les intérets de la procureure Fatou Bensouda
LA CROISADE DE FATOU BENSOUDA CONTRE GBAGBO À LA CPI N’EST PAS JUDICIAIRE MAIS POLITICO-ÉCONOMIQUE :
Nous savons tous que la guerre contre Gbagbo Laurent depuis 2002 est une guerre économique parrainée par la France. Les dirigeants français de l’époque avec à leur tête Jacques Chirac, étaient convaincus que Laurent Gbagbo, qui affichait des idées d’indépendance et de souveraineté, était un danger pour les entreprises françaises qui géraient l’essentiel de l’économie ivoirienne.
Pourtant Gbagbo, certes souverainiste, n’avait pas eu d’idées révolutionnaires de nationalisation d’entreprises étrangères. En effet, sous sa présidence, toutes les entreprises publiques ivoiriennes cédées sous la primature de Ouattara (fin 1990- fin 1993) par des contrats léonins à un franc symbolique à des multinationales françaises n’ont jamais perdu leur monopole dans les secteurs d’activité économique qu’elles détenaient. Ainsi la SODECI-CIE (eau et électricité) est restée dans le giron de Bouygues. Or il avait même été question que cette entreprise aurait été impliquée dans l’attaque rebelle du MPCI de septembre 2002 en mettant à la disposition des assaillants, comme moyens logistiques, ses véhicules. Aussi nous savions que la France voulait asphyxier économiquement l’administration Gbagbo dans la guerre qu’elle parrainait. À la campagne de diabolisation du cacao ivoirien, qui serait produit par des « enfants esclaves », se substituait une campagne de délocalisation de plusieurs entreprises françaises dans les pays de la sous-région ou ont cessé leurs activités dans le pays à l’occasion de l’attaque rebelle.
Laurent Gbagbo prônait déjà la coopération sud-sud, la diversification de la coopération et aussi les investissements faits par des nationaux ou des communautés étrangères installées en Côte d’Ivoire dès son arrivée au pouvoir d’État en 2000.
C’est ainsi que la communauté libanaise (forte de 600 000 personnes environ) a fait confiance à la Côte d’Ivoire non seulement pour rester malgré la guerre, mais pour prendre une part active dans le maintien de l’économie par des investissements dans de secteurs d’activité abandonnés par le départ des Français. En 2004, ils ont racheté les Galeries Peyrissac, les Magasins Bernabé et Technibat…Ils ont créé de grands groupes dans la grande distribution comme ORCA DÉCO… Cette communauté libanaise qui était déjà installée au pays depuis des décennies et qui participait à l’activité économique sans que ses efforts ne soient récompensés par les différentes administrations du PDCI-RDA, pourtant, elle avait toujours travaillé avec elles de Houphouët Boigny à Bédié. Laurent Gbagbo voulait refonder la Côte d’Ivoire économiquement et politiquement. Pour réparer l’injustice faite à la communauté libanaise qui fournit 35% d’emplois directs, Laurent Gbagbo nomma dès sa prise de fonction MM. Roland DAGHER et Fouad OMAÏS, conseillers économiques et sociaux. Aussi autorisa-t-il en 2010, la création de la Chambre de Commerce et d’industrie du Liban en Côte d’Ivoire qui était dirigée par Joseph KHOURY. Cette reconnaissance à une communauté qui est dynamique dans l’économie nationale allait servir de prétextes aux détracteurs de Laurent Gbagbo, qui l’accusaient, à tort de faire une part belle aux Libanais qui à leur tour étaient accusés de Pro Gbagbo. Ces accusations animées désormais par la France et ses alliés vont connaître leur point culminant en 2006, lors de la guerre entre Israël et le Liban. En effet, le président Laurent Gbagbo, comme Houphouët Boigny l’avait fait en 1975, a permis à de nombreuses familles libanaises de venir se réfugier… en Côte d’Ivoire sans visa.
LA FRANCE ÉTAIT TOUJOURS PRÉSENTE EN CÔTE D’IVOIRE SOUS LAURENT GBAGBO.
Nous l’avons dit que, l’administration Gbagbo n’a jamais mis en cause le monopole des entreprises françaises. Mieux ce monopole a été renforcé. Le 31 janvier 2009, Bolloré-Afrique obtenait l’exploitation pour 25 ans du Terminal à Conteneurs du Port Autonome d’Abidjan par sa filiale Société d’Exploitation du Terminal de Vridi (SETV). Cette concession que le président Gbagbo avait qualifiée de »partenariat gagnant-gagnant » allait être qualifiée de »contrat de gré à gré » par Patrick Achi, ministre PDCI-RDA du gouvernement issu des accords de Marcoussis. Cela avait créé une crise au sein du gouvernement parce que Gbagbo ne voulait plus travailler avec Achi…La Banque mondiale avait été actionnée par la France pour contraindre Le président Gbagbo de revoir le Contrat de concession, pourtant d’une entreprise française. Parce que Bolloré Vincent, patron de Bolloré-Afrique était taxé de proche de Gbagbo. Pourtant, Bolloré-Afrique qui gérait, aussi, la SITARAIL avait maintenu les 600 employés ivoiriens malgré la suspension du trafic ferroviaire Abidjan-Ouagadougou depuis le déclenchement de la rébellion armée de 2002 à 2008. Tout comme les Libanais, Bolloré avait décidé de rester en Côte d’Ivoire, malgré la délocalisation de plusieurs entreprises. Cette concession avait été faite en bonne et due forme. En effet, selon Dominique Lafont, Directeur Général de Bolloré-Afrique » le groupe avait auparavant répondu à deux appels d’offres jugés infructueux faute de candidats. Les autres ont eu la trouille. Sur fond de guerre civile, nous sommes restés en piste… »
GBAGBO LAURENT À LA CPI, LES POLITIQUES FRANÇAIS ET LEURS AMIS FONT LES AFFAIRES EN CÔTE D’IVOIRE.
Malgré tous ces efforts fournis par le président Gbagbo pour garder de bonnes relations politiques et économiques avec la France, Nicolas Sarkozy voulait absolument qu’il quitte le pouvoir pour placer ses amis avec qui il est en relation d’affaires au pouvoir. Cela faciliterait leur mainmise à nouveau sur l’économie du pays dont ils se partagent aujourd’hui tous les secteurs.
Aujourd’hui, les Libanais qui ont été accusés d’avoir soutenu l’administration Gbagbo sont évincés de plusieurs secteurs d’activité économique qui ont été cédés aux amis Marocains, Français, Israéliens…et Burkinabès de Ouattara si ce n’est lui même qui concurrence l’État par des sociétés écran interposées gérées par Adama Bictogo… Ainsi
#NOURREDINE_BENSOUDA, l’époux de FATOU BENSOUDA, procureure de la CPI, de nationalité marocaine, est devenu actionnaire majoritaire de la société des mines d’Ity, devenu actionnaire à la CIE et la SODECI…
Sa femme défend tous les intérêts BENSOUDA en CI par tous les moyens mensongers à la CPI. Pendant que son épouse, Fatou Bensouda s’acharne à juger et faire condamner Laurent Gbagbo dans un FAUX PROCÈS à la CPI, il fait tranquillement les affaires pour le clan Ouattara dont Dominique Folleroux Nouvian est d’origine israélite comme Noureddine Bensouda, en Côte d’Ivoire…
Comme nous l’avons montré déjà suffisamment, le procès à la CPI n’est pas juridique parce que ne repose sur aucun élément de droit. S’il était fondé sur des éléments de droit, après l’audition de 80 témoins à charge depuis deux ans de procès, l’on aurait déjà su la culpabilité des accusés donc ils seraient déjà condamnés. Mais Laurent Gbagbo et Blé Goude sont des otages que Les politiciens- hommes d’affaires au pouvoir en France maintiennent captifs à La Haye pour dépecer la Côte d’Ivoire et la gérer au détriment des Ivoiriens.
C’EST POURQUOI, IVOIRIENS IVOIRIENNES, AMIS DE LA CÔTE D’IVOIRE, NOUS DEVONS NOUS MOBILISER DAVANTAGE POUR LIBÉRER LAURENT GBAGBO ET BLÉ GOUDE EN 2018.
AVEC Alexis Gnagno et Le Rouge Tanoh