Deux Bretons veulent exporter des usines de dessalement israéliennes en Afrique

Les Rennais Régis Leuillet et Sacha Micottis ont eu cette idée lors d’un récent voyage d’étude de patrons d’Ille-et-Vilaine en Israël.

Une vue générale de la plus grande usine de désalinisation sur la mer Méditerranée, à Ashdod. Illustration. (Crédit: Edi Israel/Flash90)
Une vue générale de la plus grande usine de désalinisation sur la mer Méditerranée, à Ashdod. Illustration. (Crédit: Edi Israel/Flash90)

Deux Rennais qui faisaient partie d’un récent voyage d’étude de l’Union des entreprises d’Ille et Vilaine, souhaiteraient, selon le journal Ouest France, travailler avec Israël pour exporter ces usines.

Israël, connu pour ses faibles ressources en eau potable, a pris le contre-pied de cette dangereuse carence en créant des usines de dessalement d’eau. Aujourd’hui, les deux tiers de l’eau consommée en Israël proviennent de ces usines.

Régis Leuillet et Sacha Micottis affirment avoir, lors de ce voyage, « travaillé sur le dessalement, dans lequel les Israéliens sont leaders »: « On a été rencontrer IDE Technologies, qui a construit trois usines de dessalement à Sorek, Ashkelon et Hadera. Ils ont été réceptifs et nous ont demandés de monter un partenariat entre eux et le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin…  ».

La dernière décennie a vu l’ouverture de cinq usines de dessalement d’eau en Israël. A elles seules, les cinq usines produisent 70 % de l’eau consommée par les Israéliens.

Sorek, qui se situe à 15 kilomètres au sud de Tel Aviv, accueille une de ces usines de dessalement. Son activité a commencé en octobre 2013 et depuis 624 000 m3 d’eau de mer sont dessalés chaque jour par l’usine, indique le site Water-technology.net.

Cette activité abondante en fait la plus grande entreprise de dessalement d’eau de mer au monde. Le concept fonctionne grâce à une technique appelée osmose inverse (SWRO). Grâce à elle, des tubes souterrains aspirent l’eau de mer, une fois dans l’usine, l’eau est traitée afin d’être débarrassée de ses cristaux de sel. Une partie est alors rejetée à la mer, l’autre partie qui a été préalablement filtrée est chargée en minéraux.
timesofisrael.com