Angleterre/Russie: affaire Skripal
L’incroyable patience de la Russie a pris fin hier: expulsion de 23 diplomates britanniques qui ont une semaine pour faire leurs bagages, fermeture du Consulat de Saint-Pétersbourg pour égaliser les représentations diplomatiques et consulaires entre les deux pays et fermeture du British Council – cet étrange établissement soi-disant soutenant la coopération culturelle et dans le domaine de l’enseignement qui n’a jamais voulu préciser son statut juridique et dont les relations semblent assez étroites avec les services secrets.
La Russie a prévenu qu’elle répondrait à toute nouvelle mesure prise à son encontre.
T. May est choquée par la réponse de la Russie. Et non, la Russie n’a pas « passé son chemin et fermé sa gueule », comme le conseillait très élégamment le ministre anglais de la défense.
Bref, les enchères montent.
Karine Bechet-golovko
MICRON PASSE ENCORE POUR UN CON
Les développements de « l »affaire du poison » confirment chaque jour un peu plus que l’agent chimique incriminé pue de plus en plus pour le gouvernement britannique et ses complices occidentaux.
Certains journalistes tourmentés par une honnêteté résiduelle résistant à leur asservissement politique commencent à se poser des questions sur cette affaire rocambolesque qui arrive à point nommé quelques jours avant le scrutin présidentiel russe et au moment où les terroristes en Syrie sont balayés à La Goutha avec leurs conseillers occidentaux.
Même des spécialistes du renseignement qu’on ne peut accuser d’être agent du Kremlin dénoncent un false flag russophobe des services secrets britanniques, comme cet ex-agent israélien Yakov Kemdi (https://reseauinternational.net/ex-agent-de-renseignement-…/)
Et Craig Murray, l’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan lui conteste également la version officielle, de rappeler que l’usine chimique qui développait le « programme Novichok » (dont in a aucune preuve qu’il ait abouti) était dans ce pays et à été « démantelée » à son indépendance… par les américains ! (https://www.craigmurray.org.uk/…/the-novichok-story-is-ind…/)
On pourrait continuer l’inventaire des fissures qui désagrège ce complot d’Etat des britanniques comme les déclarations du Vice-Président à Paris du Parti Conservateur Britannique, Paul Thomson, qui se désolidarise de Theresa May : «Je ne vois pas l’intérêt de la Russie d’avoir voulu le tuer dans ces conditions (…) Je suis avocat et regrette que l’offre de coopération de Lavrov ait été rejetée.» – France 24, 15 mars 2018, 00h19
Quant à la question « à qui profite le crime ? », c’est plutôt vers le 10 Downing street que se tournent les regards et non vers le Kremlin.
Macron, en se précipitant dans la meute des larbins décérébrés asservis à la thalassocratie anglo-américaine, se couvre de honte et laisse éclater au grand jour la fatuité de sa cervelle qui est prête à entraîner son pays dans une nouvelle guerre au service des banksters dont il ne se cache pas être l’homme de paille.
Avant même de connaître la Vérité, ce faquin juge, condamne et humilie la Russie, à commencer par ses auteurs, invités d’Honneur au salon du Livre. Cela montre à la fois la bassesse, l’imbécilité et la lâcheté du personnage.
Pauvre con et pauvre France !
Erwan Castel,
volontaire français au Dombass.
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Royaume-Uni. Agent double empoisonné : et si ce n’était pas le Kremlin ?
Publié le
La tentative d’assassinat à l’encontre de l’ancien espion Sergueï Skripal, dimanche, a rapidement été imputée aux autorités russes. Mais plusieurs détails semblent pour l’heure contredire cette hypothèse.
Dès l’annonce de l’hospitalisation en urgence d’un agent double russe, dans le sud de l’Angleterre, tous les regards se sont tournés vers Moscou. Retrouvé inanimé le 4 mars sur un banc public de la ville de Salisbury, en compagnie de sa fille Youlia, elle-aussi hospitalisée, Sergueï Skripal a-t-il été empoisonné sur ordre du Kremlin ?
Le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson a donné du crédit à cette hypothèse, devant la Chambre des communes, mardi 7 mars, alors que des analyses sont encore en cours pour analyser la substance retrouvée dans leur organisme. “Si les soupçons se confirment, il faudra sérieusement repenser notre relation avec la Russie”, a-t-il déclaré, allant jusqu’à évoquer un boycott partiel de la Coupe du monde de football, rapporte le tabloïd Daily Mail. De son côté, le Daily Telegraph a déterré des propos menaçants de Vladimir Poutine à l’encontre de Sergueï Skripal et des trois autres espions graciés et échangés en 2010 contre des agents russes détenus aux États-Unis.
Les traîtres vont le payer très cher. Faites-moi confiance. Ces gens ont trahi leurs amis, leurs frères d’armes.”
Le quotidien conservateur informe par ailleurs que la fille de l’agent double s’est récemment montrée critique à l’égard du chef de l’État russe sur sa page Facebook, qualifiant celui-ci de “pire président de l’histoire”.
Pourtant, plusieurs éléments et témoignages laissent une grande place au doute. Interrogé sous couvert d’anonymat par le tabloïd russe Moskovski komsomolets, un membre actuel du GRU, les renseignements militaires russes pour lesquels avait travaillé Sergueï Skripal, s’interroge quant à l’objectif d’un tel assassinat ciblé. L’agent affirme d’emblée :
Il faut se demander avant tout qu’elle aurait pu être l’intérêt [pour la Russie] d’éliminer Skripal. Il n’en représentait plus aucun depuis longtemps. S’il y avait eu la moindre crainte qu’il révèle des choses, un moyen de l’éliminer aurait été trouvé en prison. Il n’aurait en tout cas certainement pas fait l’objet d’un échange. Les services britanniques ont tiré de lui toutes les informations utiles en 2010. Il leur a raconté tout ce qu’il savait et ne savait pas – surtout ce qu’il ne savait pas, au reste, car il ne travaillait plus au GRU depuis 1999. Skripal est un dossier classé pour les deux camps.”
Un acte contraire aux règles tacites de l’espionnage
Certains vétérans des renseignements russes, poursuit le quotidien, relèvent par ailleurs un autre “détail” infirmant la piste russe : le fait qu’une personne tierce – sa fille – ait été également visée. Cela ne ressemble pas à la méthode des services russes, ce n’est pas leur “signature”.
“S’en prendre à un espion échangé contre l’un de ses propres agents serait une violation des règles tacites de l’espionnage, confirme The Times. Il est généralement considéré qu’une fois gracié, un individu a le droit de vivre sa vie sans être inquiété.” Selon des sources interrogées par le quotidien britannique, la tentative d’assassinat pourrait plutôt émaner du crime organisé russe ou d’un loup solitaire pensant faire plaisir à Vladimir Poutine.
À moins que Sergueï Skripal n’ait jamais réellement pris sa retraite et continue, depuis son arrivée au Royaume-Uni en 2011, à travailler avec le MI6… Dans ce cas, une exception aux règles tacites aurait pu être faite, estime The Guardian.
En attendant, aujourd’hui on vote en Russie, et comme Poutine est assuré de remporter au moins 70% des votes, une cyber-attaque serait en cours contre la Commission électorale russe. La direction de la Commission électorale centrale de la fédération de Russie a fait savoir qu’elle était la cible d’une attaque informatique… encore un coup des Russes !
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