Des emprisonnements qui mettent mal à l’aise la « réconciliation du FPI » prônée par Affi N’guessan

Condamnation de KOUA et les autres : La marque distinctive de la réconciliation made in Affi

Koua Justin et Dahi Nestor : déclarés coupables de discrédit de décisions de justice , mais non coupables pour trouble a l’ordre public et rébellion. Condamnés a 30 mois d’emprisonnement et 100 mille francs d’amende.  Ayant passé déjà 24 mois en prison, Koua et le ministre auront 6 mois pour épuiser la peine et Dahi qui a fait 22 aura 8 mois encore a faire avant de regagner la lutte à nos côtés. Le ministre Danon Djedje lui jouit d’une liberté provisoire pour raison de santé.
Pascal Affi N’Guessan : tel est pris qui croyait prendre, comme le résume un ancien cadre du FPI tendance Affi « En clair, Affi qui parle de réconciliation, n’a pas retiré sa plainte contre ses ex – camarades de parti ».

L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes debout et costume

Ils étaient très peu nombreux parmi nous à se représenter que KOUA Justin et DAHI Nestor retrouveraient encore leurs cellules de la MACA, en partance certainement pour celles du Camp pénal de Bouaké, après le verdict de ce vendredi 26 mai 2017.

C’est en cela qu’ils ont été plusieurs à n’avoir retenu que les motifs partiels de la décision, déclarant «les prévenus non coupables des faits» de troubles à l’ordre public. Mais, finalement, les juges ont cru devoir requalifier les faits en ceux d’un certain « discrédit d’une décision de justice».

Stupeur ! Étonnement ! Mais, quelle décision de justice a été « discréditée » ?
Et comment l’a-t-elle été ?

À la vérité, ces poursuites sont nées de la plainte de Affi auprès de Monsieur Ahmed BAKAYOKO, pour s’opposer à la tenue du congrès de Mama le 30 avril 2015. Aussi les 3 responsables du Fpi qui ont été jugés aujourd’hui font-ils partie des cadres du parti, arrêtés puis emprisonnés après ce congrès de Mama, le parquet s’étant tranquillement chargé de distribuer les qualifications des faits à la tête de chaque client à lui livré par Affi.

Alors, pourquoi, alors qu’après la fête réussie de AKOURE, l’affaiblissement manifeste de Dramane Ouattara, sous l’avalanche des mutineries répétitives et les signes plausibles portant volonté de décrispation du côte de la première dame Simone, le pouvoir a-t-t-il subitement eu la main lourde ?

Pourquoi le pouvoir n’a-t-il pas estimé suffisants ces 24 mois que les jeunes politiques KOUA et DAHI ont déjà passé dans ses geôles ?

Mais, pour des motivations toutes simples : après que Affi eût occasionné la grosse fente dans le mur Fpi, et au moment où l’Alliance contre-nature des Houphouëtistes, convulse du côté du RHDP, il ne fallait point lésiner sur les moyens afin d’éloigner définitivement toute mesure de nature à panser les graves blessures administrées par Affi, à ses propre camarades. De cette sorte, le pouvoir qui a son horizon totalement obscurci, est assuré de l’éloignement d’une éventuelle cohésion au niveau du Fpi.

Aussi du résultat de ce procès, nous retiendrons non seulement que Affi Nguessan n’aura plus d’arguments pour contester sa responsabilité dans l’emprisonnement des cadres du Fpi, en arguant qu’ils sont poursuivis pour des faits délictueux de droit commun, qui lui seraient étrangers mais mieux, il est dorénavant clair que KOUA et autres n’auraient pas été condamnés à de si lourdes peines privatives de liberté s’il ne s’était pas agi, pour le pouvoir, de pérenniser l’antagonisme occasionné par Affi au Fpi.

En tout état de cause, cette grave décision met en relief la duplicité malfaisante de Affi, proclamant partout rechercher la paix au Fpi, le jour, et aménageant des sépulcres, la nuit.

Les combattants recouvreront la liberté, au plus tard, dans 6 mois, sinon bien avant, si Dieu et le peuple le veulent.

Hauts les cœurs !

Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Ledj

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