Les Dalquier, un couple qui ne fait pas aimer la France

On vous aurait conté, sans un commencement de preuve, la plus hideuse des manifestations de cette françafrique, que vous n’auriez pas eu tort de le mettre systématiquement au compte d’une véritable fable.

Il y a, en effet, quelques semaines que nous vous avions révélé, ici, le calvaire d’un ivoirien, Monsieur KOUDOU Grégoire, pour avoir eu le malheur de louer sa propriété, sise à Abidjan-Bietry, à un couple français. Ces derniers exploitent, dans cette propriété, un groupe scolaire essentiellement dédié aux progénitures des expatriés occidentaux de langue française.

Nous vous avions également rappelé, et, étayé, au moyen de preuves probantes, les manœuvres d’expropriation, en cours, de ce compatriote, par OUATTARA et tout son système, au profit des français DALQUIER, appuyés, sur place, par le nouvel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, sieur HUBERSON. À cette fin, les locataires français refusent dorénavant de libérer la propriété de l’ivoirien après l’expiration de leur contrat, sans bourse délier.

Il faut indiquer qu’au départ, certains plaisantins de la toile s’étaient invités à ce grave débat pour tenter maladroitement de le détourner en minimisant notamment le caractère manifestement politicien d’une vraie illégale opération d’expropriation d’un ivoirien, par Dramane OUATTARA, au profit de la France.

Mais, parce que vous aviez été des milliers à élever une vive protestation contre cette manifestation tangible de la Françafrique, OUATTARA et la France se sont laissé, un tant soit peu, émouvoir. Mais de la façon la plus inimaginable. Incroyable !

En effet, consécutivement à votre colère, massivement exprimée sur cette affaire, vis-à-vis du calvaire que vit douloureusement le compatriote KOUDOU Grégoire, et dont aucun ivoirien n’est, au demeurant, à l’abri tant que Dramane OUATTARA restera aux commandes de cette Côte d’Ivoire, après les menaces du Procureur ADOU de nous faire extrader pour « incitation à la haine contre les français et atteinte à la sûreté de l’état », ce fut au tour de M. KOUDOU, propriétaire des maisons louées par les français DALQUIER, d’être convoqué à son bureau par Monsieur SANSAN Kambilé, ministre de la Justice ivoirien.

Ayant déféré à la convocation de l’autorité gouvernementale, Monsieur KOUDOU était reçu par le ministre, en personne, en ses bureaux, affichant un air furieux.
Et alors que Monsieur KOUDOU était à mille lieues de s’imaginer que c’était au sujet de cette même affaire, judiciairement réglée par 13 décisions devenues définitives, le ministre de la Justice de Côte d’Ivoire, lui interdit, de prime abord, et fermement alors, d’ébruiter l’économie de leur rencontre. Il lui communiqua finalement l’objet de la convocation, à savoir que les locataires de Monsieur KOUDOU, les français DALQUIER, acceptaient, enfin, de libérer sa propriété mais aux conditions non négociables suivantes :

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1 – Monsieur KOUDOU doit payer 1F symbolique au couple français.

2 – Monsieur KOUDOU doit s’engager à garder le nom «PAUL LANGEVIN» que porte le Groupe scolaire.

3 – Monsieur KOUDOU Grégoire doit s’engager à éteindre toutes les dettes laissées par ses locataires français, les DALQUIER.

4 – La cerise sur le gâteau, Monsieur KOUDOU doit s’engager à conserver la fille du couple français comme employée dans l’établissement scolaire….etc

Toutes ces conditions, consignées dans un papier, furent officiellement notifiées, en mains propres, à Monsieur KOUDOU, par le ministre de la Justice de OUATTARA. Aussi le ministre de la Justice impartit-il un bref délai au pauvre KOUDOU pour lui déposer, en retour et par écrit, sa réponse.

Passés les moments de choc, Monsieur KOUDOU, la tête lourde, prit congé du ministre de la Justice de OUATTARA.

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Dans sa réplique, le bailleur KOUDOU s’étonna auprès du ministre de la Justice de OUATTARA, qu’alors qu’il ne demande que la rétrocession de sa propriété, ce en exécution d’une batterie de décisions de justice devenues définitives, pour en faire ce qu’il voudra, il lui est exigé la poursuite des activités professionnelles de ses anciens locataires.

Qu’au demeurant, comment imaginer une personne pourvue de toutes ses facultés, et non candidate à un suicide économique, accepter d’hériter d’une entreprise commerciale, comme le Groupe Scolaire PAUL LANGEVIN des français DALQUIER, fonctionnant en Côte d’Ivoire, en toute illégalité, parce que inconnue, après enquête officielle, dans les livres du ministère ivoirien de l’Enseignement, et plus grave, du FISC ivoirien ?

À supposer même que toutes ces infractions ne constituassent pas de réels dangers en matière d’affaires, et qu’il voulût poursuivre les mêmes activités dans ces locaux, poursuivit Monsieur KOUDOU dans sa réplique, pour quel intérêt aurait-il choisi de «placer un caillou dans sa chaussure» en gardant la fille des DALQUIER parmi ses employés ?

Une telle réponse fut remise en mains propres, en ses bureaux, au ministre de la Justice de OUATTARA, par Monsieur KOUDOU contre décharge, il y a plus d’une semaine.

Aux dernières nouvelles, au lendemain du dépôt de sa réponse par Monsieur KOUDOU au ministre de la Justice de OUATTARA, les français DALQUIER ont provoqué une réunion express avec les parents d’élèves, le samedi dernier, avec pour seul objectif de les rassurer, au moyen des propos du type :

– «Monsieur KOUDOU a rejeté notre main tendue. Nous ne discuterons plus avec lui.

– Mais, n’ayez crainte, chers parents d’élèves ! Inscrivez massivement vos enfants. Nous avons les fermes assurances du Président OUATTARA, du Premier ministre Amadou GON COULIBALY et du ministre de la Justice. Il n’y aura aucune surprise».

Par ailleurs, muni d’une Ordonnance spéciale délivrée par le Président du tribunal d’Abidjan, l’autorisant à ouvrir et poser des scellés sur les différentes portes de la propriété de Monsieur KOUDOU, avec finalité de lui en rétrocéder la jouissance, l’huissier de Justice requis, s’est heurté, sur les lieux, à une très curieuse présence massive d’individus, tous de race métisse. Il s’agirait de mercenaires spécialement convoyés par les DALQUIER. Ils y seraient établis, nuit et jour.

Alors, à nos plaisantins de cette toile, qui nous reprochaient de «politiser» une affaire ordinaire, venez nous dire le nombre d’affaires, déjà réglées par plusieurs décisions de Justice, et dont s’est déjà chargé ce ministre de la Justice de OUATTARA ?

Si ce n’est la plus criminelle des manifestations de cette françafrique, où a-t-on vu un propriétaire verser un tribut à son locataire, avant de voir son bien lui être restitué ?

Dans quel monde a-t-on vu un propriétaire de maison s’engager à éteindre les dettes de son locataire, s’il veut que sa propriété soit libérée, en dehors de cette gouvernance macabre de Monsieur OUATTARA, OUATTARA qui n’a pourtant jamais raté la moindre occasion pour chanter les louanges de l’état de droit dans lequel baignerait «son pays» ?

Attention ! Avec ce Dramane OUATTARA, ça n’arrive pas qu’aux autres !

L’homme ne s’est fixé aucune limite dans sa mission d’expropriation, tous azimuts, des ivoiriens, au profit de la «grande» France.

Mais, ensemble, nous combattrons et vaincrons afin que survive à Dramane OUATTARA, notre pays, la Côte d’Ivoire, la terre de nos aïeux, que nous avons l’obligation de défendre. Advienne que pourra !

L’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz