représente rien . AFFI pensait confisquer le FPI mais malheur à lui . Hors de l’eau un poisson n’est rien . AFFI l’apprendra à ses dépens .

Militants et sympathisants du FPI de Laurent GBAGBO tenons bon car les prophéties s’accomplissent allègrement. Et comme Dieu ne ment jamais c’est la sérénité qui doit être de mise . Ce dernier nageur dont le dos est visible est un signe révélateur .
Dieu fait des merveilles. . Saint est son nom .

Adolphe Inagbe

Leçons de législatives 2016 !
A première vue, le énième très faible taux de participation peut sembler l’indicateur majeur de ces élections législatives qui viennent de se dérouler. Il l’est en réalité. Car il témoigne encore une fois que le peuple ivoirien ne se sent pas véritablement concerné par ces échéances qu’il soupçonne, à juste titre, pipées d’avance. Mais au-delà de ce désaveu encore une fois affiché du régime Ouattara, il faut noter d’autres facteurs non moins négligeables dans l’analyse et l’interprétation des résultats de ces législatives.
1 – Le Pdci-Rda ne veut pas du Rhdp. Des circonscriptions comme Daoukro (fief et ville natale du former président Bédié), Yamoussoukro (symbole du regime Pdci-Rda de Feu le Président Houphouët) et bien d’autres perdues par des têtes de liste Rhdp. Il est peut être temps que le président Bedie entende l’aspiration profonde des militants du parti qu’il conduit.
2 – Des grosses têtes de l’exécutif tombent. L’exemple le plus expressif est celui de la débacle de Mme Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la communication, porte-parole adjoint du gouvernement ivoiren. Ceci vient confirmer le ras-le-bol de ceux mêmes qui ont cru à un espoir avec l’avènement du pouvoir Ouattara. Le temps des illusions et des beaux rêves est passé.
3 – la defaite de la quasi-totalité des candidats du FPI version Affi N’guessan. Cette énième raclée, le fait de l’appel au boycott du FPI Sangaré, bien suivi par les partisans Pro-Gbagbo, doit faire comprendre au tout nouveau député de Bongouanou que sa voie est sans issue. Affi N’guessan doit à present faire profil bas et redonner les clés et logos du FPI à ceux à qui la base se reconnait.
4 – le grand nombre de candidats independants élus, notamment l’heureuse victoire de Yasmina Frédérique Ouegnin à Cocody… Cette dernière réalité des résultats des législatives 2016 appelle à deux leçons. De nombreux Ivoiriens, de tous âges, ne se sentent pas concernés par les chapelles et clans politiques qu’ils estiment les avoir déçus. Et ils veulent désormais faire entendre leurs voix. Avec ou sans bannière politique. La seconde leçon qui sous-tend la quatrième (je rappelle, à deux volets) est un message adressé à ceux qui prétextant de la machine électorale déjà pipée continuent d’appeler au boycott sans proposer de stratégie. Les indépendants ont tenu malgré les obstacles et ces risques reels de fraude et certains ont brillamment réussi. Quand l’on est porteur de grand espoir pour le peuple, il faut prendre ses responsabilités malgré les pré-jugés et foncer droit.
Mon cri de de cœur pour la fin : J’invite sincèrement tous les stratèges du FPI (Sangaré) à efficacement capitaliser cette autre « victoire » afin de mettre fin aux souffrances des populations. Il y va de l’amour que nous avons pour notre pays et que nous devons lui exprimer.
Hermann Aboa
Journaliste ivoirien en exil aux USA
Militant pour la souveraineté des nations africaines

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Quand on a plus 250 candidats à une élection législative, et parmi ses candidats on a un ancien 1er ministre, des anciens ministres , des anciens DG d’entreprises du secteur public, des anciens députés, des ambassadeurs et à l’arrivée on a que 3 élus, c’est catastrophique.Aucun parti politique n’a connu une telle déconvenue avec un tel potentiel dans ce pays.
Alors après une telle débâcle , si on a encore des ambitions politiques,on se pose de vraies questions sur notre démarche , notre vision et notre engagement politique.
Se satisfaire dans ces conditions reviens à dire qu’on navigue à vue en réalité et qu’on est une simple marionnettes pour le parti au pouvoir .
Je n’arrive pas à comprendre comment des gens comme Alcide Djedje , Agnès Monnet, Adjobi Christine peuvent être humiliés de La sorte sur la terre de leurs ancêtres ?
Je suis vraiment déçu!

Eliakim Joël