Côte d’Ivoire : Il faut sauver le Soldat Ouattara

Le gouvernement ivoirien a souligné ce mercredi 24 mai à travers son porte-parole Bruno Koné, qu’il est lui-même victime de tout ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire.

21 mai 2011 – 21 mai 2017, marque 6 ans jour pour jour que OUATTARA est au pouvoir avec la ferme volonté de faire de la Côte d’Ivoire la locomotive de la sous région Ouest Africaine.

Il ne lui a pas fallu 2 ans d’exercice de son 1er mandat pour obtenir à l’unanimité la distinction de travailleur au point de concurrencer le titre de grand bâtisseur de la nation avec le 1er Président Feu Felix Houphouet Boigny.

Voilà à peine 1 an 6 mois d’exercice de son 2nd mandat, que prévaut une lourdeur dans le climat social telle une atmosphère de fin de règne au point de sortir OUATTARA de ses gongs.

Comment expliquer que le soldat, que dis-je le « Bravetchê » qui sauva l’honneur de Boigny à ses derniers jours de règne, puisse déjà présenter des signes d’essoufflement sur son propre chantier?

Qui saura être le « Bravetchê » du « Bravetchê » si ce n’est lui même.

Comment comprendre qu’autrefois un seul mot suffisait pour rassurer les plus sceptiques alors qu’aujourd’hui un discours d’une heure peine à convaincre le plus fervent des « adorateurs ».

Pourtant l’Homme est le même, avec la même volonté d’aller au front jusqu’à son dernier souffle pour le bien-être des ivoiriens quoiqu’il faille défendre le titre de Magellan au prix d’une béquille.

Quelle est cette main obscure qui empêche tant les ivoiriens de voir le soleil des solutions brillé?

Quel est ce voile, qui empêche tant le coeur des ivoiriens de s’accommoder l’affection de celui qui a réussi à redresser une économie anéantie au sortir d’une situation de guerre?

À bien écouter le vent, l’on finit par entendre une voix.

La voix qui nous dit que les chemins des cœurs sont obturés par un ensemble de petites pierres qu’il va falloir désentasser afin de ne pas quitter le pouvoir sur la pointe des pieds.

Cette voix qui nous dit que:

1- la libération des prisonniers politiques n’est peut-être pas grand-chose pour le Doûgoumassa mais assez pour apaiser les cœurs des familles,

2- l’indemnisation des victimes des crises n’est certes pas suffisant pour guérir le mal, mais assez pour apaiser les rancœurs,

3- la prononciation d’un mot en faveur de la liberté provisoire de GBAGBO et Blé Goudé, est peut-être une potion amère, mais pas nocive pour qui veut la réunification de son peuple,

4- l’encadrement des DG dans la résolution de la crise Agrobusiness n’est pas une tâche supplémentaire, mais nécessaire pour soulager des peines,

5- l’assurance de la bonne distribution de la cagnotte des primes destinée aux 8.400, tenant compte des officiers, n’est pas un aveux d’impuissance mais une action préventive d’éventuelles frustrations au sein du contingent,

6- l’application rigoureuse des mesures de lutte contre la cherté de la vie n’est pas une conduite dictatoriale mais une condition indispensable pour assurer le mieux-être des citoyens,

7- l’application effective des lois votées, dont celle fixant les conditions de location d’un bien immobilier à 3 mois de loyer, n’est certes pas onéreuse mais chère aux citoyens qui aspirent au bien-être chez soi,

8- le déploiement de toutes les resources nécessaires pour éradiquer les microbes et les coupeurs de routes n’est pas chose impossible au bravetchê dans un film qui se passe en direct dans notre quotidien.

À bien écouter le vent, le cause du soldat OUATTARA n’est pas perdue, surtout qu’il reste plus de 2/3 du chemin à parcourir avant la station 2020.

Sachant les points cités non exhaustif, Je dépose ça ici et je reviens.

Ramadan Kareem aux musulmans.

Karim Ouattara

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BRUNO KONE ACCUSE LE PRÉSIDENT DES IVOIRIENS LAURENT GBAGBO…

Bruno KONE , Porte parole du gouvernement : « Le gouvernement n’est pas la cause des mutineries et des mouvements d’humeur. Le gouvernement est plutôt une victime de tout ce qui se passe. Nous continuons de payer encore le passif de la crise post-électorale. Si en 2010 tout le monde avait accepté les résultats et qu’un candidat n’avait pas décidé de s’accrocher au pouvoir, on ne connaîtrait pas cette situation ».
Léo Côte D’Ivoire

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