Comment concilier « innocence » avec « liberté restreinte »
SUR LE PROCÈS DE M. GBAGBO ET LES ACROBATIES DE LA CASE CAFEINÉE
Qu’est-ce que j’ai éclaté de rire lorsque j’ai lu l’instituteur de Daloa certainement enivré tenter de nous expliquer que bien qu’acquitté, Laurent Gbagbo n’en demeure pas moins coupable des crimes allégués. Avec tout le sérieux que nécessite ce genre d’acrobaties, il s’est évertué à vouloir démontrer que si M. Gbagbo est acquitté, cela est du fait de Mme Bensouda qui serait incompétente. Son autre argument est qu’un juge de la CPI ne peut pas comprendre la complexité du dossier ivoirien parce qu’il est à des milliers de kilomètres des faits. Mais diantre ! Pourquoi alors avoir transféré M. Gbagbo à la CPI si l’on savait les juges incompétents pour connaitre de l’affaire ?
Puis, je me suis demandée de quelle nature était l’analyse qui nous a été servie. Du droit ? Du maraboutage ? Un procès en sorcellerie sous l’effet de comprimés périmés ?
Le droit est simple : une personne est présumée innocente jusqu’à ce qu’elle soit condamnée par la justice. Dans le cas de M. Gbagbo, il n’est même plus « présumé innocent », il l’est parce qu’un jugement est tombé qui dit que vos témoins sont des rigolos et vos preuves du papier toilette. Celui made in USA de Mme Kandia peut-être.
Dans la vie, il faut être fair-play. Nous avons joué, nous avons perdu alors il faut simplement applaudir l’adversaire. Parce que c’est nous qui avons choisi le lieu du match (CPI) et l’arbitre et il nous a battu avec les règles que nous avions imposées. Que demander de plus ? Écoutez, le monsieur a gagné le procès sans même avoir besoin de faire entendre ses témoins ! C’est grandiose ! C’est un KO debout ! Il faut simplement saluer ses partisans et applaudir son équipe de défense. Tout autre raisonnement est du charlatanisme.
Ce qui est ridicule, c’est que les milliers de mails du Procureur Ocampo ont révélé que nous avions corrompu beaucoup de monde afin que M. Gbagbo soit transféré à la CPI. M. Ocampo nous a arnaqué et si nous devons taper sur les doigts d’une personne, c’est bien lui et non essayer vainement d’inventer l’eau chaude. Le nous que j’emploie depuis le début de ce texte est un « nous » d’humilité car j’admets que le PDCI RDA, mon parti était partie prenante de cette affaire. Nous avons eu l’occasion de parler avec M. Gbagbo alors nous aplanirons à nouveau ce qu’il faut. Nous serons fair-play. Quant à moi, à titre personnel, je savais depuis le début que cette affaire finirait ainsi vu comment le dossier a été monté depuis le Golf Hôtel selon certains témoins oculaires.
Alors, ils vont crier « elle veut séduire les pro-Gbagbo. C’est pourquoi elle parle ainsi ! ». Mais la séduction est un acte noble. Quand on apprécie une personne, on la séduit, on ne la viole pas, on ne lui fait pas de chantage, on ne la brutalise pas.
Je ne suis pas une fan de M. Gbagbo mais quand une personne a gagné à la régulière, il ne faut pas se chercher des prétextes. DURA LEX, SED LEX
#TueuseDeMouton et Assimilés
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** LA VÉRITÉ A TRIOMPHÉ **
Perturbés à l’idée de voir le Président Laurent Gbagbo blanchir par la justice internationale, les esprits chagrins ont repris leur sale boulot qui consiste à la divulgation de fausses informations pour salir le Président Laurent Gbagbo.
Pour mener ce sale boulot, Caroline Baud, Bloggeuse, semble avoir été choisie pour guider cette campagne de diabolisation du président Laurent Gbagbo, oubliant ainsi que des « accusations » sans preuves ni fondement sont passibles de poursuites judiciaires.
Ils sont prêts à tout pour salir l’image du Président Laurent Gbagbo pourtant blanchie par la CPI. Ce matin c’est avec un grand étonnement j’ai vu les journaux du RDR relayés ce mensonge. Quelle honte !
Ne dit-on pas que le mensonge à beau courir, il finit toujours par être rattrapé par la vérité ? Effectivement, le mensonge a été rattrapé par la vérité. MEDIAPART vient de retirer cette publication mensongère de son site.
Ma très chère Caroline Baud, notre Afrique n’est pas maudite, c’est plutôt votre plume qui est maudite. Laurent Gbagbo ne sera jamais ce que vous vouliez qu’il soit. Ho honte !
Au suivant…
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Petit rappel de Laurent Gbagbo lui-même, Pris chez Jessica Traoré
A la Haye (…) la première fois que j’ai eu l’occasion de sourire, je crois, c’est le jour où trois fonctionnaires de la CPI sont venus pour me demander comment j’allais payer mes frais d’avocats.
Je leur ai répondu que les comptes en banque sur lesquels je recevais mon seul revenu, c’est-à-dire mon salaire depuis mon accession à la présidence en 2000, avaient été bloqués, et que je n’avais rien d’autre. Ils ne m’ont certainement pas cru, ils ont décidé de diligenter des enquêtes internationales.
J’ai plaisanté : je leur ai dit s’ils trouvaient quelque chose, qu’ils gardent tout pour eux. Ils ont cherché partout, en France, en Suisse, aux Etats-Unis, dans les paradis fiscaux…Ils ont eu beau faire, ils n’ont rien trouvé, pas de fortune cachées, pas de biens immobiliers « mal acquis » à l’étranger. Sarkozy aussi s’est démené pour faire chercher partout…Evidemment, qu’ils n’ont rien trouvé, parce que je n’ai pas grand-chose.
Laurent GBAGBO