jean-Noel Abéhi comparait à nouveau devant le Juge

#Assises2017 LE COMMANDANT ABÉHI , VIEILLISSANT ET ÉPUISÉ (Voir image jointe) , ACCUSÉ DE CONSTITUTION DE BANDES ARMÉES , A COMPARU CE JOUR AUX ASSISES…

Le commandant Abéhi , un peu épuisé , est arrivé l’air décontracté et sans menottes vers 12H42 (gmt et locale) dans la salle d’audience.

Jean-Noël Abehi devrait être jugé avec 15 autres co-accusés pour “complot contre l’autorité de l’État’’.

Plus précisément, il est soupçonné par les autorités ivoiriennes d’avoir été l’un des cerveaux des attaques contre des camps militaires ivoirien en 2012 alors qu’il était au Ghana où il s’était exilé à l’issue de la crise post-électorale, avant d’être arrêté le 5 février 2013 et extradé en Côte d’Ivoire.

Pour la procédure d’usage, le Juge Coulibaly Aboubacar, président de la Cour d’Assises au Plateau, fera lire l’Arrêt de renvoi N° 93 du 24 mai 2017 de la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel d’Abidjan qui poursuit le Commandant Abéhi et les autres Accusés. Il est porté à leur charge des faits de <<complot contre l’autorité de l‘Etat, constitution de bandes armées, vol et tentative de vol d’armes et de munitions, attentat à la sûreté de l’Etat, tentative de déstabilisation d’un régime constitutionnel >>.

Tel est le long chapelet de charges que le juge notifie aux Accusés au prétoire. Une fois cette notification faite, le président de la Cour fait lire par le Greffe audiencier le très long renvoi d’accusation devant les accusés debout devant la barre.

Par la suite, le premier à obtenir la parole est le commandant Abéhi . Il décline, à la demande du juge, son identité et statut socio-professionnel. Idem pour les autres co-accusés qui, à tour de rôle, en font autant.

Tout comme suite à une exception soulevée par la Défense des Accusés, deux témoins à charge sont identifiés dans la salle d’audience. Ce sont deux gendarmes répondant aux noms de Sangaré Mamadou et Bouaré Daouda.

Pour la Défense, les noms de ces deux gendarmes n’ont pas été communiqués aux Avocats, comme l’exige la procédure d’instruction en la matière. Une exception qui contraint le juge à renvoyer le procès au jeudi 4 janvier 2018.

En vue de permettre au Parquet général de corriger ce vice de forme dénoncé par la Défense. Pour rappel, c’est le lundi 11 décembre 2017 que s’est ouverte la session d’Assises pour l’année judiciaire 2017-2018. Où sont poursuivis les ministres Lida Kouassi Moïse, Hubert Oulaye, l’ex-commandant du groupement d’escadron blindé (Geb), Jean Noël Abéhi, le capitaine Katé Gnatoa, ex-commandant adjoint du groupement de la sécurité présidentielle (Gspr) et bien d’autres officiers des ex-Forces de défense et de sécurité.

Avec Dezogno Louoba
Léo Côte D’Ivoire IV