FPI…

La gigantomachie tant espérée, et si attendue, entre le FPI, canal historique, et le FPI, canal juridique n’a pas eu lieu finalement.
En clair une chiquenaude, des invectives, et des rodomontades, nous ont été servis par défaut. C’est Pascal Affi N’Guessan, le présumé Chef putatif de l’opposition ivoirienne, toutes tendances, qui sont en vue et confondues, qui tient encore la vedette du haut de son honorable score de 9%, à la dernière présidentielle. Il tient bien l’attention des experts politologues, des journalistes spécialisés et du grand public.

A l’arrivée, sa stratégie ne semble pas avoir bien fonctionné et prospéré tant au plan qualitatif que quantitatif. Il en ressort un échec net, et une fracture irrémédiable qui ne sont pas loin de la sclérose. Tout le reste aux entours, et aux alentours, ne constituent que des placébos, en guise de vulnéraires. Il est clair qu’aucun retour vers ses anciens camarades n’est plus pensable. Quand on se souvient qu’il a aidé à brimer, et à emprisonner un bon nombre d’entre eux. Se réclamer à nouveau de Gbagbo aux prises avec un retour difficile au pays, après 10 ans d’absence est inimaginable désormais. Autant de clairvoyance relève du génie politique, et force le respect.

Quand je disais que le désastre Affi N’Guessan dépasserait les plus sombres prévisions, cela ne m’avait valu que des haussements d’épaules. Mais entre l’oreille et l’œil il y a toujours que la distance de quatre doigts. Celui qui ne veut pas entendre finit par voir.
Paul Zahiri