Le président Bachar El Assad rend sa médaille à la France
La présidence de la Syrie a annoncé avoir rendu la légion d’honneur attribuée par la France en 2001 au président Bachar al-Assad par l’ancien président Jacques Chirac. La Syrie a fustigé l’action militaire de la France sur son territoire.
Finalement la France n’aura pas à appliquer la procédure, qu’elle annonçait envisager, pour retirer sa légion d’honneur au président syrien Bachar el-Assad remise par Jacques Chirac en 2001. La présidence de la Syrie a affirmé le 19 avril avoir rendu cette décoration de son propre chef.
«Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a officiellement rendu à la République française, par le biais de l’ambassade de Roumanie à Damas, qui parraine les intérêts français en Syrie, la décoration de grand-croix de la Légion d’honneur accordée au président Assad par l’ancien président français Jacques Chirac», a fait savoir la présidence syrienne dans un communiqué.
Damas a annoncé que le président Bachar el-Assad ne portera pas une décoration remise par «l’esclave» des Etats-Unis : «Il n’est point d’honneur pour le président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave […] des Etats-Unis qui soutient les terroristes.»
ردّت وزارة الخارجية والمغتربين إلى الجمهورية الفرنسية عبر السفارة الرومانية بدمشق والتي ترعى المصالح الفرنسية بسورية، ردت وسام « جوقة الشرف الفرنسي من رتبة الصليب الأكبر » .. الذي كان الرئيس الفرنسي الأسبق جاك شيراك قد قلّده للرئيس الأسد خلال زيارة سيادته لباريس في حزيران عام 2001.
La décision de rendre la légion d’honneur a été prise après «la participation de la France à l’agression tripartite aux côtés des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre la Syrie le 14 avril», selon le communiqué.
Washington, Paris et Londres ont effectué à l’aube du 14 avril des frappes contre des sites présentés comme liés au programme d’armement chimique syrien en représailles à une attaque chimique présumée le 7 avril à Douma, qui était alors le dernier bastion rebelle djihadiste dans la Ghouta orientale, près de Damas.
Damas a toujours démenti toute implication dans l’attaque chimique présumée. Le président syrien Bachar el-Assad avait été fait grand-croix (le plus haut grade) de la Légion d’honneur par le président Jacques Chirac en 2001, peu après avoir succédé à son père Hafez al-Assad à la tête du pays.
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