Emprisonnement du jeune Richard KOUASSI :

Convulsions tyranniques ou insurrection constitutionnelle ?

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Ce n’est plus un conte; pour avoir, -en marge du match de football, opposant l’équipe nationale de Côte d’Ivoire à celle du Maroc, au stade Houphouët Boigny, le dimanche 12 novembre 2017-, déployé une banderole portant l’inscription «LIBÉREZ GBAGBO», le jeune Richard KOUASSI a été énergiquement arrêté, puis écroué à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).

La grosse interrogation est de savoir si le geste de ce citoyen ivoirien peut juridiquement être constitutif d’acte délictueux, en regard des circonstances des faits, d’une part, et de l’arsenal juridique qui l’y autorise, d’autre part; ou son arrestation devra-t-elle tout simplement prendre rang parmi les violations, sans nombre, des droits humains, en Côte d’Ivoire, depuis le 11 avril 2011 ?

Dans l’intérêt d’en saisir toute la portée, imposons-nous un bref rappel des circonstances des faits(I), assorti d’un développement de la justification par le droit de l’acte du jeune homme (II)

I- CIRCONSTANCES DES FAITS

Alors que les deux équipes nationales de football de Côte d’Ivoire et du Maroc, devant s’affronter, dans le cadre des éliminatoires de la prochaine coupe du monde, ne s’étaient pas encore présentées sur l’aire de jeu, le jeune Richard KOUASSI, exhiba une banderole portant l’inscription «LIBEREZ GBAGBO», à l’attention du public.

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L’homme fut aussitôt poursuivi par les forces de l’ordre présentes, et arrêté. Finalement déféré devant le parquet près le tribunal de Première instance d’Abidjan, il fut écroué à la Maca.

Quoique dans l’ignorance, pour l’heure, de la qualification criminelle d’un tel geste, absolument démocratique, et même si tous les prétextes juridiques sont offerts au Procureur de la république pour justifier l’instrumentalisation, sans finesse, de la justice ivoirienne, il appert que cet autre acte de persécution judiciaire, à la veille même d’un Sommet UA-UE, consécration factice d’Etat de droit que symboliserait la Côte d’Ivoire de Dramane OUATTARA, est visiblement une manifestation divine, à l’effet de rétablir la vérité sur la vraie nature tyrannique du régime Dramane OUATTARA, que les mandants de l’homme s’efforcent vainement à polir.

II- POURSUITES CONTRE RICHARD KOUASSI, COMME VIOLATION FLAGRANTE DE SES DROITS CONSTITUTIONNELS

Réclamer publiquement la libération du Président Laurent GBAGBO, au travers d’une banderole, serait-il caractéristique d’une atteinte à l’ordre public ou à la sûreté de l’Etat, au titre, bien sûr, des crimes standardisés, à l’encontre des Pro-Gbagbo, depuis le 11 avril 2011 ?

Mais, en quoi, le déploiement d’une simple banderole aurait-il contribué au trouble à l’ordre public, lorsqu’il reste constant que, non seulement le match de football n’avait pas encore démarré, mais mieux, le geste du jeune Richard KOUASSI n’était nullement de nature à porter atteinte, ni à l’intégrité physique des personnes, ni à celle des biens ?

Mieux encore, devrait-on désespérer de la Côte d’Ivoire si elle en était arrivée à la qualification d’une banderole en moyen insurrectionnel ?

Ne serions-nous plus sous le règne du civilisé parmi les civilisés, et des démocrates parmi les démocrates, imposé au peuple ivoirien ?

À la vérité, tout permet de constater, qu’à son habitude, Dramane OUATTARA, qui n’a aucun égard pour la Constitution ivoirienne, même pas pour celle, par lui conçue à la carte, et promulguée le 8 novembre 2016, pose là, l’acte le plus éloquent de son magistère tyrannique.

Car, aux termes des dispositions de l’article 19 de la propre Constitution de Dramane OUATTARA, il est prescrit que «LA LIBERTÉ DE PENSER ET LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, NOTAMMENT LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE, D’OPINION PHILOSOPHIQUE ET DE CONVICTION RELIGIEUSE OU DE CULTE, SONT GARANTIES À TOUS. CHACUN A LE DROIT D’EXPRIMER ET DE DIFFUSER LIBREMENT SES IDÉES».

En déployant tout simplement une banderole, pour exiger la libération du Président Laurent GBAGBO, qu’a fait de plus, le jeune Richard KOUASSI, qui outrepasse ses droits éminents, enserrés dans les dispositions constitutionnelles rappelées précédemment ?

Nous observons, au total, qu’au travers de ces poursuites fantaisistes, un créneau, propre à impulser le départ de Dramane OUATTARA, de ce pays, vient d’être découvert : tout ivoirien ayant intérêt à ce que ce pays soit débarrassé de cet homme, devra se confectionner, sans délai, une banderole exigeant la libération du Président Laurent GBAGBO, à exhiber partout où il le jugera opportun.

Il est temps de déborder cet homme. La Côte d’Ivoire n’en a vraiment pas besoin. Point.

L’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz

2 pensées sur “Emprisonnement du jeune Richard KOUASSI :

  • 17/11/2017 à 14:42
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    c’est avec une grande de termination de liberation de la cote d’ivoire que je redige ces mots. en effet, nous devons comprendre que la côte d’ivoire ne sera pas detruite par ceux qui font le mal, par ce dictateur que la france nous a imposé. mais par nous qui le regardons de le faire, nous qui fesons les beaux commentaires sans passé à l’action de liberation. quiconque parle sans agir, labour sans semer. pour un engagement de liberation du camarade KOFFI KOUASSI RICHARD, nous devons(…)

  • 17/11/2017 à 14:59
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    pour la liberation du camarade KOFFI KOUASSI RICHARD nous devons se munis d’un banderole sur lequel nous devons inscrir aussi LIBEREZ GBAGBO. cette cause qui a succité son incaseration et se rendre tous devant le palais de la justice le Lundi. il faudrait que tous les enfants de Gbagbo s’engage pour la liberation de notre camarade qui a eu le courage de diffuser ses idées

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