COVID-19 : Africains, exposés mais pas condamnés et une opportunité de prendre leur destin en main.

L’occasion de nous aimer vivants

Le ministre Eric Kahe, président de l’AIRD.

Face à la maladie du Corona virus, l’Afrique risque d’être abandonnée à son sort. Mais le mental de ses enfants pourrait faire mentir les pronostics.

Dans le chaos annoncé, au regard de son système sanitaire qui n’en est pas un dans bien des pays, le cas de l’Afrique pourrait s’aggraver si certains intérêts véreux et sans éthique font de ses populations les cobayes d’expériences douteuses et criminelles.
Par ailleurs, certains de ses dirigeants, dont la mission est pourtant de protéger leurs populations, se barricadent à la Michael Jackson, laissant ses dernières se débattre dans la cacophonie de politiques de tâtonnement ou du copier/coller sans adaptation. Dans certains pays, déjà, les prémices d’un « Corona-business » sont visibles ou se mettent progressivement en place. Ceux que l’excellent économiste Kako Nubukpo appelle des leaders « off-shore », déconnectés de leurs peuples, mettront ce malheur à profit pour encore s’enrichir, pour croire qu’ils mettent leurs familles et progénitures à l’abri, tout en exposant les autres. En Côte d’Ivoire, la honteuse parenthèse de l’INJS en fût un exemple. Bientôt , on nous proposera des cours en ligne dans un pays où seuls les foyers privilégiés disposent d’un ordinateur

Faut-il pour autant désespérer, baisser les bras et attendre l’hécatombe annoncée ? La réponse est NON.
Dans la guerre au Covid-19, la bataille est aussi mentale en plus d’être scientifique et d’être dans le changement de comportement. Nul n’ignore désormais l’impact du mental sur l’état de santé d’un individu. L’angoisse, l’anxiété, la panique ou la dépression ont un impact sur notre état de santé et peuvent conduire à l’installation de maladies psychosomatiques.

Quand on n’a pas les moyens des soins, il faut anticiper par la prévention

De nombreux cancers, des cas d’hypertension, de diabète et d’autres maladies graves sont bien souvent la conséquence d’un état mental défait ou d’une longue angoisse, si ce n’est de la colère. Or, nous savons que le Covid-19 est plus foudroyant chez les personnes vulnérables porteuses de certaines pathologies. Notre mental sera donc notre premier allié.

Ne pas céder à la panique, à l’angoisse et à la peur-panique qui conduit aux actes les plus désordonnés. Tout en gardant le sens des responsabilités. Tout en restant vigilant et rigoureux.
Oui, rigoureux mais zen sans paranoïa, dans une posture plus que jamais citoyenne.

Comme nous le savons tous, l’essentiel de la contamination provient de l’aérosol. L’aérosol c’est cet amas de gouttelettes fines qui sont projetées lorsque l’on éternue, lorsque l’on tousse ou que l’on parle. Ce sont ces gouttelettes qui contiennent le dangereux virus. Ce virus vient ensuite habiter dans le corps humain envoyé passant par une muqueuse de la bouche, du nez ou des nez pours’attaquer aux alvéoles pulmonaires. Les alvéoles pulmonaires sont les plus petits composants du poumon; c’est à leur niveau que se fait l’échange entre l’oxygène qui rentre et le gaz carbonique qui sort. Leur destruction est irréversible, d’où le recours à un respirateur.

L’attitude citoyenne à adopter est à double sens : se protéger et protéger les autres. Se protéger en évitant d’être en contact avec l’aérosol des autres et protéger les autres en leur évitant notre propre aérosol. Il n’y a pas de place pour l’égoïsme dans la lutte contre le Covid-19. Nous sommes embarqués dans le même bateau.

Si par malheur, l’on est contaminé, pas de panique. Dieu a doté le corps humain de mécanismes naturels pour lutter contre les virus. Ces mécanismes, ce sont nos défenses immunitaires. Naturellement, notre système immunitaire génère des anticorps dès qu’intervient une attaque de l’organisme. C’est quand ces barrières sont brisées que le recours aux médicaments devient une urgence. Il faut absolument aider ces barrières à ne pas se briser.

Pour faire simple – nous disons bien pour faire simple – la plupart des virus sont éliminés par les anticorps produits par notre organisme avant les médicaments. C’est ainsi que dans le cas de la grippe, la vitamine C que l’on prend a pour rôle de doper la résistance de l’organisme. Le repos aide à récupérer des forces tandis que les médicaments classiques de la grippe apaisent les symptômes.
Certains de ces symptômes sont d’ailleurs une réaction de l’organisme qui veut rejeter à sa façon le germe intrus qui essaie de s’installer. Il en est ainsi de la toux quand nous avalons de travers et que une particule à tendance à aller dans nos poumons. Notre organisme se sert du symptôme de la toux pour rejeter la particule. Bref !

Nous aimer vivants, les uns les autres

C’est dire combien, un organisme affaibli par la peur, affaibli par la panique et l’angoisse est moins apte à faire face à un virus. Mais encore une fois, ne pas s’installer dans une peur-panique ne signifie pas qu’il faut être irresponsable. Il faut au contraire, relativiser les choses et engager la bataille en ayant conscience de tous les contours de cette bataille. Une société gagnée par la peur est prête à tout accepter.
D’ailleurs, à ceux d’entre nous qui se mobilisent pour aider leurs parents au village, privilégiez, la prévention. Cela passe par l’accès à une bonne alimentation, de bonnes conditions d’hygiène, le savon liquide en lieu et place du gel hydroalcoolique qui est plus cher. On a recours au gel hydroalcoolique quand on a été en contact avec un objet ou une surface suspecte dans un bus, dans le métro, dans un lieu public et que l’on n’a pas l’eau et le savon à proximité. On n’imagine mal des personnes se déplaçant à Abidjan au Plateau ou à New-York avec des seaux d’eau et du savon. C’est pour ces cas que le gel a été conçu. Au village, à la maison, la solution de l’eau et du savon est préférable, car suffisante et efficace.

C’est le moment de nous aimer vivants, les uns les autres. Les mesures et gestes barrières doivent être inscrits dans notre ADN. Il y a bien sûr les gestes que nous connaissons tous, mais en Afrique il y a aussi le téléphone portable qui pourrait être un grand vecteur de transmission. Parler à plusieurs sur le même téléphone peut propager le virus, d’autant plus que certaines personnes portent le virus sans symptômes et sans développer la maladie. Il faut donc s’interdire de partager les communications téléphoniques. En cas de stricte nécessité, utiliser le haut-parleur du téléphone à plus de 2 mètres du téléphone.

Exposés et non condamnés

Anticipons en renforçant nos défenses immunitaires avec les nombreuses recettes qui sont à portée de main: fruits et légumes à forte teneur en vitamine C, aliments à PH élevé, etc. Etc. L’hygiène est un élément clé dans la lutte contre les maladies, donc contre le Covid-19. Ce n’est pas un hasard si les milieux les plus pauvres enregistrent le plus grand nombre de décès aux USA.

Issu d’un milieu modeste car fils de paysan, je sais ce que c’est que d’avoir un repas par jour. Je sais ce qu’est la vie dans une cour commune. Je sais combien ceux dont on a détruit les maisons sans compensation ni alternative sont exposés.
Mais nous sommes exposés et non condamnés.
Notre mental de gagnant fera mentir les prévisions. On peut être pauvre, mais être propre.
Dans les jours à venir, nous vous proposerons l’opération « Propre pour moi et pour tous » en cours de finalisation. Ne laissons pas le panique et le psychose nous faire accepter n’importe quelle solution! Gardons la Foi et le Courage dans la vigilance !

Cordialement,
Eric KAHE, aird-ci.com