Le Témoin du jour : Madame Alice Silué

Témoin P364 dame Silue Alice qui demandait des mesures de sécurité avant de mentir pardon avant de témoigner. Elle est née le 22 Décembre 1967 à Ferke elle se dit Catholique, devenue musulmane par le biais de son mari.
Écoutons sa part de contrevérités.
Digne Ivoirien.

Par Marcel Dezogno, LeTempsinfos.com

Le procès conjoint Blé Goudé-Laurent Gbagbo se poursuit à la Cour pénale internationale (Cpi). L’audience de ce mardi 12 septembre 2017 a vu comparaître à la barre dame Silué Alice, témoin P364 entendue par la Cour et tous les parties au procès.

Soumise aux questions de Jennifer Naori de la Défense de Gbagbo, le témoin dit avoir été victime de tirs d’obus à Abobo quartier SOS, le 17 mars 2011. Elle déclare avoir perdu son fils lors de bombardement à 10 obus dans une mosquée. Tout comme elle ajoute avoir été blessée au cours de ces tirs d’obus et que les blessés ont été évacués à l’aide de pousse-pousse.

«Quand la mosquée a été bombardée, nous nous sommes réfugiés dans une église méthodiste», déclare la dame qui ajoute avoir été accueillie pour des soins médicaux par des médecins volontaires.
Revenant sur une déposition devant le bureau du Procureur, le témoin déclare à la barre avoir remis des fragments d’obus dans un sachet.

«Est-ce que des enquêteurs du Bureau vous ont dit qu’ils ont analysé des fragments d’obus ? », interroge l’Avocate. Le témoin répond par la négative. Elle ajoute pour dire que les enquêteurs ne lui ont rien fait savoir.

Sur cette réponse à l’instar des précédentes où elle déclare ne rien savoir de tout ce qui s’est passé, l’Avocate Naori interroge la dame témoin sur les 10 impacts de tirs d’obus qu’elle déclare avoir reçus aux pieds. «Est-ce qu’on vous a remis un certificat médical ou une ordonnance ? », interroge l’Avocate. «Non, je n’ai pas reçu de certificat médical, ni d’ordonnance», répond la dame, qui soutient aussi n’avoir passé qu’une seule journée dans un centre hospitalier pour des soins.

Des révélations sur de faux certificats médicaux

Dame Silué Alice, témoin du jour est vite contredite par sa propre déposition référencée Civ Otp 0059-0068 qui notifie la déclaration d’un médecin soutenant avoir mis en observation la dame. Une fois cette contradiction relevée, l’Avocate lui brandit une pièce de sa déposition référencée Civ Otp 0046-1265, relative à un certificat médical datant du 13 juillet 2011, soit quatre mois après les faits.

«Qui vous a remis ce certificat ? », interroge l’Avocate. «C’est un médecin bénévole qui passait de cour en cour qui nous a remis un certificat», révèle la dame sur l’origine de ladite pièce. Plus loin, suite à une question subsidiaire de l’Avocate, la dame change de version «Les certificats nous ont été remis à Attoban», relate la dame sous pression.

Cette irrégularité mise à nu, Me Naori lui brandit des copies de photos de présumés impacts de projectiles remises au bureau procureur. «Quand les photos ont été prises ? », interroge Me Naori Jennifer. Là encore, la dame témoin a du mal à répondre. Après quelques instants de silence, elle soutient que c’est un certain nommé Washington qui lui a remis les photos.

C’est sur ces contradictions dans les déclarations que la Défense de Blé Goudé prend le relais. Par la voix de maître Alexander Knoops. Il brandit à son tour des photos de présumés impacts d’obus que le témoin a remis à la Chambre du Procureur. «Est ce que les enquêteurs sont allés chez vous pour examiner les lieux où les projectiles sont tombés ?», interroge l’avocat. En réponse, la dame déclare n’avoir jamais vu d’enquêteurs chez elle. Sur un autre registre de sa déposition, la dame est interrogée sur les actes du Commando invisible. Elle répond à la barre que les membres du commando invisible «môgôba» opéraient à partir de Pk 18 à Abobo. Sur cette réponse, la Défense de Blé Goudé fait savoir au président de la Cour la fin de son interrogatoire.

Le juge-président Cuno Tarfusser met fin au témoignage de dame Silué Alice qui n’aura eu qu’un bref passage. Pour la suite, le juge Cuno Jakob Tarfusser, président de la Chambre de première instance 1 a annoncé le passage du témoin P636, ce mercredi 13 septembre 2017.

Letempsinfos.com

Voila la « victime » du jour temoin au #ProcèsDeLaHonte.
En gros, elle était sur sa terrasse, un obus est tombé; Et elle a reçu des balles dans son corps.
Les balles ont été retirées, elle les a conservées pour les remettre au bureau de Fatou la soudeuse.
Mais
– les balles une fois analysées se sont révélées fausses et ne pas provenir de son corps
– l’équipe de la soudeuse fatou n’a pas pu voir l’impact de l’obus car la peinture de sa maison avait déjà été refaite.
Patricia Winnie Kplé Kô

Alors voilà ce que dit le témoin aujourd’hui.

Elle est allée à la marche des femmes et les hommes qui étaient parmi elles ont crié  » Les chars arrivent ». Elles courent s’abriter un long moment dans un maquis aux alentours puis ressortent après et constatent qu’il n’y a rien, elles n’ont entendu aucun bruit et rien vu au moment où on le leur disait et durant tout le temps de leur cachettes. Elle précise qu’elles ont duré dans leur cachette qui était un maquis.
C’est plus tard qu’elle ressort de sa cachette et entend GBOUM et tout le monde coure à nouveau selon elle. Alors elle prend son chemin et part chez elle à la maison tranquillement.
Conclusion: elle n’a pas vu de chars, elle a entendu dire qu’il y avait un char. Elle a entendu un bruit au moment où il n’y avait plus de marche et elle est rentrée chez elle.
Rappelons qu’elle avait déjà dit que les MÔGÔBA (rebelles) avaient le contrôle de plusieurs zones d’Abobo à cette époque et tiraient à l’arme lourde.
Cette dame nous fait de belles révélations qui écrasent toutes les thèses du RDR. Vraiment elle ne devait pas mourir dans la méditerranée et méritait de profiter du réseau de VISA gratuit de la CPI.
Fier Ivoirien

Autres commentaires : On nous parlait de 3.000 femmes à cette fameuse marche ! Alors qu’une débandade à un tel niveau déjà aurait dû faire beaucoup de victimes dans la bousculade !!! Hummmm, tout le montage tombe à l’eau !!
Elle dit qu’elles étaient 150 ou 200 femmes loool
Aholé, nous parlions du chiffre donné par les prétendus organisateurs. Même une débandade subite entre 150 Dames de tous âges, il y en aurait qui se seraient écroulées. Donc, risque de victimes par piétinement !!!

CPI procès honteux ……

Me Naouri de La Défense : Dans vos déclarations vous parlez d’un ami qui s’appelle ISSA. Vous vous rappelez ?

Silué Alice: Oui.

Me Naouri: Ce Monsieur ISSA, vous le connaissez depuis longtemps ?

Silué Alice: Oui depuis longtemps. C’est mon voisin.

Me Naouri: Ce monsieur ISSA, il a fait la campagne du RDR non ?

Silué Alice:  » Non, monsieur ISSA même il ne peut pas voter même . Il n’a pas fait de campagne.  »

Me Naouri :  » Et pourquoi il ne peut pas voter madame le témoin ?  »

Silué Alice:  » Monsieur ISSA peut pas voter parce qu’il n’a pas carte d’identité ivoirienne. Il n’est pas Ivoirien. On l’appelle ISSA BOCOUM.

Me Naouri :  » Mais d’où vient-il s’il n’est pas ivoirien ?  »

Silué Alice : »IL VIENT DU MALI  »

Me Naouri:  » MAIS EST-CE QUE VOUS SAVIEZ QUE DEPUIS 2009, ISSA ÉTAIT LE PRÉSIDENT DES JEUNES DU RDR DU QUARTIER SOS ( ABOBO )

Silué Alice: Ça je n’étais pas au courant « .
Anabelle Ouégnin

SILUÉ ALICE LE 61ÈME TEMOIN MET LE DOIGT DANS L’OEIL DE MME BENSOUDA

<<Les MÔGÔBA (comme elle appelle les mercenaires du RHDP c’est à dire les FRCI) avaient des fusils et armes lourdes et ont même poursuivi un char de l’armée nationale qui a fini sa course dans le mur de la gendarmerie. Ils ont aussi tiré sur des bâtiments où habitaient des soldats de l’armée régulière. La gendarmes avaient fui le camp de gendarmerie.>>

Le RHDP a donc tiré sur des civils. Ce témoignage était prévisible dès sa première prise de parole. Nous comprenons aisément pourquoi elle voulait se rassurer de sa sécurité.

Il est clair que les témoin de Mme BENSOUDA tentent de mentir par peur d’être assassiné après avoir dit la vérité. Eh Allah ! Cependant le Saint Esprit les met sur le droit chemin. Acclamez le Seigneur SVP.
Gala Kolebi

Me Nahouri : combien de temps l’anesthésie a-t-elle mis ?
Témoin : ça duré mais pas trop. J’ai demandé que les médecins me donnent les fragments d’obus. J’ai insisté car ils ne voulais pas. Ils l’ont mis dans un sachet. J’ai mis le sachet dans mon soutien gorge. Je l’ai ensuite déposé dans ma chambre
Me Nahouri lit la déposition du témoin en juillet 2013″ j’ai apporté les 3 fragments issus des obus  »
Me Nahouri : est ce que les enquêteurs du bureau du procureur vous ont dit qu’il ont analysé ces fragments.
Témoin : non, on m’a rien dit
Me Nahouri : Ne vous ont ils pas dit que ces fragments avait échoués ?
Témoin : ils m’ont rien dit
Bravo Me Nahouri