Bouaké, la cité de tous les soulèvements
La base du CCDO de Bouaké brûlée et pillée hier nuit par les soldats fidèles à SORO GUILLAUME.
C’est juste une guerre entre pro SORO et pro HAMED BAKAYOKO pour le contrôle de la ville de bouaké .
Bonjour à tous les habitants de la « SUISSE.Le pays se porte bien .
(Allusion à une interview de Ouattara où il parlait de la situation sécuritaire de la CIV comparable à celle de la suisse ! Suisse qu’il connait bien, puisque sa fille y habite )
Cette nuit, à deux heures du matin, en ce 11 janvier, un témoin écrit :
Actuellement les tirs deviennent assourdissants, on entend des explosions.
Une dizaine d’hommes armés à bord d’un 4×4 en train de crieer « On va tuer Amoudé ! » et «libérer Soul to Soul» tout en tirant en l’air en direction du camp de ccdo.
le cordonnier devenu militaire de carrière diplômé, en version simple et coq de basse-cour pour faire tomber en pâmoison, les poulettes du quartier, séduite par son plumage, sa grosse cylindrée, et son portefeuille bien garni.
TRAORE AMOUDE
Cordonnier avant la survenue de la rébellion, Traoré Amoudé est un jeune militant du RDR, qui a eu la charge à un moment donné de la sécurité de l’ancien maire Fanny Ibrahima avant de s’engager dans la rébellion. Il y a été « commandant » de compagnie au sein de la compagnie Guépard de Chérif Ousmane. Il n’avait pu intégrer les rangs de l’armée nouvelle du fait de certaines limites. Mais, on le retrouvera plus tard, en novembre 2014, au CCDO avec le grade de lieutenant.
Jessica Traoré
© koaci.com – Mardi 09 Janvier 2018 – Le ras le bol militaire contre le commandant du Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO) de Bouaké s’est une nouvelle fois exprimé par des tirs mardi soir à Bouaké.
Aux alentours de 20HTU, des éléments du Bataillon d’artillerie sol sol (BASS), plus d’une vingtaine selon nos informations, se sont dirigés vers la base du CCDO située dans le quartier dit « Soukoura » pour exiger le départ de son commandant, le lieutenant Traoré Amoudé. Quelques tirs en l’air ont surgi pour appuyer la manifestation.
Les militaires dénoncent des manœuvres orchestrées, selon eux, par ce dernier, en vue de nuire à leur image et les sanctionner par la hiérarchie.
«Ils (CCDO, ndlr) font plein de faux coups contre nous, quand ils ont besoin d’argent ils racontent du n’importe quoi sur nous autres à la présidence à Abidjan pour recevoir un peu d’argent, après on se voit être menacé de sanction pour rien, on n’en peut plus, on veut que ce type (Traoré Amoudé, ndlr) dégage de Bouaké, c’est lui qui est derrière tout ça on le sait, et qu’ils envoient un vrai chef intègre pour gérer le CCCDO ici » explique à KOACI un élément excédé du BASS, joint par téléphone.
Il donnera en exemple, sans pour autant nous livrer plus amples détails, une récente affaire de présumée cache d’arme qui, après enquête de la hiérarchie, se révélera infondée.
Plus tôt dans la matinée les éléments du BASS ont en deux fois tenté une médiation auprès des éléments du 3ème bataillon d’infanterie. Ces derniers décideront de ne pas s’associer à la manifestation de colère du soir.
«On sait que les type du CCDO montent des faux coups pour nous accuser de choses graves, on en a même les preuves, nos frères d’armes du BASS sont venus à deux reprises ce matin au camp, mais on a pas suivi » nous indique sans en dire plus, un soldat du 3ème bataillon d’infanterie joint.
Alors que les manifestations de colère se succèdent, reste à savoir si, pour un retour au calme, les jours de Traoré Amoudé sont désormais comptés à Bouaké ? à suivre.
Amy Touré, Abidjan, koaci.com
- Ecrit par Reuters
D’intenses tirs de fusils et d’armes lourdes ont éclaté mardi soir entre factions rivales de l’armée ivoirienne, dans des bases militaires situées dans la deuxième ville du pays, Bouaké, ont rapporté des habitants et des militaires.
Bouaké avait été l’an dernier au coeur de plusieurs mois de mutineries d’éléments de l’armée, qui s’étaient propagées à des villes de l’ensemble du pays, contraignant le gouvernement à céder aux revendications de primes et de promotions.
« J’entends des tirs très intenses d’armes automatiques », a dit un habitant de la ville, Georges Kouamé. « Il y a également des explosions, dues à des armes lourdes ».
Ce regain de violences fait suite à plusieurs journées de tensions à Bouaké entre des participants aux mutineries de l’an passé et des membres de l’unité d’élite CCDO. Une personne au moins est morte lors de heurts dans la ville vendredi dernier.
Certains anciens mutins ont dit à Reuters croire que des hommes de CCDO avaient été dépêchés à Bouaké pour les espionner.
« En ce moment, nous encerclons le camp de CCDO et des échanges de tirs se font entendre », a dit l’un des chefs des ex-mutins. « Ils doivent quitter la ville, sans quoi nous les y contraindrons », a-t-il ajouté.
Selon une source proche des services de sécurité de la région, le gouvernement avait dépêché dans la journée 200 militaires pour renforcer ses positions dans Bouaké.
RumeursdAbidjan
Ce qui se passe à Bouaké est le résultat des petits arrangements avec la vérité, entretenus par les autorités, dès qu’une affaire sérieuse, voire tragique, implique un ténor de l’ancienne rébellion. A y voir de près, tout tourne autour d’un certain Amoudé, bombardé lieutenant de l’armée, sans avoir jamais obtenu un certificat primaire, et patron opérationnel du CCDO (le patron « officiel » est un capitaine), un poste de commandement qui nécessite une certaine connaissance des enjeux stratégiques, donc des aptitudes intellectuelles. Bref. Amoudé est un ancien de la rébellion et cela suffit pour que l’affaire ne soit plus réglée comme elle devrait l’être, c’est-à-dire, dans l’orthodoxie militaire. Je vous assure que si l’affaire tournait autour d’un simple soldat des ex-FDS, on aurait déjà prononcé le verdict final.
C’est comme ça que ça marche depuis un bon bout de temps et c’est tout simplement pitoyable. Jusqu’à présent, personne n’a confirmé les 12 millions FCFA de primes aux 8400, ce qui pose un problème d’éthique en matière de transparence et de gouvernance. Sauf erreur de ma part, il n’y a pas encore d’arrestations, encore moins de procès, après les morts causées par les mutins de 2017, à Bouaké et à Korhogo. Pourquoi ? Parce que ce sont d’anciens rebelles. Cette application de la fermeté à géométrie variable est le vrai poison de cette armée.
Remarquez bien : il y a déjà eu un mort à Bouaké, on constituera une équipe gouvernementale pour aller dire yako à la famille et cette mort passera, une fois de plus, par pertes et profits. Et la vie continuera, en attendant qu’une autre crise éclate, impliquant un ancien ténor de la rébellion et qu’on continue les mêmes étouffements de la vérité. Bienvenue en Côte d’Ivoire ! C’est une sacrée honte !
Andre Silver Konan
Ping : Impunité à Bouaké et représailles à Issia, dans l’Ouest – résistanCIsraël