La « Trumpette » a sonné : l’été est proche

Les chrétiens ont été trop abreuvés d’une certaine théologie américaine, via le « pasteur » de plusieurs chefs d’Etats, j’ai nommé Billy Graham, où la nouvelle terre promise était bien plus l’Amérique qu’Israël. Ce texte est une bonne illustration d’une réflexion qui a osé s’opposer à un lavage trop fréquent de cerveau mainstream, bravant l’évidence imposée d’un axe du Bien unilatéral pour enfin réfléchir les deux pieds sur terre, notre terre, -appelée elle aussi à être rachetée-, et donner un répit à cette chrétienté, cet Edom de la Bible, ce 4ème et dernier empire qui s’opposera et tombera à l’avènement du Messie.
Shlomit

Une chronique de Nicolas Ciarapica
9 novembre 2016

La nouvelle crée un séisme de magnitude 10 : Donald Trump est devenu président des Etats-Unis. Je n’y croyais pas, m’étant laissé laver le cerveau par des médias européens pour qui Trump est une sorte de « zombie » errant dans le cimetière d’une Amérique qu’ils aimeraient disparue, tels ces morts libérés au décès du Christ. J’aurais mieux fait d’écouter le cinéaste activiste Michael Moore qui lui côtoie les « vrais gens » : le changement qu’ils réclament est annonciateur d’une nouvelle saison, un « Brexit », une brèche dans laquelle nous devons nous engouffrer. Réfléchissons aux implications de ce son de « Trumpette » qui nous rappelle un évènement capital approchant à grands pas : le retour du Seigneur.

Le réveil des nationalismes

C’est annoncé par Jésus dans la Bible depuis 2000 ans : avec le retour des Juifs dans leur terre, nous savons que nous assisterons non pas à l’avènement d’un monde unifié mais à un retour des nationalismes, avec toutes les violences que cela suppose. Retour au nationalisme auquel nous ferions bien de nous préparer en France très prochainement d’ailleurs – bon Chouan ne saurait mentir. Et ce réveil des sentiments nationaux, la fameuse « comparaison tirée du figuier », résonne particulièrement au moment de la victoire de Donald Trump. « L’été est proche » et la génération qui a vu la renaissance d’Israël en 1948 verra aussi le retour du Seigneur, c’est Jésus qui le dit en Matthieu 24:34. La promesse du nouveau président américain de déménager la représentation US à Jérusalem entre autres choses est un signe très fort pour nous Chrétiens.

La « Trumpette » a sonné !

Car derrière Donald Trump se tiennent les Chrétiens américains et les amoureux de prophétie biblique, ces « bigots » méprisés par une classe dirigeante littéralement vouée à Moloch. Comment appelleriez-vous une femme qui proposait dans son programme de tuer dans le ventre de sa mère jusqu’au 9e mois un enfant avant qu’il ne possède un droit légal à l’existence ? Dans un monde « babylonien » qui fait des êtres humains la dernière des marchandises, la bataille pour la vie est un vrai combat spirituel. Son issue, selon plusieurs ministères prophétiques, reste incertaine puisque certains redoutent un assassinat du candidat nouvellement élu, une EMP ou alors une bombe atomique sur une grande ville ou bien encore de grands troubles sociaux nécessitant la Loi martiale. Sans jeter le bébé avec l’eau du bain pro-choix, « retenons ce qui est bon » dans ces alertes prophétiques en restant vigilants sur la tentation du dominionisme qui, mélant foi et politique sans discernement, risque nous faire manquer le but.

Un temps de ténèbres sur la Terre

Nous le pressentons tous et pourtant nous ne sommes pas forcément « catastrophistes ». Nous sommes des parents inquiets qui veulent rester positifs. Pourtant nous avons l’impression d’être à « la sixième heure » et nous entendons l’écho de la sixième trompette qui annonce les ténèbres sur la face de la terre. Nos regards se tournent vers la région où l’humanité est née, l’Euphrate – que la doctrine du complexe militaro industriel voulait reconfigurer (rappelons que l’homme qui avait gagné indument un Nobel de la paix avait aussi envahi 7 pays). Dans ce même Moyen-Orient où le Fils de l’Homme est né, Il doit aussi revenir mais aussi doit se manifester dans une incarnation démoniaque l’ennemi de nos âmes : l’Homme de péché, qui est très loin d’être une simple légende. Dans la tempête du siècle, les cartes se brouillent et nos contemporains courent en tous sens, soulevant vase et poussière à un point tel qu’on n’y voit plus rien. Tout peut exploser d’un moment à l’autre. Qui est qui dans ce brouillard peuplé d’arbres « qui marchent », de nations qui se réveillent et se menacent ? (…)

(…) Pour terminer cet article, je voudrais saluer la victoire de Donald Trump qui va débarrasser son pays d’une mauvaise doctrine sociale qui excuse le péché au lieu de responsabiliser le pécheur, comme l’avait fait avec un succès admirable le maire de New York, Rudolph Giuliani, futur personnage-clef du gouvernement. Trump a promis de mettre K.O. les pétro-monarchies ce qui fera reculer jusqu’en France l’idéologie wahhabiste, du moins je le souhaite. Il a tordu le bras aux intérêts belliqueux anti-Russe, ou aux lobbies LGBTQ. La terreur islamique peut commencer à trembler : le monde a un nouveau « sherif » qui n’a pas l’intention de faire dans la dentelle. C’est tout ce que ses concitoyens demandent à celui a également fait mordre la poussière à des médias qui nous ont construit de lui une image terriblement déformée (même si parfois un peu vraie) de raciste et de pervers depuis des lustres. Alors pour nous nettoyer l’esprit et accorder à Mr Trump le bénéfice du doute et le droit de faire ses preuves, c’est une belle histoire de Noël que je voudrais vous inviter à écouter maintenant, le récit de ce boxeur devenu SDF, William Campudoni qui s’est vu tendre la main par le magnat de la finance et qui raconte des choses qui sont loin de ce que nous connaissions de lui. Nous parlons de « soutien » lorsque des artistes à la moralité dépravée font campagne pour sa rivale. Ne parlons pas de « propagande », mais souvenons-nous que c’est aussi ça le « rêve américain ». Comme la repentance : tomber, mais TOUJOURS SE RELEVER.

Que Dieu bénisse l’Amérique qui vient de s’octroyer un court répit pour se repentir et amender ses voies. (…)

Nicolas Ciarapica

Pionnier du Net dès les années 90 avec les portails voxdei puis blogdei, observateur des mouvements évangéliques depuis plus de 25 ans, Nicolas Ciarapica est un symbole du web chrétien francophone. Toujours respectueux des personnes mais gentiment irrévérencieux, ce « trublion » saura animer la réflexion et le débat.
L’intégralité de l’article avec le vidéo du Boxeur remis en selle par DJ Trump ici sur infochrétienne.com