In memoriam, le 20 septembre 2002, retour de Laurent Gbagbo d’Italie
Le 20 septembre 2002, alors que la situation est encore incertaine après la tentative de coup d’état de la veille des assaillants venus du Burkina Faso, le Président Laurent Gbagbo, qui était en visite officielle en Italie, informé des événements en cours dans son pays la Côte d’Ivoire, décide de rentrer pour être auprès des ivoiriens.
Pour rentrer directement, Il a dû décliner une proposition du président français Jacques Chirac qui lui demandait, on ne sait trop pourquoi, de passer par Paris.
Avait-il senti un piège ? En tout cas, il prend la décision de rentrer directement au pays . « Je ne pouvais donc pas rester dehors. Je suis rentré prendre ma place à la tête de l’Etat et à la tête des Armées de Côte d’Ivoire. « , dira-t-il aux ivoiriens
Cet acte fut un acte de responsabilité et
d’attachement au pays , un acte d’homme d’état, comme pour dire aux ivoiriens qu’il ne peut abandonner le navire Ivoire parce ça tangue, qu’il ne peut tout simplement pas les abandonner..
Et la suite est venue confirmer cette stature d’homme d’état pour le faire entrer dans l’histoire de la Côte d’Ivoire comme un président qui ne fuit pas devant le danger qui menace au-delà de sa personne, le pays qui l’a élu.
Deux ans plus tard, en novembre 2004, alors que les militaires français tirent sur sa résidence, il ne bouge pas , il refuse de fuir. » il ne sera jamais dit que j’étais entrain de fuir quand j’ai été abattu ou pris « , confie-t-il à ceux qui le poussent à quitter les lieux.
On finit donc logiquement par comprendre pourquoi , en avril 2011, au risque de sa vie, cet homme n’a pas fui alors que les bombes françaises pleuvaient sur la résidence présidentielle où il se trouvait avec sa famille, ses partisans, ses collaborateurs et des ivoiriens venus le soutenir.
Alexis Gnagno
Excellence Zadi
Je veux m’incliner fasse à l’Histoire de mon pays qui reste implacable jugeant la posture de nos différents chefs d’état.