Google démontre de manière incontestable que le peuple palestinien a été inventé dans les années 60


Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 mai 2021

Il existe peu d’informations honnêtes sur les origines du conflit arabo-israélien qui expliquent honnêtement les droits des uns et des autres.

Pour cela, il me semble utile de republier un certain nombre d’articles qui couvrent le sujet.

Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous recherchez ont été mentionnés – par année.

Si vous tapez Palestinian people, Palestinian state dans Google Ngram, vous obtenez le graphique suivant, qui vous indique depuis quand le peuple palestinien est mentionné dans les livres : il n’existe rien avant 1960 :

Si vous comparez avec le peuple français, la différence saute aux yeux :

En français la recherche « peuple palestinien » faite sur les livres, magazines et journaux imprimés en langue française, renvoie exactement le même résultat : il n’existe aucune trace d’un « peuple palestinien » dans l’histoire – avant 1960.

Là encore, une recherche sur « peuple français » se passe de commentaire :

Après tout, un peuple a le droit de se constituer, il faut bien un début à tout. Mon rappel est ici destiné à donner l’information, à savoir que ce peuple est très nouvellement créé, ce qui veut dire que ses composantes viennent de partout dans la région, et ne sont pas là depuis longtemps.

  • Concernant le peuple palestinien, deux auteurs, Guy Millière et David Horowitz, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé*, démontrent que le peuple palestinien est une invention récente, confirmant la recherche Google.

Si la communauté internationale n’était pas devenue folle, elle ne refuserait pas de regarder la vérité en face. Mais voilà, cette vérité bouleverse un certain nombre « d’acquis » géopolitiques :

  1. Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un Etat palestinien sur la Palestine ancienne ne s’applique pas.
  2. Le second est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – pré-1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem, des mensonges.
  3. Le troisième est que les quelque 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Ce ne sont même pas des réfugiés. Au mieux, certains de leurs aïeuls étaient des travailleurs immigrés qui sont venus habiter la région. On ne fait pas un peuple avec des travailleurs immigrés venus de Syrie, d’Égypte, de Jordanie ou de plus loin encore.
  4. Le quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :
    • pourquoi, avant la déclaration l’Etat d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en Etat ? Parce qu’ils ne le voyaient pas, et n’étaient pas, un peuple.
    • Pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation jordanienne de leurs terres ? Parce qu’ils ne voyaient pas cela comme leurs terres.
    • Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème ? Pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ? Parce que c’était pour eux l’occupation de la Terre des juifs, pas la leur.

Les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Ils n’avaient aucune revendication territoriale. La preuve ultime est que la première convention de la création de l’OLP ne parle même pas d’un Etat ou d’un peuple palestinien.

Pour la plupart, les habitants de Judée Samarie se considéraient comme jordaniens, leur pays d’origine, pays qui venait d’ailleurs d’être créé sur le sol de Palestine. Et ceux de Gaza venaient d’Egypte. Ils n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée : leur pays occupait l’endroit où ils habitaient, qui n’était pas jordanien.

  • Le cinquième point est que si le besoin de se constituer en peuple n’est pas né, s’il ne s’agit pas d’un peuple au sens étymologique, c’est-à-dire un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée, d’origine commune », mais d’un peuple « politique », alors c’est un peuple fabriqué en réaction à Israël. Est-ce un peuple moins légitime ? Pas forcément. Mais ce n’est pas un peuple à qui l’on ne peut attribuer ni passé, ni histoire, ni Terres ancestrales, ni aucun droit sur ces Terres. Et l’on ne peut pas dire qu’un autre peuple, les juifs, occupe « leurs » Terres – elles ne sont pas eux. Tout juste pourrait-on débattre des droits de la Jordanie, qui les ont perdus en 1967.

Corollaire

  • Puisque Google nous confirme que le peuple palestinien est inventé vers 1960, c’est de 1960 que date l’origine commune de ce peuple.
  • Avant 1960, l’origine des Arabes de la région est à chercher ailleurs.
  • Les « frontières de 67 » dont certains parlent, ne peuvent pas exister puisqu’il n’y a pas d’Etat de l’autre côté de cette « frontière ». Pas d’Etat, pas de frontière, pas d’occupant israélien d’un autre Etat, c’est une lapalissade.
  • Il est impossible de se constituer en peuple en 1960, et de revendiquer une archéologie, une histoire, et des racines qui remontent 1000 ans plus tôt. (Sauf à nier la réalité, et bénéficier des complicités d’organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE).

Conclusion

Puisqu’il n’existe pas de peuple palestinien, les chercheurs et historiens ne devraient pas avoir trop de difficulté à tracer la provenance de ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Seulement ils ne veulent pas le faire, de peur de trop bien savoir ce qu’ils découvriraient.

Combien d’entre eux sont venus des contrées voisines comme travailleurs immigrés, pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du 19e siècle ? Combien vivaient déjà sur place ? Les chercheurs ne veulent pas le savoir, craignant ce qu’ils pourraient découvrir.

Ces deux groupes ont pourtant des liens et des droits bien différents avec cette partie de la Terre de Palestine. Les premiers, les travailleurs immigrés, n’en ont aucun, les seconds en ont … peut-être.

J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, de Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages, qui a la taille d’un gros dictionnaire, est illustré de nombreuses cartes dépliantes.

Parmi toutes les villes, villages, hameaux, un seul est une ville arabe : al Ramle. Tous les autres sont d’origine hébraïque – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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Adrian Reland (1676-1718)

UN LIVRE DE 1714 APPORTE LES PREUVES QUE LA PALESTINE N’A JAMAIS ÉTÉ ARABE

L’auteur parlait parfaitement l’hébreu, l’arabe et le grec ancien, ainsi que les langues européennes. Le livre a été écrit en latin.
En 1695, il a été envoyé en Israël, à l’époque connue sous le nom de Palestine . Au cours de ses voyages, il a enquêté sur environ 2500 endroits où vivaient des gens qui étaient mentionnés dans la Bible ou la Michna.
1) Il a d’abord cartographié la Terre d’Israël.
2) Puis il a identifie chacun des lieux mentionnés dans la Michna ou le Talmud avec leur source originale. Si la source était juive, il l’a répertoriée dans les Saintes Écritures. Si la source était romaine ou grecque, il a indiqué la connexion en grec ou en latin.
3) il a organisé une enquête démographique et un recensement de chaque communauté.


Ses conclusions

1. Aucune colonie en Terre d’Israël n’a un nom d’origine arabe.
La plupart des noms de colonies proviennent des langues hébraïque, grecque, latine ou romaine. En fait, jusqu’à aujourd’hui, sauf à Ramlah, aucune colonie arabe n’a un nom arabe original. Jusqu’à aujourd’hui, la plupart des noms de colonies sont d’origine hébraïque ou grecque, des noms parfois déformés en noms arabes sans aucun sens. Il n’y a pas de signification en arabe à des noms tels que Acco (Acre), Haïfa, Jaffa, Naplouse, Gaza ou Jénine et les villes nommées Ramallah, El Halil et El-Kuds (Jérusalem) manquent de racines historiques ou de philologie arabe.
En 1696, l’année où Reland fit le tour du pays, Ramallah, par exemple, s’appelait Bet’allah (du nom hébreu Beit El) et Hébron s’appelait Hébron (Hevron) et les Arabes appelaient Mearat HaMachpelah El Chalil, leur nom pour l’ancêtre Abraham.
2. La plupart des terres étaient vides, désolées.
La plupart des terres étaient vides, désolées et les habitants peu nombreux et concentrés pour la plupart dans les villes de Jérusalem, Acco, Tzfat, Jaffa, Tibère et Gaza. La plupart des habitants étaient juifs et les autres chrétiens. Il y avait peu de musulmans, pour la plupart des bédouins nomades. Naplouse, connue sous le nom de Shchem, faisait juste exception, car y vivaient environ 120 personnes, membres de la famille musulmane Natsha, et environ 70 Shomronites.
Dans la capitale de la Galilée, Nazareth, vivaient environ 700 chrétiens et à Jérusalem environ 5000 personnes, principalement des juifs et quelques chrétiens.
Ce qui est intéressant, c’est que Reland a mentionné les musulmans que comme des bédouins nomades qui sont arrivés dans la région en tant que renfort de la main-d’œuvre du bâtiment et de l’agriculture. Autrement dit des travailleurs saisonniers.
À Gaza, par exemple, vivaient environ 550 personnes, cinquante pour cent de juifs et le reste principalement des chrétiens. Les Juifs grandissaient et travaillaient dans leurs vignobles florissants, leurs vergers d’oliviers et leurs champs de blé. Les chrétiens travaillaient dans le commerce et le transport de produits et de marchandises. Tibère et Tzfat étaient pour la plupart juifs et à l’exception de mentionner les pêcheurs pêchant dans le lac Kinneret – le lac de Galilée – une occupation traditionnelle de Tibère, il n’y a aucune mention de leurs occupations. Une ville comme Um el-Phahem était un village où vivaient dix familles, une cinquantaine de personnes au total, toutes chrétiennes. Il y avait aussi une petite église maronite dans le village (la famille Shehadah).
3. Aucun héritage palestinien ou nation palestinienne.
Le livre contredit totalement toute théorie postmoderne revendiquant un «héritage palestinien» ou une nation palestinienne. Le livre confirme le lien, la pertinence, la parenté de la Terre d’Israël avec les Juifs et le manque absolu d’appartenance aux Arabes, qui ont volé le nom latin Palestina et l’ont pris pour leur.
Adrian Reland (1676-1718), orientaliste néerlandais, est né à Ryp, a étudié à Utrecht et Leiden et a été professeur de langues orientales successivement à Harderwijk (1699) et Utrecht (1701). Ses œuvres les plus importantes sont Palaestina ex monumentis veteribus illustrata (Utrecht, 1714) et Antiquitates sacrae veterum Hebraeorum .

Michel Minaud
communiqué par Bangali N’goran