Le général Delta deux fois Bravo à la barre pour le second jour

Le juge Mourlaye Cissoko , fatigué du procès , et avoue : << Pensiez vous que si j’avais l’occasion de ne pas juger ce procès je le ferai? C’est le travail sinon c’est une tâche difficile. C’est très difficile de juger un procès ou les accusés sont entre autres : Le général DOGBO BLE , le Colonel ABI , le colonel MODI , le commissaire LOGUEY etc…>>

Atouuu entre le Général DOGBO BLE et son adjoint, le Colonel ABI et le colonel MODI.

DOGBO BLE RELATE SA BRAVOURE A LA GUERRE :

DOGBO BLE : << Étant commandant de la Garde républicaine, j’avais 2 institutions que je devrais protéger car c’était les 2 endroits où le président se trouvait beaucoup , c’était le PALAIS PRESIDENTIEL et la RESIDENCE PRESIDENTIELLE. J’avais donc la protection de ces 2 institutions. J’avais donc des hommes au palais et aussi à la résidence avec le Colonel Feu Ahouman…

Les bombardements ont commencé sur le palais le 04 avril avec une détonation. J’ai tressailli, tellement c’etait fort. 15 minutes apres , le colonel Feu Ahouman m’appelle de la residence et me dit qu’ils sont attaqués.

J’aimerais vous rappeller que les bombardements étaient dans la but de tuer le président et sa famille car les français savaient qu’il y était avec la première dame , ses enfants et ses petits enfants. La plus jeune était âgée de 6 ans.

Après l’appel du Colonel , je courus vers la résidence car mon président était attaqué. Je pris donc une embarcation ( Un zodiac) pour la résidence. A mon arrivée , j’avais perdu assez d’hommes en plus de ceux du palais. C’était CATASTROPHIQUE. Je perdais par jour près de 40 hommes.

C’était la première fois que le president avait subi un tel bombardement. C’était horrible. Avec son âge il etait très atteint psychologiquement mais comme c’est un WOODY il s’est vite ressaisi.

Les bombardements continuaient et j’étais pris entre 2 combats. Celui du palais et de la résidence.
Depuis le 04 avril , chaque matin je combattais au palais avec mes hommes. Je me reposais à peine 1 heure. Et je retournais pour la résidence dans l’après-midi ou les combats étaient plus intenses. Je ne dormais pratiquement plus . Les matins je rentrais sur le palais.

Les matins je combattais au palais et les soirs à la résidence. Je devrais tout faire pour sauver mon président. Je jouais donc auprès du president d’un rôle de protecteur mais aussi j’avais la charge du réconfort moral du président. C’est dans les derniers jours que je suis resté définitivement la résidence jusqu’au 11 avril 2011.

J’ai perdu beaucoup d’hommes. D’autres furent blessés et ils criaient comme des veaux. Je suis un GENERAL et avec toute cette pression je ne devrais pas faillir. Si j’abandonnai , mes hommes se relâcheraient…>>

<< Ma mission était de protéger le président LAURENT GBAGBO en tant que commandant de la garde républicaine. Quand on m’a nommé cela m’a été dit et on m’a remis ce décret. J’ai fait ma mission avec brio. J’ai combattu pour protéger le président et j’en suis fier. Le président LAURENT GBAGBO est fier de moi et je sais que de là où il se trouve il est toujours fier de moi., JE NE TRAHIRAI JAMAIS GBAGBO.>>

DOGBO BLE REVELE LA RAISON DE LA MORT DE YVES LAMBELLIN

GENERAL DOGBO BLE : En réalité et je le répète encore. Ce sont les français qui ont manigancé pour tuer Yves lambellin et ses compagnons. Pourquoi? Je vous explique. En réalité Yves lambellin était un grand ami du président LAURENT GBAGBO. iIl était à la tête du Groupe SIFCA et le groupe SIFCA était la seule entreprise en cote d’Ivoire avec des impôts élévés et Yves lambellin s’acquittait de ces impôts normalement et régulièrement. Ce qui permettait donc au gouvernement du président GBAGBO d’avoir la liquidité et même pendant la crise. Alors comment est ce qu’avec tout ça, j’aurais tuer Yves Lambellin. C’est un coup monté de la France et j’appelle l’ambassadeur Jean Marc Simon à venir témoigner.

<< En tant que GENERAL j’ai eu toujours la maitrise sécuritaire du palais présidentiel. Je le reconnais. J’ai défendu le palais présidentiel corps et âme jusqu’au 11 avril. Malgré les frappes aériennes le Général DOGBO BLE et ses hommes ont surveille le palais et ont détruit toutes les forces obscures. Depuis les bombardements français jusqu’à l’arrestation du president , le palais ne fut pas pris par les ennemis. Mes hommes etaient formés au combat et ils etaient très forts.
J’ai combattu avec le coeur.Quand y avait un combat sur un front je m’y rendais, parce qu’il fallait que les hommes me voient. JE SUIS UN HOMME DE TERRAIN.>

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Vêtu d’un costume bleu, ce pilier de l’appareil sécuritaire sous M. Gbagbo, s’est soumis, pendant un peu plus de deux heures de temps, au feu roulant des questions du juge Mourlaye Cissoko, des avocats de la partie civile et du parquet général.
A la barre, face au juge, Bruno Dogbo Blé, le verbe alerte, s’est défendu d’être impliqué dans la mort des quatre expatriés par des réponses qui, par la force des détails, prenaient souvent des allures de cours d’instruction militaire à la joie de ses partisans toujours aussi nombreux dans cette salle d’audience bondée.
« Vous m’avez par moment instruit », a reconnu le juge, qui a tout comme Me Soungalo Coulibaly, l’un des avocats de la partie, souligné la qualité de « brillant officier » de l’accusé.>


Camarades, est par ces mots que le site ALERTE INFO introduit son compte rendu de l’audience d’hier 1mars 2017 au tribunal d’Abidjan Yopougon.
Au constat, lorsque les dignes fils du pays s’expriment, meme les ennemis sont instruits et impressionnés. Mais pour la cause de Ouattara, ils (ces juges) doivent se dépêcher de redevenir fou et indignes l’instant d’après au risque de perdre les faveurs et les maigres pitances de la dictature ambiante.
Fier Ivoirien II

Comme le souligne le général Dogno Blé, Yves Lamblin était un ami de Gbagbo, qui n’avait pas répondu à l’appel de Jean-Louis Billon, Président du groupe SIFCOM à l’époque, de ne plus payer les impôts à ce Président devenu personna non grata, bien que reconnu par le Conseil Constitutionnel. « En réalité Yves lambellin était un grand ami du président LAURENT GBAGBO. iIl était à la tête du Groupe SIFCA et le groupe SIFCA était la seule entreprise en cote d’Ivoire avec des impôts élévés et Yves lambellin s’acquittait de ces impôts normalement et régulièrement. Ce qui permettait donc au gouvernement du président GBAGBO d’avoir la liquidité et même pendant la crise ».
Comme le rappelle le général de la garde républicaine, cette attitude citoyenne et responsable du patron de SIFCA, empêchait l’étranglement total des 40% de territoire qu’administrait Laurent Gbagbo. faut-il rappeler le cruel embargo sur les médicaments, les dialisés qui ne pouvaient plus se soigner, combien de morts non recencés, et pourtant ce sont des crimes de guerre. Les banques françaises du jour au lendemain ont été fermées, tout cela pour obliger les fonctionnaires à se rebeller contre LG qui ne pourrait plus les payer? faut-il rappeler que les salaires d’avril ont été encore virés, grace au génie du ministre Bohoun Bouhabré et de Philippe Dacoury Tabley, alors gouverneur de la BCEAO, suspecté de financer « l’administration illégale » du président Gbagbo. Appréhendé par les RFCI, après que les français se soient effacés pour ne pas être incriminés lors de l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, il fut molesté, déshabillé, puis emprisonné. Seule petite humanité perceptible lors de sa capture au palais présidentiel où il partageait le sort de son ami LG, le « Donnez-lui un Bonbon »de la porte parole des rebelles, Anne Ouletto, bientôt récompensée pour son adhésion aux bourreaux de son peuple, les wé de Côte d’Ivoire !
Faut-il aussi rappeler que Yves Lamblin et le professeur Philippe Rémond  se connaissaient, s’appréciaient? Ils se sont appelés au téléphone la veille de l’assassinat du professeur de l’INP-HB. Philippe Rémond réfugié dans un hôtel de Yamoussoukrocraignait pour sa vie. Rappelons que le NOVOTEL pendant la crise abritait beaucoup d’étrangers, des journalistes de la presse étrangère, de ressortissants étrangers. La licorne surveillait jour et nuit ce lieu sensible, et les renseignements généraux français probablement écoutaient les conversations téléphoniques des gens à « surveiller ». Philippe Rémond exécuté, Lamblin devenait un témoin embarrassant, qui évidemment n’aurait pas accusé la Garde Républicaine et son patron, le général Dogno Blé de cet assassinat, mais bien les Français et leur ambassadeur barbouze Jean-Marc Simon, qui continue d’être à l’oeuvre en CIV, non plus à titre d’ambassadeur (atteint par l’âge de la retraite) mais comme conseiller des investisseurs, et probablement devenu businessman cadeauté pour services rendus au clan Ouattara.
Shlomit