CPI : Qui a voulu nous humilier à ce point ?

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Qui a voulu nous humilier à ce point ?
Et si on se résumait :
* Traçabilité douteuse des échantillons;
* Suspicions sur l’échantillonnage;
* Ratio de ressemblance sujet à caution;
* Écarts avec les Recommandations internationales en matière de réalisation de prélèvements pour tests scientifiques ainsi qu’avec les normes ISO;
* Chaîne de conservation des prélèvements sujette à caution, avec notamment des mentions manuscrites non signées;
* État impeccable d’un tee-shirt avec un trou de balle, pourtant enterré depuis des années;
* Échantillons de poils apparemment non conservés au même endroit que le vêtement et par conséquent non testés;
* « 12 sur 15 des victimes présumées ne correspondant pas à des parents biologiques de disparu-e-s »;
Et pour finir cette précision de l’expert commis par la CPI elle-même:
« Je vais m’expliquer un peu. Nous avons fait des tests pour déterminer s’il y avait des traces de sang. Nous avons vu des taches suspicieuses sur le tee-shirt. Et nous avons donc effectué des tests pour déterminer si c’était du sang. Et tous les tests étaient négatifs. »
Tout cela mis à jour en une petite heure à l’audience du lundi 29 mai 2017, par un témoin qui n’avait pas d’autre choix que de répondre à la Défense.
Nous ne sommes pas un juriste pénal.
Mais le scientifique a l’impression que quelqu’un se moque de notre pays et que ce procès frôle à présent la correctionnelle politico-juridique.
Après nos mutineries, nos inimitiés, nos haines, nos mensonges, nos rébellions, nos coups d’Etat, qui a voulu nous humilier à ce point?
Eric Kahe

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Concernant le « bombardement du marché Siaka Koné » que beaucoup confondent au « massacre des femmes d’Abobo », les faits présentés sont encore plus grotesques. Une analyse balistique avait mis en doute le bombardement de ce marché qui pourtant n’était marqué par aucun cratère.

Pire, les experts avaient douté du bon sens et de la santé mentale des présumés artilleurs qui se seraient mis à « bombarder » un marché situé à proximité du camp commando d’Abobo. Il aurait été stupide en effet de bombarder avec des obus un marché si proche du camp. Les obus après explosion projettent des éclats qui auraient atteint le camp concerné.

C’est un peu comme si on vous demandait de tuer un poulet qui est dans une pièce de 6m² carré et que vous décidiez de le faire à la grenade menaçant ainsi directement votre propre vie.
Le tribunal a par ailleurs acquitté les gendarmes accusés, simple question de bon sens.
Wazi Guipié

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