CPI : reprise le 1er octobre

22 cars au départ de Paris, sans compter les voitures, les gens qui voyageaient en train, en avion…

Début du procès d’Opah. La Cour pose des questions au Bureau du Procureur et voudrait avoir des reponses. La Cour relève que le Bureau du Procureur ne répond pas vraiment aux questions mais se contente de relire son mémoire déjà déposé.
Ange Rodrigue Dadje

Le procureur demande que le procès aille à son terme. Mais les juges ont immédiatement tapé les poings sur la table en prétendant que cette requête n’est pas catholique…

Pour mieux comprendre la première partie du ##LeProcesDeLaHonte, le substitut du procureur continue d’accuser les juges qui ont permis aux avocats de GBAGBO ET BLÉ de demander un acquittement ou non Lieu .

Pour le procureur , les juges ont mal fait de faire parvenir le procès à ce stade qui selon le procureur doit aller jusqu’à la fin. Pour le procureur , la défense de GBAGBO ET BLÉ doivent présenter leur témoins.

En très grande difficulté, le bureau du procureur tente d’intimider les juges de la cour en affirmant que celle-ci serait taxée d’impartialité si elle décidait d’arrêter le procès.

MAC’DONALDS :  » Même si les éléments de preuves peuvent amener à plusieurs interprétations en DEFAVEUR des accusés, il faut que les juges les retiennent quand même comme élément prouvant la CULPABILITÉ des prévenus. »

 » Nous avons recueilli toutes les informations des exactions de l’autre camp (camp ado) de par nos enquêteurs sur le terrain, en relation avec des représentants d’ONG de victimes. La CPI elle-même ne peut se prévaloir le luxe de juger uniquement un camp. Toute procédure judiciaire a son temps.

Par contre, juger les deux camps ensemble pour une seule affaire risque d’être contre-productrice pour le résultat. Le camp adverse à celui de Gbagbo sera absolument jugé… »
Dixit
Fatou Bensouda, procureur de la cpi, il y a quelques jours…

Fin de la première matinée du procès à la CPI : La plaidoirie du Bureau du Procureur à pour objet de repondre aux mémoires des Avocats de la Défense. En somme ce matin il a plaidé sur deux points :

1 – la marche de la RTI

Il essaie d’expliquer que les marcheurs armés étaient en fait aux mains nues et que les forces de l’ordre principalement la police nationale avec à leur tête le DG Brindou reconduit.
Il rajoute que la police a tiré volontairement et tué les marcheurs aux mains nues.
Que la police étaient aidée par des miliciens, des éléments de la Fesci et du GPP agissant sur ordre du Président Gbagbo et de Blé Goude.

Enfin il essayait d’expliquer que les policiers tués par les forces rebelles au cours de la marche de la RTI, n’ont pas vraiment été tués à cette marche mais à plus de 2 km d’une part et de 12 km d’autre part vers le PK 18 mais le même jour par des forces pro Ouattara.

2 – La marche des femmes d’Abobo et le bombardement du marché Siaka Koné
Ange Rodrigue Dadje

Ce matin, la journaliste Leslie Varenne était sur africa 24:
« Le procureur nous dit on n’a rien de plus (pour condamner les accusés), mais continuons, laissons La Défense exposer des témoins…. »
un auditeur raconte : J’ai regardé France24 à l’instant et j’ai l’impression que tout est joué.
On ne cherche plus à contredire la version des avocats de la defense, on trouve plutôt étrange le comportement de l’accusation et des pratiques partiales de la CPI.
Le temps est vraiment l’autre nom de Dieu.

Début du procès à la Haye, le juge président accule le procureur Mc Donald ! Celui-ci se débat comme un beau diable sans convaincre !

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Le Ministre Blé Goudé et son avocat Maitre Gbougnon se moquent du procureur qui aligne les verres d’eau pour réhydrater sa gorge qui s’assèche à chaque coup qu’il reçoit du juge-président !
Mentir n’est pas facile dèh !