L’école ivoirienne sur le banc des accusés

LE SG DE LA FESCI, AFA:

« (…) Mettre Assi Fulgence en prison peut-il résoudre le problème ? Nous pensons que non. D’ailleurs, nous envisageons des actions judiciaires contre la ministre car, des étudiants ont été tabassés dans les chambres par des forces de l’ordre, et certains ont été blessés par balles. Ils sont dans des hôpitaux(…) Aujourd’hui, notre pays ne compte plus que 59 établissements publics de formation professionnelle, qui plus, sont vétustes et mal équipés. Malgré l’appui financier de l’institution que vous dirigez, le standard de ces établissements, ainsi que l’ensemble du système éducatif, ne cesse de décroître. Les crises successives ayant orienté la priorité de l’Education – Formation ailleurs, notre pays se retrouve au bas de l’échelle, donc dernier du classement, selon l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et l’Organisation pour la Coopération et le développement économiques ( OCDE (…)
En réalité, en Côte d’Ivoire, l’école est asphyxiée par les maux, à savoir, une année académique se fait en 17 mois au lieu de 9 mois, la charte des thèses de 45 jours pour une instruction se fait en 3 ans, l’effectif arrive parfois à atteindre les 120 élèves par classe du primaire dans certaines localités, et de plus de 60 élèves au secondaire. Au supérieur, pas moins de 50 élèves sont obligés de s’entasser dans des classes, alors que la norme est de 35 apprenants au maximum, et le contenu de l’enseignement inadapté « 

Source :APR.
Fréjus Koffi