Dettes et Eurobond

La Côte d’Ivoire a mandaté des banques pour réduire ses dettes en dollars
et émettre son eurobond

ne rentrons pas dans le jeu du recyclage des dettes.
 les dirigeants actuel feraient mieux de les payer et s’en débarrasser.

La Côte d’Ivoire utilise les services de ces banques pour se financer en euros et réduire ses dettes en dollars en faisant des rachats. Selon des spécialistes c’est une brillante stratégie utilisée pour profiter des services disponibles sur le marché. 

La  Côte d’Ivoire a mandaté BNP Paribas, Deutsche Bank, JP Morgan, Natixis et Standard Chartered pour  gérer un rachat en dollars et une émission d’euro-obligations. La Côte d’Ivoire planifie un rachat ( jusqu’à un montant de 250 millions)  de son obligations existante   dont l’échéance est 2024 et jusqu’à 500 millions de dollars pour celle dont l’échéance est 2032

La Côte d’Ivoire va rencontrer les investisseurs à partir du 1er juin pour une offre en dollars américains d’une durée de vie maximale de 16 ans et d’une durée de vie moyenne pondérée allant jusqu’à 15 ans. Le pays offrira également une offre libellée en euros  d’une durée de six à huit ans.

En conjonction, le pays a également annoncé une offre publique d’achat plafonnée pour ses obligations  2024 et 2032. La Côte d’Ivoire a une cote de crédit  Ba3 (Moody’s)  et B +( Fitch.)

Selon des banquiers , l’euro est le choix naturel  mais le marché en dollars est plus vaste  et vu le profile du pays, les ventes en euros vont s’envoler. Les  mutineries n’auront aucun impact sur l’offre ivoirienne

La Côte d’Ivoire offre 985$ pour chaque 1000$ du solde de l’obligation 2024, et 975$ pour chaque 1000$ du solde de l’obligation 2032.

Imatin.net

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La Côte d’Ivoire, plus que jamais endettée!

La Côte d’Ivoire de Dramane a contracté, auprès de plusieurs institutions à janvier 2016, une série de 1191,6 milliards Frs cfa d’emprunts pour couvrir le déficit budgétaire représentant 5,64 % de notre PIB 2016. Ce sont la Banque mondiale (55 milliards F CFA), l’Union européenne (15,1 milliards F.CFA) ainsi que des emprunts projets (499,7 milliards F.CFA), des dons projets (218,5 milliards F.CFA) et des obligations internes à l’ordre de 255,7 milliards F.CFA.
Ce qui démontre que cette Côte d’Ivoire est bien plus endettée qu’avant son éligibilité à l’initiative Pays Pauvre Très Endettée (PPTE).
En effet, il faut le rappeler qu’en 2012, après l’initiative PPTE, la dette ivoirienne était retombée à 4 410 milliards Frs cfa et le PIB se chiffrait à 13 804,9 milliards de F.CFA.
En 5 ans, notre PIB a réalisé un rebond de 53,01 % alors que notre dette a subi une augmentation spectaculaire de 114,24% en 2016.
Et autre aspect de cette course démesurée à l’emprunt mais cette fois dans le soucis de se sucrer sur le dos des contribuables ivoiriens, de seulement 2011 à 2015, la Côte d’Ivoire a mené 7 opérations d’emprunts obligataires avec la particularité que nos autorités souscrivent, elles-mêmes, à l’opération dont celle du 17 novembre au 16 décembre 2014: Dramane lui-même a souscrit pour 100 millions de FCFA, Charles Konan Banny, pour 300 millions, Abinan Pascal Kouakou, DG des Impôts, à travers son épouse Sale, pour 200 millions, Sarah Sako, vice-présidente de l’Assemblée Nationale, pour 60 millions, Tiéné Birahima Ouattara dit Photocopie, pour 10 millions et Okou Djénéba, une des sœurs d’Amadou Gon Coulibaly, 1er ministre, pour 10 millions.

Source : Gnangbo Kacou, Fiscaliste, Député d’Adiaké, Assinie et Etuéboué et quatrième vice-président du Conseil régional du Sud-Comoé, Membre en 2016 de la commission économique et financière de l’Assemblée Nationale

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