la Côte d’Ivoire aujourd’hui

LE CAPHARNAÜM IVOIRIEN

La Côte d’Ivoire reste un pays unique au monde, qui surprend. Son président de la République a été candidat à titre exceptionnel, donc hors-la-loi. Son président de l’Assemblée nationale l’est devenu aussi à titre exceptionnel, donc hors-la-loi.
Et le désordre a pris pied pour s’incruster. Certainement pour longtemps. Plusieurs milliers de prétendus apatrides ont acquis la nationalité ivoirienne par… simple déclaration et selon leur seul bon vouloir.
Les députés de certaines circonscriptions électorales sont désormais candidats aux municipales dans d’autres circonscriptions. Sans éthique.
Des candidats ou têtes de liste aux municipales ou régionales se sont inscrits ou sont inscrits sous la bannière de partis politiques différents. Sans moral politique.
Cerise sur le gâteau, un candidat à la mairie de Méagui (département de Soubré, région du Bas Sassandra) est, selon des accusations et un certificat de nationalité brandi sur les réseaux sociaux, un citoyen du Burkina Faso.
En date du 15 avril 2017, Zébret Souleymane (c’est de lui qu’il s’agit), était jugé comme citoyen burkinabé dans une affaire à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Alors que l’une des conditions pour être éligible est d' »être ivoirien de naissance ou avoir été naturalisé depuis plus de dix ans« .
Car cette tête de liste du RDR à Méagui a été le président du Conseil représentatif des occupants du parc du mont Péko (CRPMP), à l’époque où le Burkinabé Ouérémi, à la tête de plus de vingt mille de ses compatriotes, faisait la pluie et le beau temps dans cette forêt classée illégalement occupée et exploitée.
Et tout comme Ouérémi qui a été chef de guerre, Zébret Souleymane, baptisé, selon le site le Faso.net, capitaine Souley, était membre de la rébellion armée de Soro Kigbafori Guillaume.
C’est sur ce Robin des Bois que le RDR a jeté son dévolu pour défendre ses couleurs, dans un pays sans valeur nationale et sans boussole institutionnelle.
F. M. Bally

« Alcide Concorde » Ou le Ballon d’essai d’Affi N’Guessan:

Son Excellence Alcide Djédjé, Ancien Ambassadeur de côte d’Ivoire à L’ONU sous Laurent Gbagbo dit qu’il devance Affi N’Guessan au Parti Unifié de Ouattara.

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Pour Rappel, Alcide Djedjé était le SG de la section FPI Cocody Angré-Djibi et 8eme tranches. Cette section crée en 2003 par nos soins avec l’appui du Feu Maire Gaumont Diagou et le Maire Adjoint de Cocody Siaka Coulibaly, a été installée par le Fédéral Gnamba du FPI région des Lagunes. J’étais le SO plein de cette section dont l’intérim du secrétariat général était assurée par le Camarade Serge Gohoun. En fait le camarade Alcide Djédjé qui a été bombardé Ambassadeur, grâce a sa femme, n’a assisté qu’à une seule réunion en notre présence et n’a plus jamais assisté a aucune autre réunion, ni posé aucune action dans notre secteur au compte du FPI.

A travers son nouveau parti politique concorde, le ballon d’essai dont Affi N’guessan tire certainement les ficelles, Alcide Djedjé se démarque de tous et signe en « mondovision » son soutien indéfectible à El hadj Ouattara, en prenant soin de préciser qu’il devance Affi N’guessan qui manque cruellement de courage selon ses propres dits. Ne soyons pas dupe; Affi N’guessan vient de lancer son premier ballon d’essai de création de parti politique retardée par la libération de Simone Gbagbo, car nous savions depuis longtemps que les textes de ce parti Pro-RHDPU étaient déjà prêts. Mais la libération des prisonniers politiques dont Madame Gbagbo, le Ministre Assoa Adou et le Ministre Lida Kouassi Moise, a retardé un temps soit peu la sortie du nouveau parti empêchant ainsi le Chat du Moronou de prendre les devant. C’est de là que provient le manque de courage d’Affi N’Guessan tant décrié par l’Ambassadeur Alcide Djedjé selon notre source.

C’est donc à juste titre que l’on peut comprendre aisément à présent ces propos prémonitoires du Ministre Cissé Bacongo délivrés lors d’un meeting du RDR en Février 2018 à l’espace Inchallah de Koumassi: « D’aucun disent qu’il (Affi N’Guessan) veut rejoindre le Pdci qui est naturellement dans une alliance, le Rhdp (la coalition au pouvoir), donc j’interprète la présence de Affi Nguessan chez le président Bédié comme un premier pas vers le Rhdp. Bonne arrivée à Affi Nguessan au Rhdp», s’était réjoui le vice-président du RDR chargé des Affaires juridiques, institutionnelles et des droits humains. Merci Monsieur le Ministre Cissé Bacongo car le temps vous donne raison.

En tout état de cause, Nous pensons que le moment est venu pour les pro-Affi ayant trahi la lutte, ceux-là même qui suscitaient depuis quelques temps, une séparation avec le FPI de Laurent Gbagbo, de prendre leur responsabilité en rejoignant Alcide Djédjé dans son FPI pro-Ouattara dans la mesure ou nous n’avons plus les mêmes idéaux.
Par contre, ceux qui ont été bernés, violés et abusés par Affi N’Guessan peuvent encore regagner nos rangs à l’image de Sam l’Africain, Firmin Mahan et beaucoup d’autres dont je tais volontairement les noms. Dans tous les cas, nous nous réjouissons car l’avion Concorde n’a jamais transporté plus de 100 personnes. Du moins, le jour ou il l’a fait, il s’est craché à hauteur de 9%. Nous y reviendrons.

Millé Claude Mrandjo, Membre du FPI, Représentant Afrique Centrale de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil(COPIE) section Afrique Centrale avec Résidence à Douala. Exilé Politique du pouvoir Ouattara, #rezopanacom,

 

Interview d’Affi N’guessan sur Jeune Afrique

J.A : L’ancienne Première dame a reçu plusieurs personnalités politiques. Ne veut-elle pas simplement ne pas vous voir?

AFFI : Si elle ne veut pas nous voir, on le saura.

J.A : Dès sa sortie de prison, elle s’est affichée aux côtés d’Abdouramane Sangaré qui conduit l’aile dissidente du FPI. Cela ne met-il pas en cause la légitimité de votre propre branche ?

AFFI : La légitimité ne découle pas de l’opinion d’un leader politique, elle se construit sur le terrain. Je suis député à l’Assemblée nationale, donc j’ai été élu, je suis à la tête d’un parti. Nous avons organisé deux grandes manifestations, la fête de la liberté et le congrès, qui ont montré notre ancrage sur le terrain. Donc nous n’avons aucun complexe et aucun problème de légitimité.

Source : Jeune Afrique, communiqué par Jules Légré